« Le voyageur qui, depuis Carcassonne remonte la vallée de l’Aude, quitte bientôt le pays fertile pour un réduit raviné et sauvage que la nature et l’Histoire se sont acharnées à tourmenter : le Razès. Un ciel bleu et une terre d’ocre violemment rouge, affrontés, semblent y poursuivre sous nos yeux l’insoluble querelle d’Héraclite et de Zénon, celle du chaos turbulent et de l’ordre immobile. Les chênes verts, les genêts, les cistes, la lavande et le thym s’agrippent avec l’énergie du désespoir aux rochers fauves, déchirés comme par les dents d’un géant, troués de cavernes innombrables. Çà et là, les ruines d’un castel, témoin incorruptible d’époques qui s’obstinent dans leur mutisme. »Gérard de Sède, le Trésor maudit de Rennes-le-Château, Julliard ed. 1967.
Le décor est planté. C’est là, qu’au début du siècle va se jouer, telle une tragédie antique, une des pièces les plus mystérieuses, peut-être même maudite, des plus tragiques en tout cas, de l’histoire de l’Occultisme du XXe siècle et sans doute de tous les temps. (1)
Il ne semble pas inutile d’en rappeler en préambule quelques éléments succincts, même si l’histoire nous est connue et de relire pour l’occasion « Le Comté de Razès » par Louis Fédié, republié récemment par les éditions Alixe, dans l’ouvrage de Roger Antoni, « Rennes-le-Château ou la mystification biblique. » Nous aimons à citer de cet auteur sa péroraison. Pour lui, l’affaire de Rennes ne supporte pas de conclusion hâtive, elle est à suivre…
Et se développe en quatre temps, d’abord l’activité des sociétés secrètes dans la région qui paraissent noyautées par Rome, c’est l’affaire Saunière. Une meilleure connaissance de ce Paradis terrestre qui n’est autre que l’Arcadie que Nicolas Poussin peint à merveille : c’est la véritable Genèse. L’importance du pic du Bugarach au sein de la géographie secrète en tant que mystère de l’humanité et enfin la nécessité de réviser l’Histoire, dans ses moindres méandres, tels sont en quatre points la vision de cet auteur, conclusions que nous faisons nôtres, pour l’instant, mêmes si elles mériteraient de longues digressions afin d’en circonvenir l’exacte étendue de notre analyse, et d’en évoquer au besoin les dissemblances.
L’environnement recréé – nous avions déjà parlé en d’autres temps (2), de l’importance que nous accordions à cette région et avions mis en exergue les travaux incontournables de Jacques Touchet notamment (3) – il nous semble alors nécessaire de resituer au centre de cet espace ontologique, la mise en action de protagonistes de tout plan, mais de premier plan, qui viendront au fil des temps, dirons nous, vivifier ce cadre pour en faire aussi, par lui-même et pour lui-même, un acteur à part entière, amovible et analogique, identitaire et sacré.
L’animation, de cet espace qualifié étant, en dernier recours, octroyé à des personnages clés, que l’on pourrait dire aussi, à clés, permettant seuls,la véritable épiphanie du mystère. Ajoutons qu’à cette occasion et pour la bonne compréhension de notre analyse, que ce n’est qu’à ce titre que la pureté véritable de cette « animation » se transmutera en authentique « aimantation ».
Jules Bois et Emma Calvé, furent de ceux là. De ces personnages énigmatiques que l’on aime à dévoiler.
Si la clé de la bonne compréhension de ce secret si complexe, si vrai parce que si immatériel, si dangereux parce que si inavouable, passe assurément par le lieu lui-même de Rennes, « Terribilis est locus iste » et par la géographie secrète y afférant, elle passe aussi par une histoire vieille de plus de 2 000 ans et qui concerne, nous l’assurons, l’ascendance davidique des rois de France (4) et induit encore les différents protagonistes qui firent, et pourquoi ne pas le dire, font encore, la vérité de cette aventure. Car, c’est à la périphérie de cette spirale toujours en vibration, dans un ailleurs mouvant et troublant que se trouve, en réalité, d’autres espaces et d’autres lieux, d’autres temps et d’autres hommes, qui constituent la nature même de la dramaturgie du mystère de Rennes.
