Pour une esthétique de la Destinée.
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Les Envoyés du Ciel.
I – La France – Un Graal aux dimensions cosmiques.
« Je suis avocat à la cour du Ciel et le curé d’Ars était un ange. Voyez la différence. Le curé d’Ars était obligé, pour guérir, de prier, de faire prier ; moi, j’ai le droit de commander. »
Parole de Philippe de Lyon prononcée le 13 février 1897.
Dans le cadre de cet ouvrage, évoquant la figure charismatique du père Vignes de Vialas et ceux que Charles Barlet appela, avec Vignes, dans l’Initiation : « les envoyés du Père », Philippe de Lyon et François Schlatter, il nous plaît pour mieux argumenter encore d’effectuer un retour vers le passé, sur la carte du Ciel et « l’harmonie du monde » en cette fin de XIXe siècle. Une année singulière émerge en effet, considérablement, dans les biographies de ces trois thaumaturges aux destinées incomparables. Il s’agit de l’année 1895.
Il est très étonnant de constater lorsque l’on s’intéresse à ces trois trajectoires de feu qu’une communauté d’esprit hors du commun semble lier indéfectiblement les trois hommes. Les ressemblances sont nombreuses et pour certaines d’une incroyable capacité d’évocation. Papus qui détenait, grâce à l’amitié profonde qui le liait à Monsieur Philippe, des informations hermétiques d’exception, alla même jusqu’à évoquer une « tradition secrète » mettant régulièrement en présence « trois envoyés du Père » agissant soit ensemble ou « chacun dans un plan différent ».
Pour Philippe de Lyon, Vignes et Schlatter, l’extraction modeste d’abord semble être un socle à retenir, ils sont tous trois de souche paysanne et populaire : un apprenti boucher, un cultivateur, un cordonnier… Ils sont tous trois français, un savoyard, un cévenol, un alsacien – ce qui place la France comme une terre d’élection privilégiée, ce qui ne peut nous surprendre. Au plan des guérisons opérées, le fait est notable, aucun d’entre eux n’eut pour son époque une dimension comparable, et nul pays à l’étranger ne peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs des êtres de lumière d’une telle envergure. Leurs réputations faites, les lettres de sollicitations affluaient de tous les horizons et tous trois guérissaient à distance, de la même manière. Pour Papus il existe des « envoyés » au sens noble du terme, des êtres exceptionnels qui viennent sur Terre « libres », sans n’avoir plus rien à payer. Papus écrivait même dans L’Initiation, à propos de François Schlatter : « Il était un Illuminé, et nous dirons seulement pour ceux qui savent, que cet homme obscur par sa naissance et sa position sociale, était cependant un des onze qui ont passé par le Soleil en 1855. » La phrase est énigmatique et demanderait sans doute plus d’explications.
Monsieur Philippe, quant à lui, donnera quelques pistes le concernant : « – Je suis plus vieux que vous tous », dira-t-il. « Il est en mon pouvoir de lever le rideau qui sépare ce monde de l’autre monde et de vous en donner des preuves. Quand vous serez aussi vieux que moi, vous en ferez autant. Il faut avoir un doigt long pour toucher. Ce que je fais, vous le ferez aussi, si vous aimez votre prochain comme vous-mêmes. »
Un dernier témoignage également, à propos de Monsieur Vignes de Vialas, nous permet de cerner à nouveau que la reliance entre les trois hommes est acquise. Pour le pasteur allemand Franz Eugène Schlachter (1859-1911), (un quasi homonyme de François Schlatter), avec Cyprien Vignes : « la puissance du Seigneur était là, pour guérir… ». On le distingue clairement, dans les trois cas, nous ne sommes pas en présence de « guérisseurs » au sens classique du terme, tels que les traditions populaires nous les dépeignent.
II – Comme une ombre portée.
Dans le cadre d’une étude approfondie sur les textes et paroles laissés par Schlatter, Vignes, et Philippe, seul à vrai dire le premier a laissé un texte de référence et encore écrit sous la « contrainte », pourrait-on dire, puisque totalement insufflé par « le Père » pour reprendre la terminologie de Schlatter et ce, « contre son gré ». Il ira même jusqu’à signaler : « Si cela ne tenait qu’à moi, je n’aurais jamais écrit un mot, mais Père m’a commandé d’écrire »… » Le livre ne fut d’ailleurs pas écrit par Schlatter, au sens propre, mais dicté à Ada Morley, sa confidente, qui s’occupa par la suite de le faire éditer. Vignes n’a jamais écrit, lui, et pour ainsi dire ne répondait quasiment jamais à l’abondant courrier qui lui était envoyé. Quant à Philippe de Lyon, son enseignement ne fut qu’oral, le dépôt que nous pouvons consulter concerne principalement des comptes-rendus de séances de guérison. Hormis les correspondances, les quelques écrits de Philippe de Lyon que nous connaissons, en alphabets secrets, sont encore inédits.
