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Franck DAFFOS – INTERVIEW

Au cours de ces trois dernières années, de juillet 2011 à cette fin de trimestre 2014, le chercheur Franck Daffos, auteur et chercheur bien connu du milieu castelrennais, a désiré volontairement rester en retrait de toute publication, sur le web ou en édition de livres. Cette interview en forme de mise au point est donc la première, après son dernier livre publié avec Didier Hericart de Thury, « L’Or de Rennes – Quand Poussin et Teniers donnent la clef de Rennes-le-Château ».

Pour la nouvelle édition revue et augmentée et cette nouvelle présentation chez Arqa de ses deux premiers livres « Le secret dérobé » et le « Puzzle reconstitué », Franck Daffos a bien voulu répondre en détails à nos différentes questions dans le cadre de cette interview pour les « Chroniques de Mars ». Un entretien sans concession où Franck Daffos revient sur ses travaux de recherches anciens et livre pour tous nos lecteurs une partie de ses nouvelles découvertes, révélations étonnantes, et à venir, qui devraient attiser la curiosité de plus d’un chercheur…

Les Chroniques de Mars No 15.
INTERVIEW de F. Daffos, propos recueillis par T. E. Garnier.

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Chroniques de Mars //
Franck, tu avais en juillet 2007 livré une interview pour notre WebZine, comme je le disais alors, ton premier livre « Le Secret Dérobé » avait été un véritable séisme dans le travail de recherches mené ces vingt dernières années sur le mystère de Rennes, un virage à 180 degrés, qui avait bouleversé la donne …, cet ouvrage écrit il y a maintenant dix ans était devenu introuvable, et tu avais refusé d’ailleurs toute réédition – Pourquoi cette nouvelle édition ?

Franck DAFFOS // Le début de l’année 2015 va effectivement marquer les 10 ans de la sortie de mon premier livre ! Il était donc opportun de republier dans une édition augmentée mon premier travail de chercheur, dont je ne suis pas peu fier puisque toutes nos découvertes, ces dernières années, confirment que j’étais bien parti dans la bonne direction ! Cette nouvelle édition est assortie d’un cahier iconographique abondant avec des photos et des documents d’archives très bien présentés, d’une nouvelle préface, et d’une postface essentielle où je donne une nouvelle piste à explorer, dans le domaine de l’Histoire de l’Art…

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Chroniques de Mars //
En effet, il y a également dans cette nouvelle édition du « Secret dérobé », un document exceptionnel, une nouvelle découverte de ta part, qui concerne encore une fois un tableau et pas n’importe quel tableau… ! Peux-tu nous en dire un peu plus ?


Franck DAFFOS //
Je me contente juste d’ajouter une pièce intéressante au dossier sous la forme d’un tableau quasi inconnu du peintre Philippe de Champaigne (1602-1674) représentant un Saint Augustin, actuellement conservé au County Museum of Art de Los Angeles (USA), et qui n’est pas sans nous rappeler un certain tableau de Notre-Dame de Marceille rendu célèbre depuis « Le secret dérobé »…

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Mais la vraie particularité de ce tableau de Philippe de Champaigne, c’est qu’il nous ramène en fait à celui d’Alfred Weysen, le fameux « Saint Célestin » découvert dans la chapelle du château de Valcros dans le Verdon, et ainsi placé à la base de son histoire de trésor templier dont la quête a donné son célèbre best-seller « L’ile des veilleurs ». Mais nous savons parfaitement toi et moi, mon cher Thierry, surtout depuis la contre-enquête au titre éponyme publiée chez Arqa (1), que ce tableau n’a servi que de prétexte à réimplanter dans le Verdon des éléments probants, mais hélas incompris, en possession de son ami Philippe de Cherisey et concernant l’énigme de Rennes-le-Château, mais dont ce dernier s’était délesté, ne sachant visiblement quoi en faire.

