On sait que les maladies en général et les virus en particulier ne franchissent pas facilement la « barrière des espèces », c’est à dire qu’il ont du mal, heureusement, à se transmettre d’une espèce à l’autre. Certes, quand ils le font, comme pour certains virus de la grippe aviaire ou porcine, c’est en général pour notre plus grand déplaisir et la variante de la maladie est bien souvent ravageuse. Mais qu’en est-il des virus d’ordinateur ? sont-ils transmissibles à l’animal ? ou à l’homme ? A l’homme en tout cas, c’est possible ! C’est ce que vient de prouver un professeur britannique (ils sont fous ces anglais) en s’injectant volontairement une puce RFID dans le corps. Cette puce a ensuite été, volontairement là encore, infectée par un virus provenant d’un ordinateur (un PC, je vous rassure amis de la pomme) et elle a ensuite, toujours sous contrôle, transmis ce virus à un autre ordinateur (un autre PC) qui a été immédiatement contaminé. C’est le premier cas connu de transmission de virus informatique par un intermédiaire biologique. Certes, me direz-vous, il s’agit d’un porteur sain, c’est à dire que le vecteur de transmission de la maladie (le professeur) ne l’a pas attrapée (encore qu’à mon avis, il est déjà bien malade), il l’a juste transmise. Mais après les attaques par wifi ou bluetooth de certaine hackers fous sur la puce qui régule les pacemakers ou celle qui règle le dosage d’insuline de certains patients diabétiques, on imagine que sans doute très prochainement, la santé des humains sera directement affectée par ces parasites cybernétiques. A quand la transmission de virus informatique par les livres de bibliothèques, les cartes bleues ou les passeports biométriques ? On dit qu’aujourd’hui trente pour cent des citoyens américains sont stressés par une éventuelle panne informatique due à des virus… Ne sont ils pas déjà contaminés par une forme de maladie mentale transmise par les ordinateurs ? >[BdG]