Il s’agit d’une collection de livres concernant l’Histoire médiévale du Midi de la France au travers d’enquêtes sur l’origine des mythes issus du légendaire historique des Templiers. Bernard Falque de Bezaure nous convie là à une véritable leçon d’Histoire, en opposition à celle dévoilée par les ouvrages actuels. Les érudits trouveront dans les ouvrages de l’auteur matières à références, les amateurs d’Histoire combleront leur passion, les curieux assouviront leur soif de mystérieux grâce aux révélations faites par des Templiers ayant séjourné en Syrie, Arménie, ailleurs encore. Les Templiers y découvrirent de nouvelles sources sur les origines du christianisme oriental de rite monophysite, nestorien et alaouite identiques à l’hérésie dite des bons chrétiens (les Cathares d’Occident).

L’auteur a donc rassemblé dans l’Histoire du Midi de la France des éléments apparemment contradictoires : le légendaire historique issu des travaux des auteurs anciens opposés à certaines sources universitaires. D’où l’origine, dans ce légendaire historique, des mythes templiers sur un trésor spirituel et matériel ; et de l’implantation des Templiers dans le Midi de la France sur les anciens sites occupés autrefois par les temples païens.

Lorsque les Templiers apparurent au XIIème siècle, le débat mortel au sein de la communauté chrétienne n’était pas terminé. L’Inquisition romaine et royale faisait son apparition ; et l’on sait comment cela se termina : les bûchers pour les Cathares, les Templiers et les Franciscains hérétiques. Ce fut l’époque de la domination et de l’intolérance entre chrétiens pour des raisons politiques.
On y découvre aussi les origines surprenantes du premier Grand Maître du Temple, le chanoine du Saint-Sépulcre du Templum Domini à Jérusalem, ex moine de Saint-Victor de Marseille, connu sous le nom de Maître Hugues le Pêcheur ou Peccator… Cité dans les 30 premiers Milites Christi révélés par les Archives des chroniques arméniennes de Michel le Syrien, patriarche monophysite d’Antioche (archives différentes d’une copie qui se trouve de nos jours aux Archives Nationales).

Ces enquêtes de Bernard Falque de Bezaure permettent de comprendre l’origine de l’accusation d’hérésie faite aux Templiers par le roi de France Philippe le Bel et son chancelier Guillaume de Nogaret, dont les sources proviennent à l’origine de l’Agenais et de la Catalogne. Expliquant une rupture entre les Templiers d’origine arménienne et syriaque et les Templiers d’Occident du Grand Chapitre Général du Temple en 1165. Cette rupture fut le fait de Mleh, connu des historiens comme le Templier renégat, ex Maître du Temple de Cilicie/Arménie, qui, lors de ce Chapitre, refusa de reconnaître l’autorité du Pape sur le plan du dogme. Il expliqua qu’il ne reconnaissait que l’autorité du patriarche arménien, le Catholicos de Sis (Syrie) et révéla des accords passés autrefois entre les patriarches arméniens de la ville sainte et l’Islam pour la gestion de Jérusalem et l’ouverture des pèlerinages pour tous les chrétiens à l’Hôpital de Charlemagne. C’est le secret du firman de Mahomet et des haidits faits par les successeurs du Prophète. Ceci explique la raison pour laquelle Guillaume de Tyr, un des chroniqueurs des Croisades, accusa les Templiers de trahison dans l’Affaire de Damas…

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