Le Blog des éditions Arqa propose aujourd’hui à ces lecteurs, parmi ces 24 lettres inédites de Joséphin Péladan, (voir en illustration), celle du Sâr à Philippe Gilles du Figaro, la date envisagée est celle de l’année 1892. Dans cette lettre, Péladan s’adresse à Philippe Gilles, critique littéraire au Figaro, au sujet de son livre : « La Victoire du mari ». Notons qu’il ajoute le titre de Sâr à sa signature comme il le fait déjà depuis 1890 et que l’on retrouve, en haut et à gauche de son papier à lettres, la « Couronne de Mage » très caractéristique de Joséphin Péladan.

>Arnaud de l’Estoile]

« Joséphin Péladan et la Rose+Croix – Étude historique sur les courants initiatiques rosicruciens à la Belle Epoque autour du Sâr Péladan »

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À paraître prochainement.

En illustration : Portrait inédit de Joséphin Péladan (archives Arcadia) et lettre inédite de Joséphin Péladan à Philippe Gilles du  » Figaro « .

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L’Auteur

Arnaud de l’Estoile est né en France le 13 août 1966 à Vernon dans l’Eure. Il accomplit sa scolarité jusqu’au bac au lycée Saint-Adjutor, situé dans sa ville natale. Puis, effectue un cursus universitaire à Paris et obtient sa Maîtrise d’Histoire Contemporaine à la Sorbonne en 1989 et son D.E.A d’Histoire Moderne et Contemporaine en 1990. L’année suivante, il est diplômé du Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris. Il effectue son service militaire, en tant que scientifique du contingent au Musée de l’Armée. Il débute sa vie professionnelle en tant que consultant, mais, rapidement, il est engagé en décembre 1993 par la Mairie de Paris, en tant qu’historien, afin de s’occuper de la restauration du patrimoine des plaques commémoratives de la Seconde Guerre Mondiale pour le Cinquantenaire de la Libération de Paris, en août 1994. Il continuera sa mission auprès de la Direction des Affaires Culturelles jusqu’en juillet 1996 en étant chargé de la gestion et du suivi du financement des travaux de restauration des plaques commémoratives ainsi que des statues gérées par la Direction des Affaires Culturelles. Il s’occupe aussi du secrétariat de la Commission Permanente des statues, celle-ci gérant la présentation des projets d’aménagement et d’implantation d’œuvres d’art. Parallèlement à ses activités professionnelles, Arnaud de l’Estoile garde intact son goût pour l’histoire et reste en contact avec son directeur de thèse, Jean Tulard. Celui-ci lui propose de rédiger l’article sur les sous-préfets pour son Dictionnaire du Second Empire, publié en 1995. Par ailleurs, historien de l’Occultisme, membre de la Société des Gens de Lettres, son travail de chercheur sur le milieu occultiste de la Belle Epoque a fait l’objet de plusieurs publications notamment les biographies des principaux occultistes de la deuxième moitié du XIXe siècle : Stanislas de Guaita, Papus, Péladan, Éliphas Lévi. De racines normandes et très attaché à cette région dans laquelle il vit, sa belle bibliothèque riche de nombreux volumes lui sert commodément de refuge pour pénétrer les arcanes de l’Histoire. Ses recherches récentes sur la Tradition Hermétique s’orientent aussi bien vers les courants qui traversèrent le XIXe siècle, ses hommes, ses idées – période riche en révélations de toutes sortes – que vers la dimension opérative de l’Occultisme, autour de la Magie pratique, la Kabbale et l’Alchimie. Amoureux des belles lettres, l’auteur emprunte avec talent dans ses différents ouvrages une voie ouverte par bien d’autres que lui mais, avec constance, tel le laboureur creusant son sillon, la charrue bien tenue de main de maître, Arnaud rend compte aussi de la filiation de l’œuvre, le regard bleu posément tourné vers l’étoile.

>[Les éditions Arqa]