À Rennes-le-Château, un vitrail de l’église sort de l’ombre ! Parmi tous les vitraux de ce « monument touristique » qu’est devenu notre église à mystères, il y en avait un qui restait (presque) caché et n’était accessible qu’à de rares initiés. Il s’agit du vitrail de la sacristie, belle œuvre du vitrailliste Henri Feur représentant une crucifixion. Mais les temps changent, et désormais même la sacristie devient occasionnellement accessible au grand public. J’ai donc eu l’opportunité de voir et de photographier sous toutes ses coutures ce beau « crucifiement » à quatre personnages : Jésus, Marie, Jean et Marie-Madeleine, mise en exergue comme souvent dans le Sud de la France, et comme il se doit dans cette église qui lui est consacrée. Découvrez toutes les facettes de cette oeuvre dans l’étude que je lui consacre sur le site de l’ABC de RLC. http://abc-de-rlc.org/ Vous apprendrez ainsi comment a évolué la représentation du supplice de Jésus dans l’art chrétien au cours des siècles, quelles techniques académiques a employé Henri Feur dans la composition harmonieuse de son vitrail, et vous pourrez observer tous les détails non dévoilés jusqu’alors, comme l’emploi de fleurs de la passion ou passiflores, symboles évidents de la passion du Christ, dans la frise florale entourant la scène. Et de la lumière viendra la lumière ! Ils sont toujours en ligne, redécouvrez mes anciens articles : les liens entre « le Château des Carpathes » de Jules Verne et Rennes-le-Château, et l’analyse de la correspondance entre Peiresc et l’énigmatique Dom Polycarpe de la Rivière. >[Patrick Berlier]