L’œil de la destinée oblige-t-il, à Théopolis, les veilleurs de l’intemporel à une attention contrôlée ? En tout cas le torchon brûle à Théopolis… Dans notre post du 8 janvier, nous vous annoncions la création de « l’Institut » Galliléo (avec deux L ?), en fait une modeste association 1901, à vocation archéologique qui avait plus ou moins (à l’époque) réussi à fédérer aussi bien la municipalité de Saint-Geniez, les archéologues « officiels » et les chercheurs amateurs tel Roger Corréard, archiviste auto-proclamé de Théopolis et auteur de « Théopolis gîte secret du Lion », publié chez Arqa. Cette association surgie en… 2009, promettait de mener des recherches approfondies, pour peu que les finances soient au rendez-vous. Qu’en est-il presque neuf mois plus tard ? La gestation a été douloureuse et l’accouchement s’annonce déchirant ! Galliléo a ouvert un site Internet, largement nourri des archives de Roger (on reconnaît son écriture sur l’un des documents), ce que l’on oublie de préciser… « Souviens-toi d’où coule la source… », disait Lao Tseu – Pire encore : ni le livre de Roger ni celui de Myriam Philibert – une référence pourtant, l’auteur étant une universitaire – ne figurent dans la bibliographie ! (Pourquoi se gêner ? – Les fondateurs de cet « Institut », dés la création de leur association 1901, n’avaient pourtant pas manqué de se rapprocher des éditions Arqa pour se procurer… les ouvrages de Myriam et Roger !) – O tempora o mores…
Du côté de la municipalité, les harmonieux violons du début ont laissé la place à d’autres sons de cloches, plus… discordants. Le pompeux « Institut Galliléo » se plaint des promesses municipales non tenues, à propos des travaux de consolidation nécessaires : » nous constatons qu’au delà des déclarations d’intention, les réparations prescrites n’ont toujours pas été réalisées » (La Provence, 9 août 2010). Du coup, Galliléo lance un appel aux dons et met en vente un… fascicule (!), le tout destiné à financer (?) les travaux…
La mairie réplique par voie de presse et annonce sa volonté de se désolidariser » d’une association » (on ne cite pas son nom !) sollicitant des… « dons », précisant qu’il s’agit là d’une initiative privée et non celle de la municipalité…
Pendant ce temps, la chapelle N.-D. du Dromon, dernier vestige peut-être de Théopolis, finit inexorablement de se détériorer…
Ne manquez pas de la visiter pendant qu’elle est encore debout…
>[Patrick Berlier & Roger Corréard]