Mais ce qui marque le plus, pour ces trois hommes de Dieu, dans les « Paroles » consignées par les témoins de l’époque, c’est surtout leurs incroyables similitudes, au point que l’on pourrait confondre leurs dires. Chacune de ces « Paroles » pouvant être attribuée à l’un comme à l’autre… – Jugeons plutôt :
« – Venez à moi, vous qui souffrez… »
Cyprien Vignes
« – Prêtez l’oreille et venez à moi. Je ne suis qu’un simple envoyé de mon Père céleste. »
François Schlatter
« – Je ne suis que le simple berger, le mandataire, et tout ce que je fais, ce n’est pas moi qui le fais, c’est celui à la volonté de qui rien ne résiste. »
Philippe de Lyon
« – Je ne suis rien, je ne sais rien, je ne puis rien. »
Cyprien Vignes
« – Je ne suis rien mais Père est tout. »
François Schlatter
« – Je ne suis qu’un instrument – non indispensable – dans la main de Dieu. N’importe quelle autre personne peut l’être autant, pour peu qu’elle se confie sans restriction à Dieu. »
Cyprien Vignes
« Je suis la vie de la harpe dans la main du Harpeur. »
François Schlatter
« – Je ne fais pas de miracles, je fais seulement la volonté de Dieu. Nous sommes trop pauvres pour faire des miracles. »
Cyprien Vignes
« – Vous recevrez selon votre foi, non pas de moi, mais du Père. »
François Schlatter
« – Je suis le chien du Berger et le plus petit d’entre vous. »
Philippe de Lyon
Si l’on voulait à tout prix évaluer – bien inconsidérément d’ailleurs, tant la puissance de l’incarnation de ces trois personnalités hors du commun des mortels dépasse largement l’entendement habituel – des différences de style ou de comportement, il est particulièrement intéressant de regarder auprès de qui, les trois guérisseurs s’adressaient en pensées.
François Schlatter communiquait avec le « Père », Cyprien Vignes avec le « Seigneur », Monsieur Philippe avec « l’Ami ».
III – 1895 – Chiron le centaure divin.
Cyprien Vignes – (Vialas, 13 juin 1824, 17 heures – 11 août 1908) – dit : « Le Guérisseur au secret », « Le guérisseur de Vialas », « Le Père Vignes », « Le Juste ».
François Schlatter – (Ebersheim, 29 avril 1856, 21 heures – Denver, Colarado c. 1897) – dit : « Le plus grand thaumaturge de son siècle », « The Healer », « El Sañador », « Le marcheur de Dieu », « Le Saint de Denver », « Le Prophète aux 100 000 guérisons », « Le pauvre cordonnier du Colorado », « Le nouveau Messie ».
Monsieur Philippe de Lyon – (Loisieux, 25 avril 1849, 3 heures – L’Arbresle, 2 août 1905, 11 heures trente) – dit : « L’Ami de Dieu », « Le Père des pauvres », « Le Maître Philippe », « Le plus vieil esprit de la Terre ».
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Une des plus grandes curiosités lorsque l’on se penche sur les destins croisés de ces trois thaumaturges est donc une communauté de temps et de lieu. Même si Schlatter exporta aux Etats-Unis sa faculté de guérison, il n’en demeure pas moins qu’ils furent tous trois français. Leurs disparitions – le mot n’est pas trop faible pour Schlatter puisqu’il disparu physiquement sans laisser de traces à l’âge de quarante et un ans – s’effectue pour tous trois en une décennie, entre l’année 1897 et 1908 et l’apogée de leurs ministères publics s’effectue, mutatis mutandis, entre 1885 et 1900 avec pour tous les trois une date véritablement saillante : l’année 1895…
Cette année 1895 verra pour Cyprien Vignes, le « paysan lozérien », le début de sa consécration, par delà les frontières, grâce à un article qui lui est consacré dans la revue du pasteur Franz Eugen Schlachter intitulée : « Le vieil Évangile – Bonne Nouvelle pour les malades ». Sa réputation va dès lors aller croissante et ne cessera de subjuguer.