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Philippe de Champaigne nous amène, pour peu qu’on étudie son parcours, à la célèbre abbaye de Port Royal des Champs dont il fut très proche (comme souligné avec Didier Hericart de Thury, pages 46 & 47 de notre livre L’Or de Rennes, quand Poussin et Teniers donnent la clef …,), donc au Jansénisme et par conséquent à Mgr Nicolas Pavillon qui y fut vénéré …

I1.jpg Alfred Weysen, on le sait, a tout fait pour crédibiliser son travail, au point de faire passer un Saint Augustin pour un Saint Célestin (le tableau de Champaigne nous le prouve !) tout simplement parce qu’il croyait que Celestin V pouvait avoir joué un rôle dans les mystères du Razès, comme il en avait très certainement vu la mention dans les documents de son ami de Cherisey.

Il se mettait ainsi simplement en phase avec les grands mystères récurrents du moment, son livre étant postérieur de quatre ans à celui de Gérard de Sède sur RLC. Mais tous ignoraient à l’époque que St Célestin n’était qu’un procédé mnémotechnique servant à faire ressortir la date de son sacre (1294) sur le véritable Teniers…

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Chroniques de Mars // Dans le cadre de ces nouvelles publications les éditions Arqa proposent à la suite un second volume, pour ainsi dire, qui est ton livre le « Le puzzle reconstitué », mais nous le présentons à ta demande dans ton texte initial tel qu’écrit en 2007, agrémenté en supplément d’un cahier iconographique qui complète à nouveau le « Secret dérobé », avec de nombreux documents inédits.

Franck DAFFOS // Concernant cette édition il s’agit en fait ici de mon texte original tel que donné à mon ancien éditeur et non pas la version revue par lui et augmentée d’un chapitre sous sa responsabilité et son pseudonyme d’auteur en fin de volume, ajout que je n’aurais certes pas cautionné si j’avais été consulté avant parution. J’ai malheureusement à l’époque été placé devant le fait accompli. Il y aussi dans cette édition augmentée chez Arqa, une nouvelle Préface et une nouvelle Postface, un cahier iconographique avec des photos et des documents d’archives.

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Nous avons voulu faire les choses en grand pour cette publication, aussi les éditions Arqa proposent à tous les chercheurs à la fin de cet ouvrage un « Index Nominum », c’est-à-dire un index des noms cités par page et par volume, index qui couvre la totalité de mes travaux de recherches sur les quatre livres publiés chez Arqa, à savoir le « Secret », « L’Affaire des carnets », le « Puzzle », et « L’Or de Rennes… ».

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C’est un outil exceptionnel pour les chercheurs qu’ils soient anciens ou nouveaux car cela permet de façon transversale de recomposer la trame rigoureuse de mon travail et de pouvoir en un clin d’œil retrouver en quelques secondes une information essentielle sur Nicolas Pavillon, sur le chanoine Gasq, sur Jean Jourde, sur le R. P. Vannier… etc., ou encore sur des personnages à la périphérie de l’affaire : tels Henry de Saureulx (1566-1633) ou l’abbé Dariez…, pour ne citer que quelques exemples peu connus.

Autrement dit, je pense vraiment que cet index de 465 noms sera un véritable outil de travail pour les chercheurs désireux de retrouver très rapidement dans mes quatre livres une information précieuse que l’on avait pu oublier !

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Je remercie au passage les éditions Arqa, en cette fin d’année et pour les cadeaux de Noël qui approchent…, de faire une offre promotionnelle pour l’acquisition commune de mes deux nouveaux livres pour le prix de 50 € port compris, dans ces deux belles éditions ! Ceux qui se porteront acheteur de ces deux livres pourront d’ailleurs jouir à travers les deux cahiers iconographiques nouvellement présentés d’une somme de plus de 150 images ! Ce qui n’est pas rien…, cahiers iconographiques avec les crédits photographiques et agrémentés bien sûr de quelques documents inédits, ce qui est bien normal pour cette nouvelle édition ; comme une rare photo du Menhir de Peyrolles prise il y a près d’un demi-siècle à l’époque de la parution de « L’Or de Rennes » de De Sède !

