L’Hommo Numericus serait donc le pur produit de cette civilisation avariée, très légèrement approximative, au regard moins enfumé de Marie-Jane et aviné que la précédente sans doute, un regard mi-humain mi-PC qui évalue son projet de vie à long terme en fonction du nombre d’amis qu’il a sur face-bouc… et croit vraiment que ses « points retraites » c’est pour envisager de s’acheter de nouveaux pouvoirs pour son druide, de manière à passer prochainement en niveau 3… Bien sûr, dans ce monde de la communication ultime dans lequel baigne notre « homme numérique » où les thèses de troisième cycle s’effectuent en langage sms, où l’orthographe est remplacée par de la fonétik et la ponctuation par des smileys 😉 on peut imaginer qu’il ne s’agit absolument pas là de la décadence d’une civilisation occidentale qui ferait passer tout l’empire romain pour une société largement avancée, mais bien de l’expression sociétale et modernisée d’une poétique contemporaine apte à engendrer une nouvelle typologie de langage que l’Homo numericus, le bien nommé, saura parfaitement réformer un jour si besoin, peut-être, à sa manière… C’est celààààààaaaa oui, Thérèse… Dans ce magnifique monde qui tourne sur lui-même en rond, durant 24 heures, et dans lequel les marées noires durent plus de 6 mois, les poissons sont carrés et les Mc Do du gentil clown Ronald sont vendus avec de la sauce ketchup plus de la mayonnaise…, la vision sociale et politique de notre Homo numericus est peut-être un peu limité…
Ce dernier ayant volontairement réduit son champ d’expérimentation personnel à la dimension de sa chambre…
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