Pour François Schlatter, l’année 1895 regroupe en moins de douze mois l’intégralité de sa mission sur Terre, elle marque à la fois le début et la fin de son incroyable ministère. Du 6 juillet au 15 août 1895 c’est le terrible jeûne de quarante jours dans le désert, dans la région d’Albuquerque, à l’imitation du Christ… En fin d’année, le 14 novembre 1895, Schlatter disparait il laissera juste un mot à Monsieur Fox, chez qui Schlatter réside à Denver : « Monsieur Fox, ma mission est finie et le Père me rappelle. Je vous salue ». – François Schlatter.
Pour Philippe de Lyon, c’est en novembre 1895 que débutent les cours à l’Ecole de Magnétisme de Lyon, où il est nommé Directeur, il est assisté cette année-là de Papus et de Marc Haven, mais aussi, pour certains cours, de Jean Chapas, le fidèle « caporal » qui est nommé, lui, Maître de conférence des cours d’Histoire du Magnétisme. Les cours durèrent pendant trois années fastes, de 1895 à 1898. C’est à cette époque que le petit groupe autour de Monsieur Philippe se constitue vraiment – Sédir fera également partie de ce premier cercle.
Une étude astrologique menée pour la fin de l’année 1894 et le début de l’année 1895, nous donne à voir une carte du Ciel qui offre pour nous une résonance et un éclairage prépondérants sur le rayonnement cosmique de la période à étudier.
Un trigone d’air bien particulier marque la puissance de la pensée au service du collectif, il éclaire le thème astrologique d’alors et met en évidence, en Gémeaux, dont le Maître du signe est Mercure le « Messager des Dieux » une caractéristique thérapeutique bien singulière. Cet aspect concerne bien nos trois envoyés du Ciel…
C’est dans ce signe des Gémeaux précisément que va s’opérer la grande conjonction Neptune-Pluton (1) des années 1890-1895, années d’incroyables factures qui verront l’avènement des grandes inventions : l’avion, le métro, l’exploration des fonds marins, les automobiles, le téléphone, le cinéma…
Ces deux planètes trans-saturniennes, les plus éloignées du système solaire, orientent les destinées civilisationnelles et tracent durablement les voies de l’Humanité. N’oublions pas que Neptune est le Maître des Poissons, signe symbole du salut et du Sauveur et que Pluton, dieu des énergies chtoniennes, met en présence les forces telluriques des profondeurs de la Terre-Mère, au service en l’occurrence du Magnétisme curatif. Lorsque cette conjonction s’opère, tous les cinq siècles, ce sont des pans entiers de la Science et de la Religion qui se trouvent pris en tenaille dans une déferlante cosmique qui renouvelle et transforme les peuples de la Terre. Cette conjonction Neptune-Pluton marque, aussi, au plan mystique, une exacerbation puissante de l’exploration manifeste des pouvoirs occultes de l’homme ainsi qu’une renaissance spirituelle exceptionnelle. François Schlatter et Philippe de Lyon sont tous deux natifs du Taureau, signe ancré dans la Terre par excellence, ils possèdent en outre en commun un sceau d’or non équivoque, pour cette génération, cette empreinte est celle de Neptune en Poissons, qui va parfaitement signer leur thème et marquer sans faille au plan symbolique leur mission à effectuer. Une mission où l’on retrouvera l’amour inconditionnel, la spiritualité compassionnelle, le don de soi poussé à l’extrême…
Nos recherches aux archives départementales de Lozère (2), nous ont permis de trouver la dernière date de naissance qui manquait à notre trio et ce afin de pouvoir déterminer le cas échéant une lecture globale et concevoir certains invariants marquant la signature de ces grandes âmes. Monsieur Vignes est donc né à Vialas le 13 juin 1824, à 17 heures. Premier élément de taille à révéler de son thème astrologique – en tant que Gémeaux – Cyprien Vignes va particulièrement être touché par la conjonction neptuno-plutonienne de 1890-1895 qui se déroule justement dans ce même signe ! Marqué par l’éloquence mercurielle, son Soleil en Gémeaux lui confère autorité et bienveillance, et l’astre solaire se superpose donc à terme à la rare conjonction Neptune-Pluton décrite plus haut. Autant dire que cette période faste fut absolument unique dans la destinée de Cyprien Vignes. Rajoutons au passage un particularisme de taille, son nœud nord, parfaitement conjoint à quasiment 0°, à Neptune (régisseur des Poissons) en Capricorne, signe là une symbolique karmique propre à une destinée sans limite d’homme libre (3).