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La pierre levée est entièrement dégagée de toute végétation, c’est incroyable, on peut même imaginer que c’est ainsi que les abbés Boudet et Jourde observaient à l’horizon, en son temps, le paysage environnant à partir du Menhir de Peyrolles ! …

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Une superbe photo d’Henri Buthion (1924-2002) prise à Lorient, où on voit l’ancien propriétaire du domaine de l’abbé Saunière en grande conversation avec Didier Hericart de Thury…

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Une photo de Louis Lawrence… Des photos de Mgr Boyer encore, fin connaisseur de l’énigme ou cette photographie du tombeau des Pontils, prise elle aussi en 1968, (avant que celui-ci ne soit dégradé… comme présenté sur les photos connues maintenant de Jean Brunelin, où l’on voit certaines déprédations sur la partie supérieure du tombeau), etc…

Chroniques de Mars // Venons-en maintenant, avec un petit retour en arrière, à la sortie en 2011 de ton livre co-écrit avec Didier Hericart de Thury, « L’OR de RENNES – Quand Poussin et Teniers donnent la clef de Rennes-le-Château », sans entrer dans aucune polémique inutile veux-tu bien, somme toute, revenir sur ce sujet qui, il faut bien le dire, avait créé à l’époque un sacré remue-ménage… ! N’est-ce pas ?

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Franck DAFFOS // Pour moi le passé n’est pas mort et je n’oublie rien ! Mais chaque chose en son temps… Le moment venu je rétablirai la vérité… Je tiens juste à faire remarquer que tous ceux qui se sont immédiatement (et ensuite …) posés en commentateurs de cette actualité, se sont bien gardés de nous demander notre version, à Didier et à moi. Cela veut tout dire…

13-2.jpg A ce sujet, si tu le permets, juste quelques petites réflexions puisque personne n’a, semble-t-il, vraiment compris les événements du 24 juillet 2011 :

• Comment expliquer en effet un tel déferlement médiatique alors que ce n’était pas la première fois, et loin s’en fallait, qu’on annonçait avoir trouvé le trésor de l’abbé Saunière ?

• Comment expliquer ensuite que tout se soit arrêté d’un coup, comme si quelqu’un avait sifflé la fin de la récréation ?

• Comment expliquer d’avoir requis ce jour là la préfecture de l’Aude ainsi que les plus hautes autorités de la gendarmerie locale (2) ?

Pour rappel : deux jours auparavant, la Norvège avait été sévèrement ébranlée par un double attentat. Le premier, à la bombe près du palais du gouvernement à Oslo, avait fait 8 morts, et le second 68 victimes, de jeunes travaillistes réunis en congrès d’été sur l’ile d’Utoeya, abattus par un extrémiste déguisé en policier, Anders Breivik. Stupéfaites, les autorités françaises venaient de découvrir que ses parents habitaient depuis des années un petit village de l’Aude, Cournanel, près de Limoux. Les responsables de la gendarmerie avaient été immédiatement mandatés sur place pour juger des mesures à prendre. C’est là qu’un péremptoire coup de fil venu de haut les trouva et les envoya toutes affaires cessantes à Sougraigne (témoignage d’une journaliste sur place)…

• Pourquoi ces autorités requirent-elles immédiatement sur place ma présence (3) et celle de Didier Héricart de Thury, et uniquement nous deux ? Comme s’ils savaient qui étaient les véritables chercheurs et ce qui s’était vraiment passé …

Peut-être à rapprocher à la présence sur place, le matin même, bien avant que tout ne soit stupidement révélé sur Internet, d’un civil qui intrigua beaucoup la gendarmerie jusqu’à ce qu’il dégaine une carte barrée tricolore …

d-3.jpg • Comment expliquer à peine quelques jours plus tard le survol sur place d’un très gros hélicoptère (bardé d’antennes) qui scanna (devant témoins) le secteur par des vols croisés à basse altitude après avoir environ une heure et demi auparavant fait de même sur ma propriété dans la région toulousaine ?

• Comment expliquer enfin que Pierre-Arnaud de Labriffe, patron régional de la Drac fit plusieurs fois ensuite le déplacement à Sougraigne dans la plus grande discrétion ?