Dans le cadre de nos recherches commencées il y a bien longtemps déjà, nous avions acquis la certitude que là, dans cet ailleurs, se trouvait les éléments probants permettant de cheminer au plus près de l’énigme. Des rencontres ultérieures, des documents, des amitiés, des signes aussi, surent nous convaincre du bien-fondé de notre approche en ce domaine. Aussi, nous pouvons affirmer que ces deux personnalités des arts et des lettres de la Belle Epoque détenaient tout ou partie de l’énigme de Rennes, c’est pour cette raison que nous nous sommes intéressé à eux, à leurs biographies. Les similitudes apparentes de leurs trajectoires nous assurent qu’ils furent bien les initiés que l’on croit.
De ces destins croisés, ceux de Jules Bois (Marseille 1868 – New-York 1943) et d’Emma Calvé (Decazeville 1858 – Millau 1942) qu’en reste-t-il aujourd’hui, un demi-siècle plus tard ? Que reste-t-il dans la mémoire collective de la célébrissime diva qui chanta sur tous les continents et eut une audience auprès de toutes les têtes couronnées de l’époque et qui mourut à Millau à quelques kilomètres de son château de Cabrières, ignorée de tous, dans une presque misère. Que reste-t-il du fameux diplomate, chevalier de la légion d’honneur en 1906, du journaliste à succès, de l’écrivain hermétiste grand connaisseur des arcanes sacrés de la Kabbale, de l’Occident chrétien, de l’Afrique du Nord et de l’Inde, qui publia plus de vingt ouvrages en tous genres (5), sur l’Occultisme bien sûr, sur le féminisme naissant dont il fut un précurseur à sa manière, du théâtre aussi et de la poésie, des centaines d’articles en France et à l’étranger et fit un nombre incalculable de conférences de par le monde.
Quand on songe que Gérard Encausse (1865 – 1916), dit Papus, avec qui Bois se battit en duel à l’épée, (6) entra au Panthéon des initiés sous le titre pompeux de « Balzac de l’occultisme » on ne peut que rester rêveur quant à l’appellation qui eût pu être celle du prolifique écrivain méridional.
Commençons donc par le commencement, à savoir la date de naissance de nos deux protagonistes. Jules Bois est né le 28 septembre à 17 heures à l’équinoxe d’automne donc, de l’année 1868 (7). Il est tout d’abord utile pour le chercheur de constater que les premiers biographes de Bois, première chausse-trappe, se trompèrent de date de naissance, pour le faire naître en 1870 ! Quant à Emma Calvé, outre de changer son nom de Calvet en Calvé, ou de se faire appeler inconsidérément Calvé de Roquer, premier faux semblant, elle disait de plus être née en 1862, ce qui la rajeunissait de quatre années… On le voit, dès le début, les fausses pistes, symboliques et réelles, vont se multiplier.
L’enfance de Jules Bois et d’Emma Calvé, fut dans les deux cas celle de la province, c’est-à-dire de la Provence, nous voulons dire la grande provincia romaine de l’antiquité, chantée par Mistral et Arène. Et leur rencontre dans les cénacles parisiens où l’accent du Midi ne devait pas se faire entendre tous les jours dut bien être un élément favorable à leur rapprochement. Au tout début Emma est chaperonnée par sa mère, mais bien vite «le rossignol aveyronnais» s’envole de sa cage dorée pour goûter les plaisirs capiteux des cercles mondains de la capitale. A cet âge, luxure rime avec aventure, et la divine Emma fraie entre les mages et les initiés des mondes interlopes des arrières salles des librairies ésotériques parisiennes.
