Il est parfois grand temps que tombent les masques et les grelots des bouffons. Il est aussi temps que les lecteurs et les internautes – qui ne sont pas des invertébrés – quoi que certains en pensent…, puissent aussi s’informer en toute liberté selon d’autres sons de cloches… Passer évidemment à la rédaction après la prose largement percutante de Franck Daffos, n’est pas chose aisée pour moi, mais je vais quand même tenter modestement d’apporter quelques éclairages sommaires sur l’affaire qui nous encombre, soliloque spirituel en forme de parabole que j’ai le pressentiment subtil d’entrevoir comme parfaitement recyclable.

Dans l’Antiquité on tuait le porteur de mauvaises nouvelles – Aujourd’hui on s’y prend autrement… Darkvador666 se la pète grave et fait la loi devant son ordi en déversant sur les forums et sur la terre entière son fiel fétide, par posts interposés, car il est bien sûr le maître du monde derrière son masque de Darkvador666. La calomnie, sous couvert d’anonymat (c’est toujours beaucoup plus facile pour les lâches), mode extrêmement partagée sur le Net, relayée par des pseudonymes plus débiles les uns que les autres, sert de caution intellectuelle à des bandes de trolls asservis par leurs propres egos surdimensionnés en mal de reconnaissance. Cependant, n’oublions pas trop vite qu’Internet, comme on pourrait le croire trop facilement, n’est pas un monde virtuel et que derrière chaque adresse e-mail, il y a une adresse ip, que derrière chaque forum ou site Internet il y a un webmaster et un représentant légal du site en charge de la bonne administration des informations dont il est le responsable licite. Il semblerait que cette donnée élémentaire et pourtant si réelle soit oubliée par presque tous et que le pseudonymat de certains ilotes aux bulbes de moineaux, sous couvert de liberté d’expression, devienne rapidement de nos jours un pouvoir nauséabond capable de propager les pires ignominies. On a tous le devoir de s’insurger contre cet état de fait. Pourtant, interrogeons-nous vraiment – qui de nous se révolte devant ce constat dégradant ? Qui laisse faire ? Et qui de nous cautionne ce système de délation pervers ?

Certes, les propos de Franck Daffos pourront paraître parfois, à certains, un peu « rugueux »… Mais, tel le messager de l’Antiquité, Franck Daffos est-il pour autant à incriminer selon l’expression favorable ou défavorable de son message. Bonne ou mauvaise, la nouvelle reste implacable que je sache, qu’elle plaise ou déplaise. Franck Daffos dans son parcours personnel depuis de nombreuses années a apporté des faits précis, de la recherche historique indubitable, du travail incontournable, au point que, comble de la perfidie, certains qui l’ont contesté sur des forums ou ailleurs, reprennent, maintenant, des années plus tard, « à leur profit », ses recherches personnelles et le dépouillent sans vergogne de ses propres découvertes… J’ai entendu dire récemment que Franck Daffos se « discréditait » par ses propos… Je voudrais bien que l’on m’explique selon quelle loi en vigueur, quelqu’un qui se retrouve agressé, n’aurait pas d’autorité pour répondre à son agresseur ? Selon quelle règle établie – et par qui – la vérité serait à géométrie variable, selon que l’on soit d’un clan ou d’un autre ? Mais quel est l’idiot du village qui peut encore croire de telles sornettes ? Et à qui le fait-il croire ? Il faut vraiment avoir les idées courtes et le plafond bas pour penser que les éléments factuels qui composent une approche certaine de la vérité d’un mystère historique, d’un secret bien gardé, d’une énigme à découvrir, soient l’apanage d’un clan, d’une chapelle, d’une paroisse, d’untel ou d’untel, de Paul plutôt que de Jacques. Jamais le mystère ne sera propriété – que ce soit celui de RLC ou n’importe quel autre. Dans la Bible que je relis parfois dans une très médiocre édition typographiée du XVIIIe, mais que j’aime bien pour son papier pelure et surtout pour son caractère d’imprimerie, un Grandjean ou Romain du Roi, dont 21 corps furent gravés entre 1693 et 1745, (je signale cela pour les connaisseurs), je relis surtout certains passages anciens, parfois soulignés à l’encre violette, pour mieux me repérer. Récemment dans le livre des Proverbes, absolument sublime que je conseille à tous, un prologue – « Recommandation de la Sagesse » – et cette citation : « Parce qu’ils n’ont pas voulu de mes conseils, Et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, Ils se nourriront du fruit de leur conduite Et se rassasieront de leurs propres conseils, Car l’égarement des stupides les tue, Et l’insouciance des insensés les perd » – et encore : « Quand bien même tu pilerais le stupide dans un mortier, Au milieu des grains avec le pilon, Sa stupidité ne se séparerait pas de lui » [XXVII-22]. Sans aucun doute oui, comme nous l’enseignent les Écritures, le châtiment des stupides EST la stupidité et le discernement est une véritable source de profit. Quoi de plus précieux effectivement que le discernement ? Et qui peut vraiment croire que le discernement est affaire de clan ou de paroisse !