Reste le livre et son formidable contenu qui restera comme un jalon incontournable en amenant à tous la connaissance du véritable tableau de Teniers recherché en vain par deux générations de chercheurs, et quelques clefs magistrales permettant une saine approche du chemin de croix « Giscard » de Rennes-le-Château…

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Chroniques de Mars //
De la même manière – mais dans un autre style – ton livre « l’Affaire des carnets, Réponse à M. Octonovo » avait en son temps participé lui aussi à un « assainissement », pourrait-on dire, de la réflexion que certains portent sur l’Affaire de Rennes.

14-2.jpg Bien que ce livre, haut en couleurs, c’est le moins que l’on puisse dire, écrit sans concession sous la forme d’un pamphlet moderne mais à la mode du XIXe siècle, ouvrait des pistes de réflexions très inattendues sur la comptabilité de Saunière notamment, il amorçait aussi, dès 2008…, rappelons-le quand même ! … Les chemins de croix de l’église de Rennes-les-Château qui seront largement commentés par la suite dans tes autres ouvrages et particulièrement dans les recherches que tu as publiées avec Didier Hericart de Thury dans votre livre commun « L’Or de Rennes… » ?

Franck DAFFOS // Il faut replacer ce texte dans le contexte de l’époque et si c’était à refaire, je ne le referai certainement pas de la même façon. Mais il est vrai que je fus effectivement le premier à publier des révélations primordiales sur le chemin de croix de RLC, et cela m’amuse prodigieusement de voir à présent certains de mes plus acharnés détracteurs d’alors profiter de mon départ des forums d’Internet pour tenter de s’approprier ces découvertes et se faire passer pour des spécialistes de ce statuaire toulousain. C’est d’autant plus plaisant que ceux qui se sont succédé aux archives municipales de Toulouse sont tous passé, à propos de Giscard, à côté du principal !

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Dans ce livre également, je fus le premier à décortiquer le système Saunière, c’est à dire à expliciter comment furent financés ses travaux, par qui, à quelle époque, et comment à partir de la fin des années 1890 il détourna le système en sa faveur pour, cette fois sur toute la France, collecter des intentions de messes par le biais d‘Annuaires Ecclésiastiques dont, jusqu’à ce que j’en fasse mention, personne n’avait jamais entendu parler.

Chroniques de Mars // Actuellement, cela fait trois ans que tu n’as pas communiqué sur tes recherches, or je sais pertinemment que tu as fait des découvertes récentes vraiment passionnantes, notamment sur un personnage qui te tient à cœur, je veux citer Jean Jourde (1852-1930) ?
Peux-tu nous en parler un peu, nous rappeler qui il était… ?

15-2.jpg Franck DAFFOS // Il y a trois ans, je me suis fait insulter et « traîner dans la boue » pour une histoire dont je n’étais en rien responsable, mais une des principales victimes. Je ne vois donc pas pourquoi je ferai aujourd’hui à ceux qui m’ont lynché hier le cadeau de mes dernières découvertes. Mais en hommage à ton excellent travail d’éditeur, je veux bien quelque peu lever le voile sur quelques aspects de nos dernières recherches, mais sans toutefois m’étendre.

Concernant Jean Jourde, les chercheurs se retourneront d’abord avec profit sur l’entrée que j’ai écrite dans « L’ABC de RLC – L’Encyclopédie de Rennes-le-Château ». Ce que je peux en dire en quelques mots, c’est que son apport au mystère des deux Rennes est absolument essentiel : on ne peut passer à côté d’un tel personnage ! Si l’on veut faire un raccourci, Jean Jourde symbolise et retrace la trame de l’histoire…, il résume à lui tout seul, en quelque sorte les fondements du mystère castelrennais et c’est autour de lui que tout s’articule et se comprend.

Bien entendu, depuis trois ans, il a eu droit à toute notre attention …

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C’est ainsi que j’ai eu le bonheur de pouvoir récupérer en deux temps (j’y ai mis des années !) une liasse de lettres entre lui et son supérieur lazariste de l’époque, le visiteur d’Aquitaine Xavier Sackebant (4), très instructive quant à un futur livre de Jourde en devenir et devant regrouper toutes ses créations… (pierres, dalles, tombes, parchemins etc.) mais dont l’autorisation de publication, obligatoire, conformément au règlement très strict de sa Congrégation, lui fut hélas refusée.

