A voir, ce film américain rafraîchissant de Michael Moore, sueurs froides garanties, dans vos salles climatisées…
A voir avec des palmes (d’or) … et parfois même un tuba, … pour les plongées en eaux troubles et profondes.
Vous saurez tout sur Georges W. Bush, le fiston, (conçu en série limité) et ses accointances avec la famille Ben Laden et le pouvoir saoudien, où pétrole et dollars font bon manège…
Les plus informés n’apprendront rien de plus, mais c’est toujours revigorant de voir comment notre documentariste iconoclaste nous amène du Middle West américain au désert irakien, pour une petite guerre privée entre amis, servant les intérêts de quelques uns, des mieux nantis. Une guerre -virtuelle- comme un jeu vidéo, mais à vitesse réelle, avec des vrais GIs morts au combat, mais sans touche «replay» !
A déguster glacé, sans modération…
Et pour certaines scènes, c’est : « Vu à la Télé ! »
TEG – © THOT Août 2004.
Michael Moore et le piratage de Fahrenheit 9/11
Sunday Herald du 4 juillet 2004 :
« Je m’oppose aux lois sur le copyright et cela ne me pose pas de problème que des personnes téléchargent et partagent mon film à la condition qu’ils n’en tirent pas de profits » a déclaré Michael Moore, le réalisateur de Fahrenheit 9/11, un réquisitoire anti-bush.
Il ajoute qu’il est heureux que le maximum de gens puisse voir ce film car il a été fait pour transmettre un message.
Michael Moore jette donc un pavé dans la marre en apportant son soutien au piratage et aux réseaux P2P, alors que Hollywood dénonce cette pratique comme une menace pour l’industrie cinématographique.
Ludovic Dupin sur : http://svmlecarnet.vnunet.fr/svm/2004/07/michael_moore_e.html
A consulter aussi, le site de Michael Moore : http://www.michaelmoore.com/
Michael Moore version Bio
Jeunesse
Fils d’une secrétaire et d’un ouvrier de chez General Motors à Flint (Michigan), neveu du fondateur du syndicat des travailleurs de l’automobile (UAW), Michael Moore était prédestiné à devenir un « col bleu ». Et pourtant à 18 ans, il se fait élire au conseil d’administration de son université, où il devient l’un des plus jeunes américains à accéder à une fonction publique. Il sera le pourfendeur des injustices dont les étudiants sont victimes. C’est l’époque du début de l’invasion des établissements scolaires par le secteur privé.
Puis, à 22 ans, il fonde Flint Voice, un journal alternatif qu’il dirige pendant 10 ans.
Début de sa carrière cinématographique
En 1989, il vend tous ses biens personnels et parvient à réaliser le film qui le consacrera Roger et moi, dans lequel il dénonce l’application des mesures de gestion de Roger Smith, président de General Motors, responsable de la fermeture des usines automobiles de Flint (30.000 licenciés dans une agglomération de 150.000 habitants !). Roger et moi est le plus gros succès commercial de tous les temps pour un documentaire.
En 1995, il réalisera une fiction qui sera moins bien reçue (Canadian Bacon, sélection officielle « Un certain regard » au Festival de Cannes en 1995), un film où le président américain déclare la guerre au Canada pour détourner l’opinion publique de la crise économique.
The Big One sort en 1999 et traite de la tiers-mondialisation de l’Amérique et des pratiques douteuses des multinationales comme Nike.
Bowling for Columbine et le début de la célébrité
En 2002, « Bowling for Columbine » est un (petit) succès international (Prix du 55e Festival de Cannes). Il remporte en 2003 l’Oscar du meilleur documentaire et le César du meilleur film étranger. Le documentaire s’inspire d’un fait divers réel, le massacre en 1999 de 13 personnes par deux adolescents à la Columbine High School. Moore s’interroge, dans le contexte de l’après 11 septembre 2001, sur la culture de la peur véhiculée par les media et les politiciens, et sur la « meurtrière » industrie de l’armement américaine et son pendant politique la NRA (National Rifle Association).
Pour ses attaques à répétitions, Michael Moore a été poursuivi en justice 23 fois (avec 23 victoires devant la cour) par des compagnies gênées par ses écrits ou ses reportages, notamment Nike qui a été forcée, après The Big One de mettre officiellement fin au travail d’enfants pour la fabrication de ses produits en Indonésie.
Fahrenheit 9/11
En 2004, il réalise le film « Fahrenheit 9/11 » décrivant notamment les liaisons entre la famille Bush et la famille saoudienne Ben Laden. Ce film produit par Miramax, une filiale de Walt Disney Company, se voit interdit de diffusion aux États-Unis par Disney, qui finance la campagne de Bush à hauteur de 640 000 $. Le film obtient la Palme d’or au Festival de Cannes 2004. Dans son discours de remerciement, il s’amuse que son film a un distributeur en Albanie, mais pas aux États-Unis. Après avoir reçu la Palme d’Or, un nouveau distributeur a été rapidement trouvé et le film est présenté dans plus de 800 salles à travers les États-Unis. À ce jour, Fahrenheit 9/11 est le documentaire ayant généré le plus d’entrées lors du premier week-end de diffusion aux États-Unis. Avec plus de 23 millions USD, ce film est d’ores et déjà un grand succès commercial et on s’attend qu’il soit le premier documentaire à passer le cap des 100 millions USD.
Infos Michael Moore sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Moore