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Franck DAFFOS – INTERVIEW

Au cours de ces trois dernières années, de juillet 2011 à cette fin de trimestre 2014, le chercheur Franck Daffos, auteur et chercheur bien connu du milieu castelrennais, a désiré volontairement rester en retrait de toute publication, sur le web ou en édition de livres. Cette interview en forme de mise au point est donc la première, après son dernier livre publié avec Didier Hericart de Thury, « L’Or de Rennes – Quand Poussin et Teniers donnent la clef de Rennes-le-Château ».

Pour la nouvelle édition revue et augmentée et cette nouvelle présentation chez Arqa de ses deux premiers livres « Le secret dérobé » et le « Puzzle reconstitué », Franck Daffos a bien voulu répondre en détails à nos différentes questions dans le cadre de cette interview pour les « Chroniques de Mars ». Un entretien sans concession où Franck Daffos revient sur ses travaux de recherches anciens et livre pour tous nos lecteurs une partie de ses nouvelles découvertes, révélations étonnantes, et à venir, qui devraient attiser la curiosité de plus d’un chercheur…

Les Chroniques de Mars No 15.
INTERVIEW de F. Daffos, propos recueillis par T. E. Garnier.

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… suite de l’interview de Franck Daffos.

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Franck DAFFOS // (…) C’est ainsi que s’est dévoilée sous nos yeux ébahis la véritable composition de l’incommensurable trésor amassé d’abord par les Volques Tectosages, puis par les Wisigoths et enfin par les Templiers au retour des Croisades, la cause de la renonciation du pape Célestin V (en 1294, date fatidique !) et de sa mort, la véritable cause de l’arrestation des Templiers, la date d’un tremblement de terre qui ouvrit une faille entre une entrée condamnée par les Templiers en 1294 et une certaine nécropole royale wisigothique, et par laquelle se faufila en 1645 un jeune berger de 15 ans du nom d’Ignace Paris, la date exacte de sa mort, ce que firent ensuite Pavillon, Fouquet, et surtout de Valbelle aux ordres de Louis XIV (une infamie !).

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Nous est également expliquée l’extraordinaire histoire du Masque de Fer, nous révélant où se trouve vraiment enterré Nicolas Fouquet, ainsi que la véritable cause de son arrestation, puis la date réelle de sa mort, véritable tromperie à Louis XIV et à l’Histoire qui fit la fortune de son geôlier Saint-Mars aux ordres de Louvois. Idem pour la date exacte de la découverte de la crypte sous N-D de Marceille, donc d’une partie du trésor avec ces fameux documents explicatifs (1) par le chanoine Gaudéric Mèche, du voyage de son successeur Henri Gasc à Madrid pour aller voir le tableau de Teniers auquel il ne comprit rien, et du passage de relais de Gasc au supérieur des Lazaristes Léopold Vannier qui détacha alors de Saint Sulpice à Paris une jeune recrue du nom de Jean Jourde, lequel s’attela dès 1880 à la composition des parchemins puis au reste …

Entre autres choses, nous sont également communiquées les tailles exactes de Jourde, Boudet et Vannier, ce qui n’est pas sans importance pour notre histoire (pour cause de passage étroit), la date exacte de la compréhension du Teniers à Madrid par Jourde, et ainsi, tout au long d’un grand nombre de pages (2), l’extraordinaire mode de fonctionnement de ce tableau composé en sous main par le janséniste Antoine Arnauld (grand ami de Louis du Vaucel, et un temps disciple à Port-Royal de Blaise Pascal) et sa résonance à la fameuse « pierre de trou ».

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On apprend ainsi la date exacte (3) de la découverte de la cache du Razès par ces trois prêtres, et surtout le récit de leur exploration souterraine méticuleusement métrée par Jourde (facile puisqu’il était arpenteur !) avec la date de la fermeture définitive de la cache après avoir inventorié tout (4) et surtout tous (5) ce qui restaient …

Le plus émouvant pour moi, puisque confirmant toutes mes hypothèses, étant certainement le vibrant hommage que rend Jourde à tous ses prédécesseurs et notamment, dans les toutes dernières pages du livre, à son supérieur Léopold Vannier sans « la haute intelligence » (je cite) duquel rien n’aurait été possible. Ainsi la retranscription des révélations cachées de Jourde dans le Boudet nous a entraînés sur des pistes passionnantes …

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Notamment sur le déroulement de la construction du château de Versailles, et plus particulièrement la célèbre galerie des Glaces, imposée dés 1678 par Louis XIV à son architecte Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), soit à peine quelques mois après la disparition à Alet de Mgr Pavillon et la prise de fonction de Mgr de Valbelle. C’est en effet grâce à ces deux personnages (en leurs mémoires !) que nous avons pu retrouver la preuve incontestable que Versailles fut bien, en majeure partie, financé par l’or du Razès.