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Et si l’on suit scrupuleusement les instructions de certaines notes bien évidemment destinées à cet ouvrage, on s’aperçoit par exemple qu’aux pages 284 et 285 du livre de Boudet on ne peut que retenir et donc lire (5) : « L’abbé Jean Jourde, auteur véritable la langue celtique » – « l’abbé, gens, jour de » (page 284), « la langue celtique, auteur, véritable » (page 285).

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Ces mots ne sont bien entendu pas pris au hasard, mais résultent d’un véritable code mathématique soumis à la pagination de la VLC, ce qui explique, vu sa non linéarité, l’impossibilité à le saisir si on ne possède pas une certaine méthode. Là réside le véritable secret de la parfaite inviolabilité du « code Jourde » !

Jourde a en fait retravaillé en le codant un manuscrit anodin de Boudet sur ses recherches étymologiques et l’a publié à ses frais sous le nom de Boudet, ce qui explique que le curé de Rennes-les-Bains n’ait jamais demandé l’imprimatur (6), pourtant obligatoire, à l’évêché de Carcassonne.

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Ainsi, grâce à cette nomenclature voulue par Jourde mais censurée par ses supérieurs, c’est un véritable voyage extraordinaire qui nous est proposé sur près de vingt deux siècles à travers près de deux cent pages codées dans le manuscrit de Boudet, tout au long d’un véritable cursus initiatique voulu par le Lazariste obsédé par la volonté indéfectible de laisser une véritable traçabilité de cette énigme, d’abord en se basant sur les documents laissés par Louis du Vaucel (il l’explique très bien) et retrouvés par le chanoine Gaudéric Méche, puis en expliquant ses propres recherches jusqu’à la découverte finale, tout début juin 1885, accompagné d’Henri Boudet, curé de Rennes-les-Bains et de Léopold Vannier, supérieur des Lazaristes de Notre-Dame de Marceille à Limoux…..

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LIRE LA SUITE DE L’INTERVIEW > ENTRETIEN avec Franck DAFFOS // Le trésor dérobé et le puzzle reconstitué # 2


Les Chroniques de Mars © – numéro 15, novembre 2014 – Entretien avec Franck Daffos

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1 – L’Ile des Veilleurs, Paul Amoros, Richard Buadès, Thierry Emmanuel Garnier, éditions Arqa 2007.

2 – Qui nous ont entendus ensuite séparément avec Didier jusqu’à tard dans la soirée à la gendarmerie de Quillan, ponctuant nos interrogatoires (très corrects) de coups de fil à la capitale passés d’un autre bureau …

3 – Je fus immédiatement contacté sur mon portable par un haut gradé de la gendarmerie qui me demanda d’arriver sur place au plus vite et de prendre en passant Didier à Carcassonne.

4 – Sackebant, François, Xavier, né le 1er juillet 1859 à Phalampin (Nord), entré le 18 juillet 1876 chez les Lazaristes à Paris, ordonné prêtre le 6 novembre 1881 à Oran (Algérie), fit son doctorat en théologie à Rome, puis fut nommé à Cambrai en 1896, pour enfin rejoindre Périgueux en 1916 où il demeura jusqu’à sa mort le 2 mai 1941. Il occupa la charge de visiteur d’Aquitaine (supérieur régional) des Lazaristes de 1923 à 1937. Il fut en outre l’auteur de nombreux livres religieux et historiques dont le plus connu est certainement Fénelon et le séminaire de Cambrai, F. Deligne et Cie éditeur, 1902. Il fut de tout temps un grand ami de Jourde puisqu’ils firent leurs classes ensemble à leur entrée chez les Lazaristes (Archives privées).

5 – J’avoue avoir quand même pris un certain plaisir à sélectionner ces deux pages vu ce que certains ont osé écrire sur Jean Jourde.

6 – Autorisation de publication obligatoire pour un prêtre séculier.

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