Je voudrais rajouter aussi à ces quelques interrogations philosophiques couchées ici en hâte dans la précipitation estivale qui marque cette fin d’après-midi de plein soleil, avant d’aborder plus précisément la suite de nos chroniques marliennes, rassurez-vous, encore ces deux dernières, si vous me le permettez. – Croit-on vraiment que l’on puisse salir autrui sans crainte de représailles ? – Peut-on, sans se mentir, trouver anormal que celui qui calomnie de la pire des manières se trouve en retour seul face à son miroir ? En fin de compte le « discrédit » dont on nous parle, à propos de Franck Daffos, semble bien retomber en réalité sur tous ceux qui cautionnent ce système et aussi sur ceux qui ferment les yeux sur ceux qui cautionnent ce système. Nous avons tous – tant que nous ne nous lèverons pas – notre part de responsabilité dans cet amalgame miséreux qui voit la calomnie et la diffamation érigée sur le Net en mode de fonctionnement principiel. Et quand je dis tous, c’est bien de nous tous, de l’internaute lambda que je parle, puis ensuite bien sûr du webmaster, de l’administrateur, du modérateur, de toute la gestion organisée et supervisée honnêtement (ou malhonnêtement) des réseaux informatiques, de leurs responsables véritables ou occultes, sur les forums, blogs, sites et autres… M. Marlinius en soi n’existe pas vraiment. Ce qui existe plus authentiquement c’est le mensonge et la calomnie. Le discrédit n’est pas sur celui qui dit la vérité, il est sur celui qui ment, et sur celui qui ferme les yeux sur celui qui ment, et sur tous les autres qui surtout ne veulent pas savoir. C’est tellement plus facile… Interrogeons-nous – avant de savoir qui est le messager – quelle est la valeur du message lui-même, nous aurons tous à y gagner. Du temps, de la sueur et des larmes.

La liberté de s’exprimer sur le Web est une chose, la liberté de calomnier en est une autre. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », disait Beaumarchais… Certes. Mais à l’ère d’Internet où l’on peut incriminer son voisin en quelques clics, nous avons décidé de notre côté de ne pas céder aux élucubrations puériles et à la malveillance du premier venu, fut-il « bibliothécaire ». Il n’est pas très difficile de tremper sa plume dans l’acide. Il est bien plus difficile de la contenir… Prenant pour exemple M. Marlin-Miecret dans ce post, je voudrais revenir un instant dans cette description du moment, intitulée par nos amis auteurs : « Chroniques marliennes », sur les raisons cachées qui peuvent bien pousser M. Miecret : – à écrire sur Internet sous pseudonyme : « Marlin », « Marlin bleu », « Marlinius », « bibliothécaire »… et peut-être, sans doute, sous d’autres noms, découvrant à marée basse…, – à libérer son fiel sur Franck Daffos écrivain émérite qui fut en son temps un des auteurs de sa propre maison d’édition, dont il faisait non seulement ses choux gras mais aussi la promotion sans aucune réticence, – à chroniquer enfin de façon partiale et partisane le livre d’un auteur, Patrick Berlier, d’une maison d’édition concurrente, auteur qu’il a néanmoins en son temps démarché verbalement afin qu’il écrive pour lui (!), aux éditions « L’œil du Sphinx », APRÈS lui avoir assuré par écrit qu’il avait fait le bon choix avec les éditions Arqa… Ben voyons. (Voir le post de Patrick Berlier #3…). On imagine aisément la chronique de l’inénarrable M. Miecret-Marlinius, si ce même livre de Patrick Berlier avait été publié chez lui, à l’ODS, plutôt qu’aux éditions Arqa ? Serait-il possible d’envisager que cette « critique » d’ouvrage, de ce livre récemment publié par Patrick Berlier, eût pris un tournant très différent et pour ainsi dire « bienveillant », dans la situation contraire ? Je laisserai le soin à nos lecteurs de répondre… Evidemment, quand on est à la fois « marchand de livres », « éditeur » et « chroniqueur » des ouvrages que l’on publie et que l’on vend, c’est somme toute toujours plus facile à gérer, n’est-ce pas ? Car c’est bien le cas de M. Marlinius. Nous allons y revenir avec quelques détails minutieux et la précision qui malheureusement nous caractérise. À vrai dire, quelle raison consciente ou inconsciente pousse M. Miecret-Marlin-Marlin-bleu-Marlinius à déconsidérer systématiquement le travail que nous pouvons faire aux éditions Arqa – l’amabilité entre « confrères » sans doute ?