Pour comprendre ce qu’il s’est passé, il faut posséder un rarissime petit fascicule sans auteur apparent mais attribué au commanditaire du tableau de Teniers, Louis du Vaucel (1641-1715), expliquant comment un certain Jean Dagen, alors théologal de Mgr Pavillon à Alet trahit ce dernier en 1659 au profit de Mgr François Fouquet, en échange du vicariat général de son archevêché de Narbonne, donnant ainsi à ce dernier les moyens d’intenter et de gagner un procès plaidé aux Etats du Languedoc qui allait lui octroyer la main mise sur Limoux et Notre Dame de Marceille, et comment ce Dagen sur ordre de Colbert se mit ensuite au service de Mgr Valbelle, donc du roi, dès l’arrivée du prélat à Alet, dégageant ainsi, par sa connaissance du lieu du dépôt, des sommes astronomiques qui allaient permettre de grands travaux à Versailles.


Chroniques de Mars //
C’est donc à cette époque – principalement – que le trésor fut pillé ?


Franck DAFFOS //
Oui, exactement, c’est en fait à cette époque que le trésor fut littéralement pillé, ce à quoi Mgr Nicolas Pavillon s’était toujours opposé et qui lui valut tant de déboires, et que des quantités énormes d’or (et hélas d’autres choses) furent, sur ordre du roi, fondues sur place pour être transportées et permettre le financement de Versailles.

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Lorsqu’on fouille l’historique de la construction de Versailles, en effet, on ne peut-être qu’étonné par le casse-tête que fut la réalisation à l’époque de la galerie des Glaces : l’architecte Mansart dut utiliser la terrasse laissée par son prédécesseur Le Vau entre les deux Grands Appartements du roi et de la reine au premier étage du château, dans le corps principal côté jardins.

Mais pour arriver aux dimensions imposées par le roi (mémoires de l’architecte), il se vit obligé, pour arriver à la longueur de 73 m, d’amputer les appartements royaux pour chacun de deux cabinets. Comme il restait de la place il créa de part et d’autre de la Galerie, un Salon de la Paix et un Salon de la Guerre, véritables anachronismes architecturaux alors qu’il aurait été bien plus logique de laisser la Galerie courir jusqu’aux extrémités du corps de bâtiment et ainsi la doter d’une triple exposition.

Mais ce n’est pas tout : si sa largeur de 10 m ne posa aucun problème particulier, à part bien entendu la redistribution totale de l’étage, sa hauteur imposée de 12 m obligea à refaire et rehausser en plein cintre toutes les fenêtres du premier étage, et comme ce n’était pas suffisant, il fallut empiéter sur l’étage supérieur sans en changer l’ornementation en façade, ce qui en fait depuis un étage factice, ses fenêtres ne donnant que sur les charpentes des voûtes en bois de la galerie des glaces et de ses deux salons adjacents (6).

Tout cela n’était certes pas sans raison !

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Pour aider à comprendre, je me dois d’ajouter que là où l’Histoire reste muette, les chiffres parlent : si l’on s’en tient stricto sensu au coût de la construction de Versailles, les deux années où furent englouties les sommes les plus faramineuses restent, et de loin, 1679 et 1680, période de la construction de la galerie des Glaces et durant laquelle Mgr de Valbelle « tenait » le diocèse d’Alet, avec respectivement 4 279 854 et 4 596 058 livres (7), soit par exemple dix fois plus qu’en 1673 ou en 1699.

Pour bien fixer les équivalences et donner une idée des sommes colossales qui furent ces années là englouties à Versailles, il suffit de se remémorer qu’en 1672, alors en exil à Alençon, Mgr François Fouquet offrit aux Jésuites un très bel hôtel particulier avec parc au centre de cette ville pour la somme déjà rondelette de 15 000 livres (8)…


Chroniques de Mars //
Laissons Versailles pour le moment…, tu as aussi, entre autres, travaillé ces derniers temps sur l’œuvre de Maurice Leblanc…Peux-tu nous parler de tes recherches sur le sujet ?