Pour l’année 1895, et s’agissant de thaumaturgie, on s’intéressera plus particulièrement à la place de Chiron dans le Ciel, « le Grand guérisseur », possédant les clefs de toutes les médecines, le Centaure est connu pour sa science du Magnétisme, sa connaissance infinie des plantes, ses pratiques chamaniques, ses actions de guérisons par les mains et par le verbe, il est le passeur des connaissances hermétiques appliquées. Fait du hasard singulier, lors de nos recherches astrologiques sur les thèmes des trois guérisseurs, nous avons constaté que la première découverte de Chiron, à Harvard (Massachusetts), fut justement faite en… 1895, le 24 avril, toujours sous le signe des Gémeaux et bien sûr sous la tutelle de Mercure. Ce fait pourrait presque paraître anecdotique si l’on ne notait pas, par ailleurs, que la plupart des logiciels astrologiques contemporains, ne tiennent volontairement pas compte de Chiron dans leurs calculs – avant – cette date de 1895, précisément.
Sur le thème proposé, pour l’année 1895, Chiron – en trigone d’air à la conjonction Neptune-Pluton – est ici en position très privilégiée, ce qui décuple encore sa force ; il amplifie considérablement les aspects favorables du Ciel que nous évoquions plus haut. Dans cette configuration astrologique tous les atouts du thème vont tenter d’unifier, de soigner et de pacifier le dédoublement de l’âme humaine, dans les mondes matériels et spirituels. Nos trois thaumaturges, Vignes, Philippe, Schlatter, seront les transmetteurs de ce message d’amour révolutionnaire, amenant la parole cachée des Écritures à se révéler au grand jour, par le biais de « l’esprit qui souffle » et surtout de ce que saint Paul appelait le « pouvoir de guérison » (4).
Quelques mois plus tard, et concernant toujours cette même ouverture cosmique, une petite digression sur l’année 1896 s’impose toutefois. Il est évident que Monsieur Philippe de Lyon connaissait l’existence de François Schlatter et sans doute de Vignes aussi. Un texte important de Papus – qui qualifie Schlatter de « plus grand thaumaturge de notre siècle » – texte écrit en 1896, donne toutes les références biographiques essentielles sur Schlatter, et l’on ne peut imaginer un seul instant que Monsieur Philippe n’en eut pas connaissance… Exactement la même année, toujours en 1896, et à quelques semaines d’intervalles, Papus écrira L’incarnation de L’Elu, un texte incontournable sur Monsieur Philippe de Lyon. Le texte de Charles Barlet sur les trois guérisseurs : Vignes, Schlatter et Philippe, paraît dans L’Initiation, en 1909. En cette année 1909, Papus est toujours vivant et continue à collaborer avec Barlet à L’Initiation et ce jusqu’en 1912. Autant dire qu’il y a bien une logique sous-jacente à toutes ces publications et l’on peut supposer sans crainte que la relation fraternelle qui lie les trois guérisseurs est bien UNE. Papus, toujours lui, écrira même en 1912, à propos des envoyés du Père : « Les réincarnés cycliques viennent toujours d’un même appartement de l’invisible et peuvent être du même esprit… ». Autant dire, pour citer Matthieu (XIII-9) : « que celui qui a des oreilles pour entendre, entende », en tout cas Papus nous livre-là une clef interprétative majeure…
Au plan astrologique, un dernier élément de taille reste cependant à conserver à l’esprit de notre lecteur. Si l’on veut bien accorder crédit à ce que dit très justement Papus sur le rarissime et exceptionnel destin des « hommes libres », nous devons bien comprendre que dans l’étude astrologique ici présentée seule la part humaine – et non négligeable – de l’incarnation de ces trois Elus est prise en compte. Cependant elle demeure, selon nous, parfaitement anecdotique et reste pour tout dire relative au sein de ce que Wronski appelait « l’autogénie de la réalité » ou absolu primordial, c’est-à-dire autrement défini, que la consubstantialité des très grandes âmes avec l’origine primordial de l’ordre du Monde échappe délibérément à tout contrôle quel qu’il soit, fut-il de nature cosmique.