Pour Bois le labeur est plus épineux, il s’agit de conquérir sans férir, ce qui lui sera difficile, son aptitude au combat, à la polémique, fait vite de lui un personnage redouté, autant par sa séduction que par son emportement. Il s’agit pour lui d’entrer en politique par le biais de la littérature, c’est son choix. Il importe donc d’intriguer, d’avancer à pattes de velours, dans d’autres salons, dans les allées du pouvoir où l’argent bien souvent sert de sauf-conduit, la tâche est plus ardue, mais la volonté de Bois est sans faille. Perdit-il son âme au passage, c’est possible. Ce n’est pas faute pourtant d’avoir été prévenu, mais sut-il entendre raison à l’instant où le chant de la sirène mélodieusement le happa vers des mondes enchantés mais combien vénéneux. Ainsi l’un de ses condisciples de faculté écrit à Jules Bois le 9 juillet 1888, ce dernier vient d’arriver à Paris, pour le mettre en garde fermement, c’est vraisemblablement qu’il le connaissait bien…
« (…) Te voilà donc mon cher Jules, seul à 20 ans dans la ville au monde la plus agitée, où il se commet en un jour quantité d’actes bons et mauvais. Tu arrives là sans idée bien fixe sur la route à prendre n’ayant en vue que le but. Une des dernières fois que je te voyais tu me disais : – Si mes projets se réalisent dans trois ans d’ici le nommé Jules Bois ne sera plus un inconnu, on parlera de lui.
Pour moi, je te le souhaite de grand cœur, les liens d’amitié qui nous ont unis si longtemps, à peu près la moitié de notre vie jusqu’à aujourd’hui, sont encore trop forts pour que ce qui te réussira ne me comble de joie et ce qui pourrait t’arriver de fâcheux ne me chagrine beaucoup. Je te le disais donc je te souhaite de grand cœur d’arriver, mais surtout ne suit pas pour cela la voie dont on se sert aujourd’hui et qui prétend que tous les moyens sont bons. Je serai heureux d’entendre parler de toi plus tard mais à condition que ce soit pour vanter ton talent et l’élévation de ton caractère. Mais si j’entendais parler de toi pour entendre dire que tu es de la horde de ces journalistes sans scrupules qui au lieu de mettre leur plume au service de leurs opinions, font plier leurs opinions suivant les besoins de leur plume, je te le dis en terminant quand bien même tu devrais hausser les épaules en le lisant et te moquer de moi, plutôt que cela je préfèrerais te voir laissé dans l’oubli. (8) »
Par la suite, les trajectoires communes d’Emma et Jules les emmenèrent au faîte de leurs gloires respectives à côtoyer le grand monde, et à voyager, parfois ensemble, tel leur périple amoureux en Égypte en 1900 (9) et dans tous les pays d’Orient et d’Occident. Le fabuleux voyage de la célèbre Diva aux Etats-Unis en 1906, n’étant pas l’un des moindres et ne perdons pas de vue que Jules Bois mourut lui, à New York, ville d’adoption qui le fit vivre les dernières années de son existence. De ces voyages qui furent racontés dans une version très largement expurgée, par la cantatrice – nous avions compris dès le début son aptitude à la manipulation – dans ses mémoires, « Sous tous les ciels j’ai chanté » Plon ed. 1940, où nous constatons que le nom de son amant de l’heure, Jules Bois, n’y figure pas. Il faut bien révéler que sur ce plan là, la cantatrice n’en manquait pas, hommes et femmes dit-on, qui n’encombrèrent pas non plus, c’est dommage, les pages oubliées de sa mémoire.