Franck DAFFOS //
Lorsque l’on se passionne pour les mystères du Razès, comment ne pas être imprégnés de leur évidente dimension romanesque en imaginant quel souffle puissant, même en restant au plus près de la vérité historique, ils pourraient amener à bon nombre d’émérites romanciers ? C’est déjà oublier que parmi les plus célèbres, puisant leur inspiration au contact même des principaux protagonistes du mystère, certains ne nous avaient pas attendus …

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Il en est ainsi de Jules Verne (9), et surtout de Maurice Leblanc, créateur de l’inoubliable gentleman- cambrioleur, Arsène Lupin. Jules Verne (1828-1905), acquit fortune et notoriété grâce à ses célèbres « Voyages Extraordinaires » publiés d’abord en feuilleton (10) chez l’éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886). Jeune marié en 1857, le hasard lui fait louer un logement à Paris, rue de Sèvres, juste à côté de l’implantation historique de la direction des Lazaristes, sise au numéro 95 (11). Il se lie alors d’amitié avec une jeune recrue de cette congrégation du nom de Léopold Vannier à qui il rendra d’ailleurs un vibrant hommage dans le premier opus de ses Voyages Extraordinaires : « Cinq semaines en ballon », qui fut publié en 1863 et lui amena la consécration. Dans un épisode de cette fiction en effet, des explorateurs qui survolent l’Afrique en ballon, sauvent momentanément la vie à un jeune Lazariste en le tirant des griffes de populations hostiles. Avant de rendre son dernier soupir dans la nacelle, ce prêtre de la Mission se présentera comme étant natif « du village d’Aradon, en Bretagne, en plein Morbihan ». Or Aradon (12) n’est qu’une banlieue de la ville de Vannes, subtil moyen pour désigner son ami Vannier.

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D’ailleurs Jules Verne restera fidèle toute sa vie aux Lazaristes, allant même jusqu’à les favoriser lorsqu’il fut devenu conseiller municipal d’Amiens au soir de sa vie. Tout porte à croire en effet qu’il fit partie de l’Archiconfrérie de la Sainte Agonie de Notre Seigneur Jésus-Christ fondée en 1862 par le Lazariste Antoine Nicolle, l’un des prédécesseurs de Jean Jourde à la direction de Montolieu.

C’est ainsi que Verne émailla son œuvre de quelques références issues du Razès, donnant par exemple le nom de Bugarach à un de ses héros, capitaine de surcroît, dans Clovis Dardentor, paru en 1896. Il existe aussi bien entendu dans ses écrits bien d’autres curiosités renvoyant à notre énigme, mais il semble qu’avec lui on ait d’abord simplement posé les prémices d’une approche romanesque qui va être ensuite poussée à la perfection avec Maurice Leblanc.

Pourtant, clin d’œil inattendu du hasard, c’est principalement dans La Jangada, un de ses romans publiés en feuilleton durant l’année 1881 dans le Magasin d’éducation et de récréation que Jean Jourde puisa la méthode pour confectionner le fameux grand parchemin. Cela, il y a déjà longtemps que notre ami le très sympathique Philemon, alias Philippe Duquesnois, nous l’a démontré …

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Mais nous tutoyons enfin le sublime avec un autre écrivain, comme lui rompu à l’harassant exercice du feuilleton romancé : Maurice Leblanc, bien plus au fait, même à son corps défendant, des secrets du Razès, et pour cause !

Maurice Leblanc (1864-1941), fils d’armateur comme Jules Verne, s’essaya d’abord dans la carrière littéraire au roman psychologique, mais sans grand succès. C’est sa rencontre avec l’éditeur Pierre Lafitte au début des années 1900 qui le propulsa sur le devant de la scène, principalement avec la publication en 1905, d’abord en feuilleton dans la revue mensuelle Je sais tout, d’une anodine nouvelle prévue comme devant rester sans suite, L’arrestation d’Arsène Lupin, mais qui, devant l’extraordinaire succès remporté, devait initier une des sagas les plus populaires de la littérature romanesque française.