Cette « part humaine », seulement significative dans l’apparence des choses est à ce titre, et pour ainsi dire, insignifiante, à l’aune de l’Astrologie en tant que science hermétique et concerne avant tout l’esthétique de la Destinée qui fut celle de ces trois guérisseurs d’exception.
Pour conclure, et selon les différents aspects que nous pourrions évoquer dans le cadre d’un tel aperçu, ce que nous donne à voir avant tout la puissance de cette carte du Ciel autour de l’année 1895, au-delà des émotions, des sciences occultes, de la médiumnité et du mysticisme, c’est qu’elle nous propose de mettre chacun d’entre nous en contact respectueux avec l’infini des choses et de croire plutôt que de comprendre. Croire en ce que pouvait être un acte de guérison, opéré en conscience par l’un de ces trois thaumaturges au crépuscule de cette fin de siècle…
Thierry E. Garnier – © Les Chroniques de Mars No 12 – Septembre 2013. Extrait de Cyprien Vignes – » Je suis le médecin infaillible, le guérisseur universel » – Annexe 1 du livre de Gil Alonso-Mier.
NOTES //
1 – La précédente conjonction Neptune-Pluton, en 1399, avait eu lieu dans ce même signe. La dernière conjonction Neptune-Pluton s’est produite précisément le 30 avril 1892, à 7°42 des Gémeaux, elle continua très largement son influence jusqu’à la période 1894-1895. La durée de ce cycle est de 493 ans. Le thème que nous présentons ici, pour le début de l’année 1895, est à mettre en résonnance avec les thèmes proposés en annexe de Cyprien Vignes, Philippe de Lyon et François Schlatter.
2 – Archives départementales de Lozère – Cd. EDT 194 E 10, page 49. Gil Alonso-Mier a également trouvé de nombreux documents d’archives signés de la main de Monsieur Vignes, celui-ci étant maire du village de Vialas, il avait également en charge l’administration de sa commune.
3 – On trouvera dans le thème astrologique de Monsieur Vignes de Vialas un axe des nœuds lunaires en Cancer-Capricorne. Jupiter en Cancer est opposé à Neptune-Uranus conjoint au nœud nord. Cette configuration hautement surpuissante fait elle-même un carré à Mars et Pluton en opposition, ce qui a le don de rajouter en supplément une dimension énergétique imposante et même suffisamment singulière pour identifier dans ce positionnement astronomique la véritable signature hors norme de Cyprien Vignes. La Lune se trouve, elle aussi, en Capricorne.
4 – « […] L’Esprit Saint donne à l’un une Foi exceptionnelle et à un autre le pouvoir de guérir les malades. » Paul Corinthiens – XII-10. Lors d’une séance de soins, selon Max Schinz, (Cf. Cyprien Vignes, der Mann Gottes in den Cevennen), on demanda à Cyprien Vignes s’il avait le pouvoir de guérir à la manière décrite par saint Paul dans son épître aux Corinthiens, Vignes répondit : « Si vous désirez le croire, je le veux bien. Mais Dieu seul le sait ».
MARS EYE 2013
En 2013, Marseille est Capitale Européenne de la Culture, les éditions ARQA qui fêtent cette année leurs dix ans d’activités se devaient dans la continuité du travail déjà accompli de proposer à leurs lecteurs plusieurs ouvrages de qualité, avec des auteurs reconnus et surtout avec la présentation de nombreuses recherches et documents d’archives inédits. Avec les livres de Georges COURTS, Gino SANDRI et la Trilogie de Gil ALONSO-MIER sur les guérisseurs spirituels de la fin du XIXe siècle, Vignes, Schlatter, et Philippe de Lyon, voilà chose faite.
En souhaitant donc à tous nos lecteurs de très bonnes lectures !
THESAVRVS // Agape – Apatheia – Bibliothèque de Nag Hammadi – Cagliostro – CHRIST – Christianisme – Clément d’Alexandrie – Divinité – Église intérieure – Evagre le Pontique – François Schlatter – Gnose – Gnosis – Hypostase – Kabbale – La Nuée sur le Sanctuaire – Les Envoyés du Ciel – Loisieux – Mandéisme – Manichéisme – Néoplatonisme – Origène – Philippe de Lyon – Praktiké – Salut de l’âme – Symbolique Martiniste //