LE FACTEUR PLUS UN,

CONCEPT DU TEMPS EN SPIRALE

Les Mayas savaient donc que le temps n’est pas linéaire mais s’articule en une série de cycles qui se répètent continuellement : quand un cycle se termine, il recommence, et c’est la même énergie qui revient, et ainsi de suite.

Le facteur plus un (+1) est le principe mathématique de la re-circulation du temps qui opère comme dans un tunnel en spirale. Sans ce facteur +1, il n’y aurait pas d’évolution, pas de mouvement, tout serait figé, le temps tournerait en rond sur lui-même, sans sortir du cercle. Or le facteur +1 est ce qui va nous permettre de faire le saut pour passer du cercle à la spirale et ainsi créer le mouvement, l’expansion ; car bien que le temps soit cyclique, nous ne nous retrouvons jamais exactement au même point espace-temps ou dans la même situation. Les cycles ne décrivent pas des cercles mais des spirales.

En géométrie, le facteur +1 sera par exemple l’intersection centrale d’un carré (4 points +1 au milieu = 5) ou d’un cube (8 + 1 = 9), intersection invisible mais primordiale pour maintenir l’équilibre de la structure. Dans le code mathématique maya point/barre, le facteur +1 est représenté par le passage des points à la barre (du doigt à la main), du 4 au 5 (la barre englobe les points : 4 +1).

Dans les harmoniques du temps : rouge – blanc – bleu – jaune, le facteur +1 est produit par la 5ème couleur, le vert, constituant une 5ème cellule du temps.

Ainsi le jour « hors du temps », le jour vert, représente ce saut +1 d’une année à l’autre.

HUNAB KU

Pour les Mayas, il existe un courant énergétique qui anime la vie et la pousse au changement et à l’évolution vers la conscience. Cette énergie est générée par Hunab Ku, le Grand Soleil central, le cœur de la galaxie d’où toute énergie, toute vibration émane et retourne, comme dans un circuit électrique, en un éternel mouvement de flux et de reflux, d’expiration et d’inspiration galactiques.

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Pour les Mayas, Hunab Ku s’apparente à notre concept de Dieu, sans avoir la même signification et le même symbolisme que ceux de la tradition chrétienne. Hunab Ku est le « Principe donnant le Mouvement et la Mesure », un principe mathématique et numérologique reliant et activant toutes les dimensions, et qui comprend le facteur +1, le facteur de l’évolution.

Prenons comme exemple le numéro 4, le plus clair représentant de la matière manifestée (la figure géométrique la plus stable : 4 côtés du carré ; les limites de la matière : 4 directions dans l’espace ; de la nature : 4 éléments ; et du temps : 4 saisons) et qui, dans le calendrier maya, représente les 4 races racines et le nombre de jours d’un cycle harmonique, le cycle mineur de jours reproduisant un champ vibratoire cyclique). Si nous ajoutons une unité au 4 nous obtenons le 5, qui va donner le mouvement et mettre en marche le cycle de l’évolution, le pentagone, le polyèdre, les cinq doigts de la main avec lesquels nous interagissons avec le monde.

Nous pouvons aussi prendre le nombre douze, qui codifie notre faux calendrier. Si nous lui ajoutons 1, cela donne 13, les treize lunes et la remise en marche du temps synchronique et naturel. Ainsi que pour le code ADN de 64 unités, +1 = les 65 harmoniques du Tzolkin : du code génétique nous passons au code galactique !

TZOLKIN : LE MODULE HARMONIQUE

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Dans le langage maya Tzolkin signifie « compte des jours » (tzol : compte, kin : jour).

Le Tzolkin est une matrice de 260 permutations qui combinent treize fréquences ou tonalités galactiques avec vingt archétypes ou glyphes solaires. Cette combinaison crée la fréquence de Temps universel 13 :20. Ces 260 pulsations symboliques créent le champ résonnant complet que nous expérimentons comme réalité.

Dans cette matrice de 260 unités se trouve « plasmée » une figure qui représente la dynamique de l’énergie universelle, le « code galactique » de la vie universelle. C’est une figure binaire et symétrique qui contient deux « charges », ou « flux énergétiques » de 26 unités chacunes (fractal de 260), appelés « portails d’activation galactique ».

Ce code galactique contient différents niveaux d’informations nécessaires à la « re-formulation » de notre mental. La réalité biologique, à savoir le code génétique ou les 64 codons de l’ADN, est plasmée dans cette fréquence du temps et dans le Tzolkin au travers de ses 64 harmoniques ; ce qui lui donne une grande analogie avec le Yi king (Schönberger, 1973). Tout comme le Yi king définit le code génétique (inscrit dans les phénomènes organiques vivants), le Tzolkin définit en plus le code galactique (la lumière radiale, le milieu où évoluent les phénomènes organiques et inorganiques et qui leur transmet l’information de vie – les photons).

Ce dessin de 52 unités (26 +26), la « toile des 13 lunes », contient 13 groupes de 4 kins dont les tons additionnés équivalent à 28 (par exemple : Dragon magnétique (1) + Dragon résonant (7) + Soleil harmonique (5) + Soleil cosmique (13) = 28 = une lune). Ces quartets occultes contiennent la clénumérique de l’ordre cyclique (l’année solaire avec ses 13 lunes de 28 jours répartis en 4 semaines, et ses 52 semaines) et l’intègrent à l’ordre synchronique du temps.

Le compte des 260 kins représente un « tour galactique », un fractal des 26 000 ans de la précession et du nombre d’années que met notre système solaire pour faire le tour d’Alcyone, le soleil central des Pléiades. Le tzolkin est aussi codifié dans les 9 mois ou lunes (9 x 28=260) de gestation lors de la reproduction humaine. Nous sommes donc un fractal énergétique du tour galactique ! Cette période est la proportion micro-cosmique du temps qui inclut tous les cycles planétaires du système solaire.

Les 260 kins sont aussi les 260 siècles de la génèse maya. Ceux-ci sont divisés en 5 châteaux de 52 siècles (5200 ans chacun). Nous sommes actuellement à la veille de la dernière dizaine d’années (le dernier « katun ») du dernier château et donc du grand cycle qui se termine le 21 décembre 2012. Le dernier château est le château vert, qui représente la synthèse des 4 premiers et l’union des 4 races cosmiques et planétaires (depuis 5200 ans la vie s’accélère et l’humanité bouge et se mélange).

Le Tzolkin se synchronise avec le calendrier des treize lunes tous les 52 ans. Ces cycles de 52 ans sont aussi assimilés aux châteaux, ils sont un fractal des 52 siècles.

Arcadia remercie spécialement In lak’ech Suzon, responsable du site internet (http://tortuga.usebynet.com) ainsi qu’Inès Villegas pour leur amicale collaboration.
Toutes les informations ci-dessus proviennent du site internet cité, à consulter impérativement pour de plus amples détails.
Arcadia / octobre 2003.