Durant l’été 1906 donc, Maurice Leblanc savoure dans sa chère Normandie le succès enfin arrivé auprès de sa sœur cadette Georgette (1869-1941), comédienne de théâtre en vogue à l’époque, accompagnée de son amant Maurice Maeterlinck (1862-1949), écrivain belge francophone de grand renom puisque bientôt prix Nobel de littérature …

… Je n’en dirai pas plus sur Maurice Leblanc et les liens avérés, découverts depuis peu, qui l’ont depuis la première aventure d’Arsène Lupin définitivement lié, sans qu’il en ait maîtrisé tous les arcanes, au secret du Razès.

Ce sont pourtant bien ces mêmes attaches qui expliquent que le soir de la première représentation de sa pièce Arsène Lupin, mi-mars 1930 au théâtre du Gymnase à Paris, au désespoir de sa famille et de ses amis, son fauteuil resta désespérément vide. Il venait précipitamment de partir pour le sud de la France. Nul ne sait où il se rendit dans l’urgence, sauf … Petit indice… Maurice Leblanc, après avoir été un passionné de bicyclette, fut un fou d’automobile. Il possédait alors une puissante conduite intérieure Panhard-Levassor … et un chauffeur…

Chroniques de Mars // Passionnant… ! « Cap au Sud ! » alors… Peux-tu nous en dire plus ?

Franck DAFFOS // Un irritant exemple concernant Maurice Leblanc, juste en guise d’amuse-gueule : le titre de son chef d’œuvre, L’aiguille creuse, lui fut imposé, il le confesse volontiers. On sait en effet qu’il répéta souvent (13) à qui voulait l’entendre mais sans jamais pouvoir l’expliquer (et pour cause !) que « l’accouplement énigmatique de ces mots a défié d’innombrables oedipes (14) ». Il avoua même « avoir eu le titre, donc le principal de l’énigme dès 1906 », mais refusa toujours de dire « comment lui était venue l’idée de génie de creuser l’aiguille d’Etretat (qui n’est qu’une transposition en pays de Caux d’un secteur du Razès) pour en faire la demeure de Lupin » (15).

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Le point d’orgue du roman est la découverte par le héros d’un singulier cryptogramme qui, après maintes péripéties, va donner la clef de l’aiguille creuse d’Etretat, chère à Leblanc, mais aussi, sans que ce dernier ne s’en doute le moins du monde, associé au titre du livre qui lui avait été imposé, celle de l’accès avec une hallucinante précision au trésor du Razès (16) …

Un détail aurait pourtant dû depuis longtemps semer le doute chez nos fins limiers de RLC, le chiffre 357 à la fin de l’avant dernière ligne : le nombre exact de glaces voulues par Louis XIV dans sa galerie des Glaces à Versailles, ce qui imposa la reconstruction totale d’une partie du château !

Ce n’est évidemment pas fortuit…

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Chroniques de Mars // Y a-t-il encore d’autres découvertes de ta part…, sur Boudet par exemple ? Sur le Teniers aussi que vous avez mis à jour ?

Franck DAFFOS // Concernant nos recherches, on pourrait également expliquer comment un simple IHS voulu par Mgr Pavillon puis « revisité » avec génie par son ancien bras droit Louis du Vaucel a donné l’un des plus fabuleux jeux de piste de tous les temps, se finissant presque deux siècles après sa mort par l’incrustation sur le mur de son presbytère par l’abbé Boudet d’une tête ôtée d’un menhir (avec une extraordinaire dédicace codée), et pourquoi ce dernier fit également ériger un curieux, quoique parlant, calvaire sur sa paroisse (17). A propos de calvaire, celui du prédécesseur de Boudet à RLB, l’abbé Vié, a aussi livré tous ses secrets, ainsi que la tombe de Boudet et une certaine autre tombe du cimetière de RLB, voulues par Jourde, si simple quand on y pense, malgré là aussi une extrême précision !

Bien entendu à marcher ainsi à contrario, il est également très facile d’expliquer toute la décoration de l’église de RLC conçue par Jourde (18) ainsi que le domaine. Ah ! Rennes-le-Château ! Rien que la phrase inscrite au fronton de l’entrée du presbytère, « La maison du pasteur est la maison de tous » établie grâce à un codage d’équivalences mathématiques (le même que dans La vraie langue celtique), prouve parfaitement que celui qui l’a composée connaissait parfaitement l’entrée découverte par le berger Paris !

