Christian CATHER est né en 1951. Très tôt il sut se poser les questions fondamentales relatives à la tradition primordiale. Après une enfance d’orphelin, il arrive à Paris vers l’âge de 12 ans et s’intéresse alors fortement au Bouddhisme en découvrant le Zen et l’Aïkido, matières hautement spirituelles où il perçoit la solution de toutes les contradictions de la vie. Une attitude qui restera foncièrement ancrée au plus profond de lui.
À 20 ans il s’intéresse de près aux sociétés initiatiques occidentales, mais le manque de mystique constaté lui fait opter pour un enseignement très particulier, celui prodigué à cette époque par l’éminent hermétiste Jacques Breyer auquel il croit fondamentalement, viscéralement, il devient un « Breyerien » dans l’âme. Parallèlement il entre en contact avec Gabrielle Carmi et sa Maisnie du Saint-Graal. L’initiée templière d’Hermé lui enseignera le sens de la vie, du Karma, comment retrouver le lien avec ses vies antérieures et le plus important se connaître soi même dans « l’Ergon », là où l’initiation commence réellement. Familiarisé plus tard avec le Druidisme et la Kababale où il y voit son « Passé antérieur », il découvre la Théosophie et finalement opte pour un chemin de liberté s’affranchissant définitivement des écoles initiatiques qui enferment trop rigoureusement le disciple sans le libérer vraiment. Avec de petits groupes, Christian Cather enseigne par la suite directement, comme les philosophes grecs et écrit sur l’hermétisme, notamment quelques monographies sur l’ésotérisme alchimique de Pierrefonds et sur la tapisserie de Bayeux, et pense depuis longtemps à un livre sur « la Voie ».
Pour Christian Cather chaque Cité dans le monde européen est une trace vivante et civilisationnelle de l’hermétisme occidental, hermétisme que l’on retrouve dans les rues, les châteaux, les cités, etc. Pour cet auteur, la vitalité spirituelle du monde est un squelette arihmanien, un soufre réduit à des pâtés urbains, conçu sans la verticalité de Mercure. On découvre dans les lieux de mémoires et les cités antiques le « spiritus mundi », l’âme de la terre vivante et sa beauté florale – on apprend dès lors à regarder la terre d’en haut. Chaque ville a ses loggias hermétiques et Florence en fait partie…
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