Jules Bois de son côté fit de nombreux voyages lui aussi et nous laisserons le soin à notre ami Dominique Dubois d’en conter savamment les moindres haltes, dans un ouvrage à paraître aux éditions Arqa à l’automne prochain (10). Cependant il est un point sur lequel bien peu de biographes de Bois se sont penchés, il concerne le voyage de l’écrivain en Palestine, à Jérusalem en 1900/1901. Il faut dire que ces éléments biographiques se trouvent dans un ouvrage devenu rare, «La sorcellerie au Maroc» d’Emile Mauchamp, Dorbon-Ainé, Paris 1911, mais en réalité, c’est peu connu, il incomba à Jules Bois d’en faire une longue préface, d’en restructurer et le texte et le sommaire et d’annoter l’ouvrage et ce car, l’ami cher, le docteur Emile Mauchamp mourut dans des circonstances dramatiques, assassiné à Marrakech en 1907. Contre toute attente, par les sorciers mêmes, à qui patiemment le docteur avait soutiré en douceur, les pratiques magiques et ancestrales venues du fond des âges. C’est sur la colline de Sion que s’étaient noués les liens indéfectibles des deux auteurs, et c’est à Bois qu’incomba le rôle effectif de réunir les éléments épars de cette «sorcellerie au Maroc» (11)…
Thierry E Garnier – Article inédit / Arcadia © La lettre de Thot No 7, DR. (à suivre)
NOTES
(1) « J’ai l’impression que nous sommes jetés dans un grand drame qui se joue depuis des années, depuis des siècles, et auquel nous ne sommes mêlés qu’à l’heure du dénouement, à l’heure où se produit le cataclysme formidable qu’ont préparé des générations d’hommes voués au secret. » Maurice Leblanc (1864 – 1941), ami de Jules Bois, tous deux étaient sociétaires des Gens de Lettres, encore un élément factuel qui permet d’entériner sans nul doute, la connaissance de l’écrivain méridional, au mystère de Rennes ; sachant par ailleurs qu’Emma Calvé était fort proche de Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, dont les amours saphiques, très en vogue à l’époque, ne laissaient planer aucun doute. On lira à ce sujet, de Georgette Leblanc, « Le choix de la vie », Paris, E. Fasquelle ed. 1904. Bibliothèque Arcadia.
(2) Arcadia, Numéro spécial 22 juillet 2002.
(3) Jacques Touchet, La Grande Mystification, sd, chez l’auteur. L’érudit Jacques Touchet, dans cet ouvrage met en avant, par le biais de la toponymie et de la philologie, l’importance de l’implantation de colonies juives, tout d’abord en Espagne, puis dans le sud de la France et ce depuis des temps immémoriaux. Cet aspect de la problématique de Rennes, bien trop rarement évoqué, est d’une importance capitale même si dérangeante. Voir à ce sujet en priorité le toujours très beau livre du grand initié O. V. de Lubicz Milosz, « Ars Magna », André Silvaire ed. 1961, au chapitre concernant les origines ibériques du peuple juif. Ainsi que les ouvrages incontournables d’Henri Blanquart, « Les mystères du peuple juif », Le léopard d’Or ed. 1995. (NB : livre dédicacé au travail de Jacques Touchet) ainsi que l’ouvrage, « Aspects du génie d’Israël » aux cahiers du Sud ed. 1950.
(4) Voir à ce sujet les différents ouvrages du Marquis de la Franquerie, ainsi que l’ouvrage de Jean Robin, « Opération ORTH », pages 122 & 123, sans oublier de celui-ci l’excellente analyse du mythe salomonien d’Asmodée – Baal – Seth, qui reste à ce jour la référence en la matière. Analyse sur le dieu à tête d’âne, que l’on retrouvera, dans « Seth le dieu maudit » de ce même auteur. Nous nous permettons d’ailleurs d’insister à ce sujet, tant la piste évoquée par Jean Robin, nous paraît essentielle… Mais nous y reviendrons.
(5) De Jules Bois : « Il ne faut pas mourir », dialogue, Paris, Librairie de l’art indépendant, 1891, « Les Noces de Sathan », Paris, Chamuel éditeur, 1892, à « Le vaisseau des caresses », Paris, Eugène Fasquelle éditeur, 1908, en passant par son best-seller comme l’on dirait aujourd’hui « Le satanisme et la magie » avec une préface de J K Huysmans, Paris, Léon Chailley éditeur, 1895. Ouvrage qui fut mis à l’index par la nonciature par décret du 21 août 1896. Cette grande capacité créatrice, étonnante, prolixe, voire même boulimique, concentrée en un quart de siècle, de 1890 à 1915, ne peut que nous interroger sur ce que fut la dernière partie de sa vie, trente années, de 1915 période où Bois arrive aux Etats-Unis en 1943, période bien souterraine et très difficile à cerner, nous le pensons, puisqu’il ne publiera durant ce temps, hormis des articles de presse, qu’un ouvrage en anglais « Essay on Democracy » en 1924. Que fit il, réellement, durant cette époque troublée, lui le polygraphe écrivain, il fallut quelque chose de bien impérieux, de bien énigmatique et de plus important, pour lui, que les « Lettres », pour se consacrer à un autre domaine d’activité, peut-être une mission diplomatique de premier ordre voire secrète, pour le compte de quel gouvernement, pour le compte de quel Ordre initiatique ?