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Concernant nos principales découvertes depuis l’été 2011, je pourrais également parler des Croisades et du mythique siège de Saint Jean d’Acre en 1291, et plus particulièrement d’un épisode singulier qui s’y déroula et qui fut totalement inconnu des historiens officiels, mais pieusement conservé par les scripteurs d’un certain ordre monastique qui établirent à la fin du quatorzième siècle une très riche enluminure retrouvée il y a deux ans aux Archives Nationales par un de nos proches, et qui explique si bien ce que firent certains Templiers durant la fatidique année 1294 dans la Haute Vallée de l’Aude …

A propos de cette date de 1294, je pourrais également ajouter que d’autres amitiés bien placées au musée du Louvre à Paris nous ont permis, privilège rare à présent, d’admirer à loisir en fin d’année dernière l’original du Teniers au musée du Prado à Madrid :

Le tableau a bien été expertisé avant notre venue, et la date 1294 validée par les experts, même si certains qui en ont à présent la charge se sont à un moment posé la question d’un numéro de collection. Il est à noter que… ce tableau n’est plus visible actuellement ! … et qu’il n’est en outre plus possible d’en obtenir un ektachrome… (Comme Didier avait pu le faire en son temps… ! Ektachrome délivré à l’époque par le Prado en Haute Définition… Nous conservons le nôtre très précieusement…). Le Prado vient pourtant de choisir ce tableau pour… un important tirage de cartes postales destinées à promouvoir le musée … !

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Un voyage donc vraiment très sympathique à Madrid, qui plus est couronné par la preuve de la présence de Jean Jourde chez ses homologues madrilènes en fin d’année 1884, sachant qu’à l’époque les Lazaristes étaient installés à l’angle du Prado, juste de l’autre côté de la rue …

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Et il y aurait bien d’autres choses à dévoiler, encore plus passionnantes et étonnantes, mais je préfère m’en tenir là… Pour conclure provisoirement, si nous devions avec Didier résumer ces dernières années de recherches, nous dirions sans nul doute qu’elles furent, et de très loin s’agissant des deux dernières, les plus enthousiasmantes et les plus fertiles de toutes… !

Chroniques de Mars // A suivre donc…


Les Chroniques de Mars © – numéro 15, novembre 2014 – Entretien avec Franck Daffos #2

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1 – Qui furent déposés sur place par Louis du Vaucel au tout début des années 1700.

2 – Poussin n’intéresse que très modérément Jourde puisqu’il ne donne pas l’entrée du dépôt. Par contre il use d’un incroyable subterfuge pour nous dévoiler le fabuleux dessin géométrique inventé par les Wisigoths et réactualisé par Blaise Pascal qu’il génère.

3 – Quasi simultanée à l’arrivée de Saunière à RLC, On voit bien que ce dernier n’a rien à voir avec cette découverte !

4 – Reliques, archives et papyrus …

5 – En fait une galerie à peine croyable de célébrités… Mais désolé pour certains, aucune trace de Jésus Christ ou de Marie-Madeleine…

6 – Versailles, Jean-Marie Pérouse de Montclos, édition Place des Victoires, Paris 1996, page 98.

7 – Versailles le chantier de Louis XIV, Frederic Tiberghien, Perrin 2002, page 6 des annexes.

8 – Un frère de Nicolas Fouquet : François Archevêque de Narbonne, Louis Duval, 1894.

9 – Des rebondissements, grâce aux éditions Arqa, sont d’ailleurs à attendre très prochainement dans ce domaine justement…

10 – Les auteurs étaient alors payés à la ligne, ce qui explique bien des longueurs chez Verne.

11 – L’information ne manque d’ailleurs pas de sel.

12 – Aradon en breton et Arradon en français.

13 – Jules Verne, initié et initiateur, Michel Lamy, Payot Paris 1984, page 164.

14 – Œdipe est un héros de la mythologie grecque connu pour avoir résolu l’énigme du Sphinx.

15 – Maurice Leblanc, Arsène Lupin malgré lui, Jacques Derouard, librairie Séguier, 1989, pages 277, 304 &305.

16 – Il est amusant de savoir que nous arrivons au même résultat avec la célèbre pierre ALCOR de La comtesse de Gagliostro.

17 – La compréhension du pourquoi de ce calvaire est pourtant enfantine ,,,

18 – A notre grand étonnement, personne ne semble s’être souvenu que l’église de RLC était l’illustration de La vraie langue celtique. Mais plus que cela, elle a en fait été génialement conçue pour être le mode d’emploi illustré du tableau de Teniers …

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