En réalité, les initiés savent que cette appellation « bouchon lyonnais » sert à désigner l’un de ces sympathiques petits restaurants typiques qui fleurissent entre Rhône et Saône. Même si certains ne sont que des miroirs aux alouettes, il en subsiste d’authentiques où brillent les reflets d’une tradition culinaire de terroir, roborative et néanmoins goûteuse. Je suis flatté de la comparaison : mon petit livre, nourriture pour l’esprit, évoquerait donc les salades de pieds, les gâteaux de foies de volailles, les quenelles de brochets, les tabliers de sapeur, les tartes aux pralines, et autres lyonnaiseries, régals pour les papilles que l’on peut déguster dans ces établissements ? M. Philippe Marlin est décidément un fin gastronome, lui qui a fait d’un certain restaurant de Couiza, réputé pour ses spécialités… savoyardes, le fief de ses expéditions audoises…
« Patrick Berlier, spécialiste bien connu du Mont Pilat » : oui, et c’est à ce titre qu’en mai 2007 j’avais accueilli M. Philippe Marlin (Miecret) pour lui faire découvrir cette région et l’emmener, embarquant pour l’occasion à bord de sa Jaguar X Type noire, dans tous les lieux qu’aurait pu fréquenter… l’abbé Saunière. Une Jaguar dans le Pilat ! On en parle encore dans les chaumières… La photo illustrant le post de M. Marlin, le fameux tableau Marie-Madeleine du Pilat, fut prise par ce dernier lors de la visite de la chapelle Sainte-Madeleine, où je l’emmenai et où un cliché du tableau volé est exposé… Comme quoi, comme l’on dit en Provence : « fait du bien à Bertrand… ».
PS 1 // Pour les internautes et les lecteurs du blog des éditions Arqa qui désireraient se faire une idée de ce qu’est une présentation honnête d’un livre lorsqu’il est chroniqué avec impartialité et avec au moins les informations les plus élémentaires et convenues, vous pouvez vous rendre sur le site de M. Johan Netchacovitch : « la gazette de Rennes-le-Château », pour plus d’informations. Comme le dit Marlin : « chacun jugera… », et surtout pourra comparer les informations données et le style approprié, dans les deux cas…
PS 2 // Il s’agit d’un usage partagé par la profession et non pas d’une règle absolue, mais parmi tous les critiques de livres qui se respectent, de la presse écrite mais aussi du Web, à défaut de numéro d’ISBN du livre, il est de coutume lorsque l’on critique honnêtement un ouvrage d’en donner au moins le titre exact, le prix, le nombre de pages, signaler le cahier iconographique ou les illustrations, s’il y a lieu, d’en présenter la couverture assorti de sa critique qui, mais est-il besoin de le signaler, doit rendre compte, même sommairement, de la nature du livre dans ses diverses composantes, avec parti pris certes, mais sans fiel inutile, ni attaque personnelle comme celle que l’on peut constater dans les propos de M. Miecret à l’égard de M. Franck Daffos. Que dire alors quand le chroniqueur est un prétendu « bibliothécaire », qui ne répond même pas au minimum de ces critères que nous venons d’évoquer ? Par ailleurs, l’usage partagé sur le Web (Cf. le Blog de Pierre Assouline pour exemple, mais n’est pas Pierre Assouline qui veut, ça c’est sûr), est de mettre au moins un lien url, vers un site marchand quel qu’il soit ou vers le site de l’éditeur pour plus d’informations, où l’on peut trouver ledit livre. Mais il faut croire que M. Marlin ignore ce minimum de correction élémentaire accordé pourtant par tous les professionnels du livre.