… Ou un JEU qui n’en est plus un et ou l’emblème de la FORTUNE nous amène sur une curieuse piste au trésor…, encore jamais explorée, et qui aurait à voir grâce à certains « reflets », comme dirait Patrick Berlier, avec une affaire audoise bien connue… Lors de nos recherches effectuées sur une famille très respectable de la Renaissance italienne nous avions découvert de façon cryptée l’emblème de la Méduse qui n’est rien d’autre, par association d’idée, symboliquement, comme cela se pratiquait alors à l’époque et comme nous l’indique Grasset d’Orcet, une référence au bouclier de Pallas autre symbole de la Fortune… Nous aurions pu en rester là mais notre curiosité et la chance en avaient décidé autrement…! Je découvris également en faisant des recherches sur la symbolique de « l’Hypnerotomachia Poliphili » ou « Songe de Poliphile » imprimé à Venise en décembre 1499 par Alde Manuce, et vraisemblablement écrit par Francesco Colonna, (à découvrir plutôt dans sa seconde édition ou édition française), qu’il existait des éléments probants permettant de faire un lien factuel avec d’autres lieux bien réels, je décidais donc d’aller prospecter in situ un peu de cet or fin en quelques régions d’Occitanie et même un peu plus loin… me documentais sur les représentations iconographiques qui existaient, notamment sur l’allégorie de la Fortune et finis par obtenir quelque chose de passionnant et surtout d’antérieur à l’édition du « Songe » lui-même.
Je repris alors mes chères études et découvris bientôt qu’il existait un lien évident entre ces symboles, sur lesquels je travaillais, ce nouveau lieu que nous venons d’explorer avec l’Enigme de Thot, Marguerite d’Autriche et Philibert le Beau de Savoie… Je constatais que sur le tombeau de Marguerite d’Autriche (en Rhône-Alpes, en ancienne Burgondie, à Bourg-en-Bresse exactement, au monastère royal de Brou), se trouvent nombre de références très explicites quant à la détention d’un secret bien gardé par de nombreux initiés de la Renaissance, du Moyen Âge, et sans doute avant… celui-là même de la « Fortune ». Au Monastère royal de Brou construit entre 1506 et 1532, se trouve le tombeau de Marguerite d’Autriche, (dont le grand père fut Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne et grand-maître de L’Ordre de la Toison d’Or) ; la chapelle de Brou comporte une multitude d’ANGES, et une crédence « FORTUNE-INFORTUNE » que nous avons déjà décrite : la Fortune et ses emblèmes étaient en effet le « mot de passe » de la très fameuse Société Angélique du lyonnais Nicolas de Langes, (cf. les Gouliards ou clercs vacants de l’ordre de Golia et leurs chants « Carmina Burana » qui contiennent le fameux chant « Ô Fortuna »), chant qui sera d’ailleurs repris par des descendants bien mystérieux…
>[Sébastien Joly © Blog Arqa ed. #1]