Il y a quoi ? Cinq jours : tu ne savais pas plus que moi qu’on se demandait où avait disparu le pétrole résultant de l’explosion de la plate-forme de la British Petroleum dans le Golfe du Mexique… Comme moi (peut-être), tu as découvert cette information capitale reléguée à la fin des infos télémenteuses, coincée entre deux chiens écrasés ; et sans que le présentateur-tatrice ne s’en émeuve très particulièrement. Il avait même l’air de vouloir s’en débarrasser très rapidement : ce qu’il fit. L’information était pourtant hénaurme. Guère plus le lendemain où on apprenait (à moins que ce ne fut le surlendemain) que BP avait enfin bétonné le trou (Ah, le gluon du trou ! Merci Monsieur Téléchat)… Alors, tu va creuser sur le Net. Et tu apprends là qu’en fait, il y avait déjà une semaine qu’on se demandait où était passée la « marée noire » (on en est donc, en gros, à 12 jours). Tiens, tiens… On a bien un peu plus de 1000 km de côtes souillés, mais à peine 50 plages fermées sur 250 (pour mauvaise qualité de l’eau), 500 tortues mortes (dont seulement 17 étaient « visiblement recouvertes de pétrole » : c’est à remarquer) mais 180 sauvées (bientôt 350), 700 nids des mêmes, contenant 70.000 œufs, vont être transportés du golfe du Mexique à la côte Atlantique de la Floride. Pour le géologue Ed Owens, engagé par BP pour aider à organiser la protection des rivages, il ne faut pas s’alarmer : les marécages, partie la plus sensible en termes de bio-équilibre, devraient avoir récupéré d’ici quelques mois…
Entre 400 et 720 millions de litres se seraient déversés dans la mer entre l’explosion de la plateforme « Deepwater Horizon », le 20 avril, et la pose de « l’entonnoir » sur la fuite le 15 juillet. Pour tomber ensuite, et quand même, à 9.000 litres quotidiens. Seul un quart de ce volume aurait été récupéré par BP, qui a ensuite procédé à 411 incendies contrôlés (!?) de pétrole et de gaz, puis a déployé des centaines de navires « écumeurs ». Mais tout ceci n’explique absolument pas que le brut soit désormais presque introuvable à la surface. Certains experts (!?) estiment qu’il a été englouti par des bactéries marines, d’autres imaginent qu’il pourrait stagner dans les profondeurs. Très scientifique comme hypthèses… Et que reste-t-il ? L’amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire par le gouvernement américain expliquait il y a peu que des centaines de milliers de taches de pétrole étaient réparties sur une immense surface et donc très difficiles à repérer. Evolution : le dernier bulletin de la National Oceanic and Atmospheric Administration ne relève que sept couches de ce type – toutes très légères – flottant en surface. Mystère ! Mystères ! Tu ne le croiras ou pas, mais il y a eu une pétition envoyée aux extraterrestres ; mais si !
Plus de 10 000 signatures pour demander à ceux qui surveillent la Terre d’entendre cette supplique, d’y répondre et d’intervenir pour aider à résoudre les problèmes les plus graves auxquels est confrontée l’humanité dont, bien sûr, celui-ci. Aurait-ce marché ? Chouette ! D’autres, moins nombreux – tenants du complot – se contentent de demander aux gouvernements de mettre en œuvre les technologies aliènes maintenues secrètes depuis les premiers contacts officiels et restés secrets… La « vérité » est pt’êt ben ailleurs. Je me souviens, voici maintenant plus de dix ans, de Gabriel Patricci s’interrogeant sur les marées noires. Il se demandait bien où avait pu passer le pétrole (et le reste) des milliers de navires et sous-marins coulés pendant la seconde guerre mondiale… Ça, c’est une bonne question ! Qui n’a jamais effleuré le moindre « journaliste »…
>[Michel Moutet]
PS 1 // Merci beaucoup à Michel Moutet de rejoindre avec ce post sur BP, les auteurs du Blog des éditions Arqa, un premier article qui j’espère fera des petits… [NdlR]
PS 2 // Selon le principe des vases communicants… le pétrole « disparu » et recherché par les scientifiques américains, s’écoulerait maintenant dans la rivière Kalamazoo, dans l’Etat du Michigan… Tu vois Michel… inutile de s’inquiéter !