« Sur un blog on peut écrire n’importe quoi », nous dit José Bové, le sniper du Larzac… À partir de cette amusante formule lapidaire que nous prenons aussi pour nous – évidemment – nous allons tenter dans les jours prochains quelques modestes commentaires en forme de réponses très largement détaillées à un certain M. Marlin-Miecret « bibliothécaire », qui régulièrement se permet de décocher un coup de pied de l’âne à notre société d’édition, dès que nous sortons un ouvrage consacré à Rennes-le-Château. Pourquoi se gêner, mais aussi pourquoi cette bile ? Nous allons l’expliquer. D’une certaine manière, un blog, journal de bord à l’usage des internautes, lorsqu’il est mal compris et mal assimilé se trouve être pour son auteur « masturbateur », comme aurait dit Duchamp, l’expression écrite, la plupart du temps mal acceptée, d’un ego surdimensionné apte à faire savoir au village mondial que l’on EXISTE vraiment, « que l’on en sait des choses » et que – surtout – il est important de faire partager son savoir à tous… C’est-à-dire en priorité à son voisin de palier, à quelques amis choisis juste-là pour cirer les pompes, béats d’admiration, et aux quelques surfeurs noctambules qui viennent jusqu’à lui, par hasard, par le biais de moteurs de recherches… Cette forme d’existence atrophiée que l’on se donne à soi-même – comme un reflet du miroir de la sorcière de Blanche Neige – vous persuade bien vite que vous vous trouvez au centre du monde, alors que vous n’êtes en réalité qu’au centre de votre propre blog… Blog que vous façonnez d’ailleurs à votre propre image… Lorsque l’on n’écrit pas sous pseudonyme, dans le meilleur des cas, un blog peut également servir, rappelons-le, à échanger, partager dans l’amitié les informations que l’on aime, dans la convivialité, la culture, le respect des choses des êtres et des autres et ce, sans pour autant tomber dans la malfaisance, le fiel, la malséance, l’impolitesse, l’inaptitude, la jalousie, la débilité, j’en passe et des plus abjectes… Il semblerait pour le coup que cette fois-ci notre cher « confrère » Marlin (Philippe) de la maison d’édition « L’œil du Sphinx », ait poussé le « bouchon » un peu trop loin…, puisqu’il vient une fois de plus par son intervention et sa présentation peu qualifiable d’un livre que nous venons de sortir aux éditions Arqa et dont il se pique de faire une soi-disant « chronique », sous couvert d’anonymat, puisque son véritable nom est Miecret et non pas Marlin, sur son blog, sobrement intitulé « le bibliothécaire ». Je suppose qu’il a voulu dire « le bibliophile »… ? C’est-à-dire quelqu’un qui aime les livres, les choit et les collectionne, parce que sinon on ne comprend pas vraiment très bien ce que ce terme de « bibliothécaire » vient faire ici, puisque ce mot selon la langue française : « Bibliothécaire : subst. masc. Personne responsable de la gestion et de l’administration d’une bibliothèque publique ou privée. Bibliothécaire en chef, adjoint, stagiaire (…) », a une définition bien précise et surtout une fonction érudite couronnée d’un diplôme d’Etat, équivalent à un Bac + 4, ce qui n’est quand même pas rien… Passons sur cette incohérence qui en dit long sur le personnage…, il semblerait, disions-nous que cette fois-ci, une de plus, M. Marlin-Miecret, nous fasse plus bête que nous sommes… Nous allons donc pour les lecteurs de notre Blog, qui sont un peu plus nombreux chaque jour et à qui nous avons aussi des comptes à rendre, avoir la possibilité de donner, j’allais dire enfin, un « autre » éclairage, un « autre » son de cloche – le nôtre – sur ce personnage qui commence véritablement à me chauffer les oreilles et ce depuis pas mal de temps. À une époque où le journal « L’Équipe » est capable de titrer à la une : « Va te faire enculer, sale fils de pute ! » et ou un président de la République française se permet d’interpeller un de ses concitoyens en lui lâchant un : « Casse-toi pauvre con ! », on a l’impression que le respect, la tolérance, la confraternité se réduisent un peu plus chaque jour vers une zone de non-droit où tout un chacun sous couvert d’anonymat fréquemment, le plus souvent sur un Blog, mais partout de plus en plus ouvertement, se permet, grâce à la liberté accordée à l’internaute, d’exprimer tout son fiel comme le poulpe son encre. Comme je l’écrivais le 17 janvier dernier sur ce même site Internet : « Ce blog permettra aux auteurs des éditions de venir s’exprimer, ici, en toute liberté, sans tabou ni contrainte, pour faire connaître leur humeur du moment (…), et quand certains de ces auteurs ne sont pas ménagés sur le Net par la critique, de pseudo « historiens » ou de soi-disant « chroniqueurs », le Blog des éditions permettra à ses auteurs, avec éloquence, sans censure, de répondre ainsi aux imprécateurs aux petits pieds… Un outil d’information donc, de communication, mais aussi de totale liberté, sans polémique, mais avec beaucoup plus que des certitudes – des convictions ! Le fanatisme et l’intolérance – sans parler de la bêtise – mènent sans conteste à la ruine des hommes, mais l’indignité devant l’absence de répartie devient, à l’usage, de la trahison devant les lettres. » C’est exactement de cela que nous parlons aujourd’hui et nous allons donc appliquer notre profession de foi à la Lettre, c’est-à-dire en posant religieusement les points sur les i et les barres sur les T. Messieurs Patrick Berlier, Franck Daffos, et moi-même en tant que responsable des éditions Arqa, tous trois mis en cause dans le billet de l’inénarrable M. Marlin, se feront un plaisir partagé de lui répondre dans les prochains jours sur ce même blog car, parfois, à l’insuffisance caractérisée mais surtout à la suffisance affichée il s’agit aussi de donner un écho parfaitement équitable que les vuvuzelas du Net auront très peu de chance d’altérer. Bien au contraire, c’est sans doute ces mêmes trompettes qui risquent d’en faire une sacrée renommée. Moralité – Quand on décide d’ouvrir le ventilateur à m. il ne faut pas ensuite se retrouver tout étonné d’en être éclaboussé… Thierry E Garnier – directeur des éditions Arqa] [@ suivre
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