J’ai fait un rêve… Récemment je me posai la question alors que j’apprenais le décès de Robert Laffont, magnifique éditeur marseillais « monté à la capitale » pour faire aimer les livres qu’il chérissait, éditeur de milliers d’ouvrages, entre autres ceux de la collection noire de ma jeunesse, celle qui nourrissait un imaginaire fraternellement initiatique empli de trésors enfouis du bout du monde, d’îles de Pâques, de géographies sacrées, de sciences hermétiques et de symboles égyptiens à décrypter… J’imaginais disais-je, un Robert Laffont rajeuni et fringant, embrumé de vapeurs de havane après avoir bu son whisky pur malt, un soir givré, à la lune descendante au moment propice où les chats-huants débutent leurs rapines dans les maquis bleutés de sa Provence natale, éclairer une lampe chinoise ouvragée aux motifs calligraphiés suspendue au plafond de son bureau lambrissé aux décors de corvette anglaise, décoré de meubles coloniaux, de murs boisés aux tissus tendus importés de Madras au siècle dernier, ouvrir son portable dernier cri tournant sous Linux, se mettre fébrilement comme un enfant qui s’amuse derrière son clavier d’ordinateur, aller sur son blog : w w w . le blog de robert laffont.fr, et commencer à écrire sans retenue des articles fielleux bien pourraves, sur tout et sur rien, dans le seul but de dézinguer ses confrères éditeurs… C’est là où je me suis réveillé et où j’ai compris le pitoyable spectacle auquel on assistait, tout le surréalisme grotesque et puéril de la situation que nous offrait M. Miecret alias Marlin-Marlinius, alias « le bibliothécaire »…

Lorsque le premier livre des éditions Arqa est sorti en 2004, dans la collection Hermetica : « Jules Bois reporter de l’Occultisme », M. Miecret a contacté très rapidement dans le courant de l’année, l’auteur de ce livre et l’a fait signer aussitôt, pour sa maison d’édition l’OdS, pour un ouvrage intitulé : « Rennes-le-Château, l’Occultisme et les sociétés secrètes » et ce au mépris d’un contrat d’exclusivité déjà signé avec les éditions Arqa. Dont acte. Ce n’est pas le plus important. Nous en reparlerons, le cas échéant. L’ironie de l’histoire ne réside pas totalement dans ce fait incontournable. Il se trouve, et pourquoi finalement ne pas en informer les lecteurs du blog des éditions Arqa, que ce second livre publié à l’OdS possède, ni plus ni moins… 18 pages qui ont été, partiellement ou intégralement (!), copiées-collées (clic droit de la souris…) sur l’ouvrage « Jules Bois reporter de l’Occultisme » précédemment publié aux éditions Arqa. Ce qui pose quand même un problème majeur, et sans aucun doute un cas tout à fait unique dans l’histoire de l’édition contemporaine (1). Pourquoi se gêner ? Cet acte de malveillance caractérisé dans le droit français porte un nom : « le plagiat » et c’est pénal. La responsabilité avérée de son auteur ainsi que par ricochet de l’éditeur est très largement engagée en la matière. M. Marlinius ne pouvait l’ignorer puisqu’il est également libraire à Rennes-le-Château et vendeur de ce même livre. Cet événement circonstancié et inqualifiable s’étant déroulé il y a plus de six années, l’auteur, comme M. Marlin, peuvent sans aucun doute me faire la bonne grâce de considérer que j’ai été « bonne pâte » de ne jamais piper mot d’un tel feuilleton aussi délirant, et très rares en réalité, jusqu’à aujourd’hui, étaient les relations amies, mêmes proches, au courant de cet état de fait.