(6) Voir du Dr Philippe Encausse, « Papus sa vie, son œuvre », Ocia ed. 1949. Les scènes de duel, à l’épée, entre Papus et Jules Bois, et entre Stanislas de Guaita et Jules Bois, au pistolet, sont très largement évoquées dans cet ouvrage, c’est ce que les historiens de l’Occultisme ont appelés « l’affaire Boullan », mais elles demanderaient certainement à être approfondies, autrement et, surtout, avec moins de partialité.
(7) Son thème astrologique laisse apparaître de façon claire un caractère de négociateur jusqu’au-boutiste, avec un Mercure en Balance notamment et une capacité médiumnique fortement marquée avec une Lune-carré-Pluton et un Soleil opposé à Neptune conjoint à Jupiter en Bélier.
(8) Cette lettre issue du fonds T E Garnier, archives Arcadia © DR est également intéressante à un autre titre, car elle met par ailleurs en évidence la volonté farouche du jeune Jules Bois de partir à Paris pour faire de la politique -en priorité- Cet élément d’importance remet évidemment en perspective et autrement, l’aspiration carriériste du futur écrivain.
Ce fonds d’archives contient environ une centaine de documents inédits, jamais publiés, de lettres de Jules Bois, ou à Jules Bois. Des plus grands journalistes et directeurs de revues, d’occultistes, ainsi que des lettres plus intimes concernant la vie privée de Jules Bois.
(9) À cette occasion la diva attentive assiste aux conférences de son amant Jules Bois et à celles de leur ami commun, le swami Vivekananda. L’engouement pour la métaphysique indienne ne quittera plus la belle Emma quant à Jules son voyage aux Indes raconté dans « Visions de l’Inde » en 1903, reste sans conteste son plus beau livre.
Sur la philosophie du sage on lira volontiers, Swami Vivekanada « Entretiens inspirés et autres écrits », dans la traduction française de Jean Herbert, Ophrys ed.1943. C’est à ce titre que l’on comprendra assurément la véritable conversion d’Emma Calvé et de Jules Bois pour la philosophie indienne.
(10) JULES BOIS (1868 – 1943) – LE REPORTER DE L’OCCULTISME, LE POETE, ET LE FEMINISTE DE LA BELLE EPOQUE. Dominique Dubois, Arqa édition.
Ne manquez surtout pas cet ouvrage, riche en révélations de toutes sortes, et notamment sur le milieu de l’occultisme de cette époque et bien sûr sur le parcours personnel de Jules Bois, ce que nous appelons nous, « L’esthétique de la destinée ». Des cercles initiatiques, des sociétés secrètes en vogue, au mystère de Rennes, rien ne manque à l’appel. Un livre rare, d’un auteur d’exception, en vente sur « la boutique de Thot » à partir de l’équinoxe d’automne.
(11) Voir op. cit. page 35 et suivantes.
Crédit Photographique :
– Photographie d’Emma Calvé dans la damnation de Faust, au théâtre Sarah Bernhardt, en 1903. Cliché Reutlinger. Collection T E Garnier, document inédit, Archives Arcadia ©.
– Lettre d’Emma Calvé à Jules Bois, recto et verso. Collection T E Garnier, document inédit, Archives Arcadia ©.
– Lettre de Jules Bois à Emma Calvé. Collection T E Garnier, document inédit, Archives Arcadia ©.