Georges Courts est né le 30 Novembre 1939 à Metz (France). Il fait une carrière professionnelle de Comptable Agréé inscrit, au sein d’une Fiduciaire, puis d’expert comptable jusqu’à sa retraite. Il se marie à 28 ans et a deux premiers enfants, Virginie, en 1969, et Isabelle, en 1973. Il divorce en 1983. Sa troisième fille, Emilie naît en 1984, la quatrième, Sarah, en 1999. Auteur et chercheur spécialisé dans les sagesses d’orient comme d’occident, il se consacre aux sciences hermétiques depuis son plus âge, à travers lectures, voyages, et surtout un sens inné de l’expérimentation, qui reste pour lui la clé fondamentale de toute connaissance. Adolescent, il collectionne les romans d’anticipation, puis il étudie les philosophies occultes. Vers 1965, il rencontrera pendant quelques années à Quiberon Jacques d’Arès (Revue Atlantis), fils spirituel de Paul Lecour. Ces rencontres poseront les premiers jalons d’une quête incessante vers les traditions occidentales et l’ésotérisme, ce qui l’orientera vers de nombreuses sociétés à caractère initiatiques tels : l’AMORC, l’OMT et l’ORT qu’il quitte en 1983. En 1968, il dirige l’atelier Antarès du mouvement Planète, initié par Louis Pauwels, directeur du Figaro. Il publie alors un travail sur le Compagnonnage et sur l’Ordre du Temple. À la même époque, il devient membre du Comité de Rosam, et donne des conférences auprès d’un petit groupe de chercheurs et de pratiquants sur la radiesthésie, l’occultisme, la spiritualité, l’astrologie et le magnétisme, avec notamment Louis Ebener, éditeur à Maizières-Lès-Metz (Le carré Sator), le juge Koenig (spécialiste de Krishnamurti et ami de Robert Linsen) et Charles Keller avec qui il travaille la parapsychologie dans le cadre de l’Institut Métapsychique. Il étudie en même temps le yoga et les philosophies orientales (taoïsme, hindouisme, tantrisme). Il se forme comme professeur de yoga et participe chaque année aux rencontres et conférences internationales de Zinal (Suisse) organisées par Gérard Blitz où se retrouvent six cents professeurs occidentaux et des grands maîtres spirituels venus de l’Inde. Quelques années plus tard, vers 1978, Georges Courts reprend les arts martiaux : Judo, Karaté, Kung Fu, Tai Chi Chuan avec Maître Chan en Italie, et Thierry Alibert en France ; plus récemment Iaido, Kung Fu vietnamien avec Maitre Tambi. Il enseigne maintenant à quelques élèves ce qui lui a été transmis en arts chinois : Qi Kong et Tai Chi.
Sa quête initiatique l’a conduit à fréquenter différents groupes européens et américains, mouvements ésotériques très divers, mouvances Golden Dawn et Rose+Croix, mais il ne se départira pas de cet éclectisme dans ses recherches pratiques. Ainsi, il travaille aussi bien avec des Maîtres soufis (le souffle, le chant, les danses, la méditation) que dans des groupes New Age (techniques thérapeutiques et de développement personnel), ou encore les rituels et les pratiques des groupes hermétiques plus ou moins fermés, voir le chamanisme de Don Juan Matus et Castaneda – (Travaux avec un de leurs élèves sur le Nagual et les roues de médecine). Il propose alors son expérience « L’enseignement d’un sorcier Yaqui » dans un cadre universitaire en pédagogie et psychologie. Il approche aussi l’Alchimie par l’entremise d’Armand Barbault (L’or du millième matin), Jean Dubuis (Les Philosophes de la Nature), et quelques autres personnalité de premier plan comme Jean-Pascal Percheron. Georges Courts étudie surtout en tant que chercheur passionné : la Franc-Maçonnerie, le Martinisme, les mouvements Rosicruciens, le Celtisme et le Druidisme où il reçoit l’initiation de barde. Il explore la Théurgie et la Magie de la Golden Dawn et de la Wicca, la Magie d’Agrippa. Sans doute cela influencera-t-il sa troisième fille, Emilie Courts, auteur de plusieurs ouvrages sur la Magie, chez Bussières.
Pour le Martinisme, il rencontre Pierre Rispal, Grand orateur de l’Ordre Martiniste, ce qui le conduit à travailler dans le même Ordre où il sera initié, tout d’abord sous la présidence de Philippe Encausse, puis d’Emilio Lorenzo. Il fera partie des premiers membres de l’Ordre Martiniste Libre créé à la suite d’une dissension et rupture grave organisée par Pierre Rispal en 1983. En 1986, il est S.I.I. d’un Chapitre, puis devient membre du Conseil Suprême, en 1996, trésorier et rédacteur du Bulletin de l’O.M.L. sous l’excellente présidence de Paul Albrecht. Ses rencontres avec Gilbert Tappa, (Grand Maître Réau+ et Grand Maître Souverain de l’Ordre Maçonnique Oriental du Régime Primitif et rectifié de Memphis Misraïm dans la lignée de Constant Chevillon) et Rémi Boyer (successeur d’Armand Toussaint dans l’O.M.C.C.) sont décisives pour amener une nouvelle orientation vers le travail pratique et de recherches. Il fait alors partie de L’Arche d’Alliance, et de divers groupes opératifs martinistes, tout en étant S.I.I. libre et S.I.G.I. Il explore alors les voies martinistes des Élus Coën. Soucieux d’historicité, il accumule soigneusement documents, rencontres et initiations en côtoyant des hommes remarquables, (F.A.R.C. en 2008).
En 2009, il démissionne de l’Ordre martiniste libre, suite à diverses plaintes motivées, et de graves divergences d’opinion avec son président actuel, contre lequel il gagne un procès civil engagé en 2006. Procès destiné à défendre la liberté et l’honneur martinistes, contre le sectarisme. Porté par un courant novateur rassemblant plusieurs traditions et filiations, avec des amis qui le soutiennent, il entend développer une nouvelle structure martiniste initiatique. Ainsi est-il aussi le Maître Conducteur et Grand Souverain de la G.L.M.I. et de l’Ordre de Josué, selon les enseignements de Martinès de Pasqually dans l’Ordre des Légitimes Chevaliers Maçons Elus-Coën, sous forme de résurgence.
En même temps, il mettra à disposition du grand public une partie des documents qu’il a pu conserver ou étudier. C’est donc dans ce sens que ce premier ouvrage a été fait pour que tout cela serve de base à d’autres travaux et que le Martinisme évolue en dehors de toute église ou secte.
Outre sa biographie personnelle et son travail éditorial d’une remarquable qualité, le nom de Georges Courts restera incontestablement attaché à la découverte du réel scripteur du Manuscrit d’Alger, Pierre André de Grainville.
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En 2009, Georges COURTS publie aux éditions Arqa : Le Grand Manuscrit d’Alger, tome I – Récapitulatif et somme historique considérable de près de quarante ans de recherches consacrées à ce sujet