« Trop de sang a coulé pour un tombeau trop vide
Et mourir pour la pierre est un geste stupide.
L’Orient et l’Occident sont les mains d’un seul corps,
Seul les fous sans esprit en gardent le remords.
Car le temps de la paix vient accomplir la guerre
Et les pactes plus forts que le fer de naguère. »
On connaît plus André Cassèse pour ses riches activités astronomiques (fondateur et président du site à forte vocation pédagogique du Parc du Soleil et de la Lune de l’observatoire de Rocbaron dans le Var) que comme poète ou auteur dramatique. Mais si vous le rencontriez, et malgré qu’il ne lui ressemble pas physiquement, il vous ferait quand même penser quelque part (mais je ne vous dirais pas où) à Jimmy Guieu…
Entre symbole, Alchimie, et mystique, il a publié, à compte d’auteur ou aux éditions participatives Nouvelle Pléïade, quelques rares ouvrages, la plupart épuisés, dont on n’a guère idée. Parmi ceux-ci, « Le Dernier Chant du coq » inspiré de l’Apocalypse de Jean, ou le recueil « Les Bâtisseurs de lumière ». Un inédit est encore dans les tiroirs de son ordinateur.
Le « Jacques de Molay », lui, est toujours disponible chez l’auteur. En 3 actes, et en alexandrins. Mais, si ! Un rôle bien surprenant et occulte pour Isabelle de France. Et le Grand Œuvre réalisé à même le cachot du Grand Maître en ce 18 mars 1314 dans les quelques heures qui précèdent le bûcher de l’Ile aux Juifs. Une quinzaine de personnages, plus gardes, et foule.
Il a toujours espéré que cette pièce puisse être montée un jour.
Originale à plusieurs titres, elle le mérite certainement.
Alors, tenté ?
Michel Moutet
Contact : andre.cassese@libertysurf.fr
Illustration de couverture – photo agence martienne © : Le Baphomet – III, peinture de Rob Jullien (dimensions : 130 x 195).
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