À l’époque, je m’en étais aussitôt alerté d’ailleurs et, afin d’être très clair, j’avais signalé par écrit en date du 13 mars 2006, cette incongruité fâcheuse et dommageable pour les éditions Arqa, c’est le moins que l’on puisse dire, à M. Miecret-Marlin. Celui-ci n’en eut cure. Fort bien… J’imagine d’ailleurs un jour, pourquoi pas, toucher des royalties sur ce livre publié chez Marlin, ce qui serait, admettons-le, du meilleur comique. Mieux, mais là nous atteignons des sommets encore inégalés dans l’Histoire de l’édition française, dans les mois qui ont suivi l’inénarrable M. Miecret-Marlin, éditeur de l’ODS, qui avait créé un prix littéraire : « le prix Bérenger Saunière » – ça ne s’invente pas – l’a décerné tout bonnement au dit auteur – en 2006 – pour le féliciter d’un tel travail accompli ! Un labeur contenant effectivement une partie non négligeable (18 pages), déjà éditée précédemment, mot à mot, à la virgule près ! Faut vraiment pas manquer d’air… L’autocongratulation poussée à cette extrémité vaut quand même son pesant de cornichons ! Résumons pour nos lecteurs…

Il s’agit donc de créer – en tant qu’éditeur – un prix littéraire et… « se le décerner à soi-même », via ses propres auteurs maison, fallait quand même pouvoir « inventer » ce concept extravagant ! PUIS, oser ensuite le mettre en pratique, ET, surtout, trouver des auteurs sans strictement aucun orgueil, écrivant pour l’OdS, capables d’accepter une telle mascarade ! Vous doutiez de cette possibilité ? Ben non… M. Marlinius-Miecret l’a fait.

… D’ailleurs, signalons au passage que ce même prix « Bérenger Saunière » créé par M. Marlin-Miecret, pour l’année 2009, a été décerné par M. Miecret-Marlin à son propre auteur, le désopilant Buchholtzer-Octonovo, pour son livre (dont Franck Daffos nous a précédemment parlé) et publié, … on vous le donne en mille, à… l’OdS de… M. Miecret-Marlin !

Mais oui… Encore un ! Ce serait vraiment à se poiler si ce n’était pas si triste.

Heureusement qu’au petit matin frais, sur le pré, empli de rosée matutinale, le ridicule ne tire pas à balles réelles.

>Thierry E Garnier – directeur des éditions Arqa] [@ domani

(1) Il s’agit des pages suivantes : 21, 22, 41, 42, 49, 52, 62, 119, 154, 169, 175, 182, 190, 191, 192, 256, 259, 262, qui ont été partiellement ou intégralement recopiées de l’édition princeps publiée chez Arqa.

PS 1 / Je vous conseille aussi, pour tous ceux qui aiment vraiment l’affaire de RLC, de prendre connaissance avec le plus grand intérêt, de tout ce qui est dit dans les moindres détails sur le blog plein de qualité et d’esprit de Philippe Duquesnois, vous y trouverez notamment cette phrase que j’adresse via le créateur de ce blog, à tous ceux qui considèrent que Franck Daffos se « discrédite » en tenant le discours qu’il tient sur le Web, j’espère que ça leur remettra les idées en place.

« Encore une fois sans développer la théorie de Franck Daffos, on peut simplement dire qu’il a réorienté totalement cette affaire, il en a fait une histoire de prêtres, régie par les lois ecclésiastiques et codée selon les traditions de l’Eglise. En plus, il a fait un livre qui contrairement à beaucoup ne reprend pas la liste des 50 précédents ouvrages sur RLC, en fait un résumé de 220 pages, et nous donne une conclusion personnelle de 15 lignes. C’est une œuvre originale. »