RETOUR < INTERVIEW < PARTIE 1
Chroniques de Mars // Jules Verne était un visionnaire de génie qui a introduit bien des Sciences embryonnaires de son époque ! Mais plus que ça il a sans doute été un médium hors norme… Il avait aussi avec lui un très curieux pentacle provoquant l’ouverture du troisième œil ? Est-ce bien ça ?
Patrick Berlier // C’est une rumeur qui a circulé dans les années soixante, suite à la parution de plusieurs livres de Robert Chotard, à partir d’informations révélées par Alfred Renoux. D’après ces auteurs, après le succès planétaire de « Cinq semaines en ballon » Jules Verne fut contacté par un certain Dad, vivant en Alaska, qui l’aurait finalement rencontré et lui aurait remis un dessin représentant un cœur orné de lettres, permettant de connaître l’avenir. Jules Verne aurait ensuite utilisé ses propriétés pour faire réaliser une « médaille », un losange percé de trous, le fameux pentacle. Plusieurs personnes se seraient réunies autour de Dad et Jules Verne pour former un groupe assez opaque connu sous le nom de « l’Équipe du Grand Nord ».
Les biographes, universitaires et exégètes de Jules Verne ignorent totalement ces détails, aussi faut-il les prendre avec des réserves même si ils apportent des éléments fascinants. Force est de constater pourtant le don prophétique de l’auteur en bien des circonstances. Dans « Mathias Sandorf » il avoue d’ailleurs : « le conteur possède comme une sorte de seconde vue, qui lui permet de décrire même ce qu’il ne lui a pas été donné de voir »… J’ouvre plusieurs pistes sur ce sujet car avec Jules Verne, il faut s’attendre à tout !
Chroniques de Mars // On a introduit cette interview avec la fameuse Société Angélique, une société secrète ultra fermée. Tu avais déjà précédemment indiqué, par tes recherches personnelles, à la suite de Michel Lamy, que Jules Verne appartenait effectivement à cette société secrète. Mais avec ce livre conséquent désormais tu le prouves avec de très nombreux documents à l’appui… Tu as tout repris à zéro et surtout lu sur ces trois dernières années l’intégralité de l’œuvre de Jules Verne – Un travail de titan, pourrait-on dire, qui t’a permis, grâce à une grille de lecture privilégiée que tu avais mise en place, de filtrer plusieurs milliers de pages de l’œuvre de Jules Verne au regard de certains codes ! Tu as eu en la matière, quelques prédécesseurs, peu nombreux, et qui n’avaient pas travaillé tout à fait sur le même sujet ?
Patrick Berlier // Après le décès de Jules Verne en 1905, sont parues d’abord des biographies, celle de son petit-fils Jean-Jules Verne, celle de sa petite nièce Marguerite Allotte de la Fuÿe, etc. Ce n’est que dans les années soixante que l’on a commencé à remarquer les messages subliminaux contenus dans son œuvre. Marcel Moré a été le premier, sans doute, à communiquer sur ce sujet, par deux essais parus chez Gallimard en 1960 et 1963. Mais c’était une analyse, disons psychanalytique, des romans de Jules Verne, démontrant que l’auteur s’était mis en scène dans son œuvre et y avait transcris sous une forme subtile les drames de sa vie intime. Puis en 1978 ce fut Marc Soriano qui publia une étude consacrée essentiellement aux calembours grivois dont Jules Verne, en plaisantin invétéré amateur de jeux de mots et de contrepèteries, avait truffé ses romans, surtout par les noms des personnages.
Il faut attendre 1981 pour voir Franck Marie faire le lien entre certains romans et le « trésor » de Rennes-le-Château. Enfin c’est Michel Lamy qui en 1984 publie son célèbre « Jules Verne initié et initiateur » démontrant les allusions cryptées à la Franc-Maçonnerie, à la Rose-Croix, et à la Société Angélique. pour ma part j’ai en effet tout repris à zéro, en lisant ou relisant les 80 titres écrits par Jules Verne – dans leur ordre de parution – pour saisir l’évolution de la pensée de l’auteur.
Dans mes recherches j’ai surtout utilisé certains mots particuliers, des « symboles verniens », des termes qui faisaient sens. Par exemple, on sait que la Société Angélique lyonnaise du XVIe siècle a succédé à un très mystérieux Ordre du Brouillard, or le mot brouillard apparaît de manière récurrente dans l’œuvre de Jules Verne, en particulier plus de quarante fois dans un seul roman « Les aventures du capitaine Hatteras ». Ce sont les premiers indices qui m’ont amené à confirmer l’appartenance de l’auteur à la Société Angélique parisienne du XIXe siècle.
Chroniques de Mars // Au final, on peut donc aujourd’hui dire sans réserve que Jules Verne a bien fait partie de la Société Angélique !
Patrick Berlier // Lorsque Nicolas Poussin a séjourné à Lyon en 1642, il a été coopté par la Société Angélique, dirigée alors par le successeur de Nicolas de Lange, son gendre Balthazar de Villars. C’est l’époque où il a peint ses célèbres tableaux sur le thème des Bergers d’Arcadie. Dès lors, la célèbre formule « Et in Arcadia ego » est devenue le signe, la signature, que l’initié angélique se devait de placer dans son œuvre, comme l’ont révélé George Sand et Maurice Barrès. Jules Verne n’a pas failli à cette tradition. Il a plusieurs fois évoqué l’Arcadie et ses bergers, ou l’adaptation française de ce mythe grec qu’est le roman « L’Astrée » d’Honoré d’Urfé. L’action du roman « L’archipel en feu » se déroule partiellement en Arcadie, « L’île mystérieuse » comme « L’île à hélice » sont des lieux paradisiaques où la mort existe pourtant, chacune de ces îles est une Arcadie. Et puis au soir de sa vie, Jules Verne finit par citer textuellement la fameuse formule : « Et in Arcadia ego », en la faisant prononcer par l’un des personnages de son dernier grand et beau roman ! J’aurais l’occasion d’y revenir…. Il n’y a pas de doute, dans ce roman c’est Jules Verne lui-même qui signe son appartenance à la Société Angélique. On peut même penser qu’il en fut le grand maître. Cette formule « Et in Arcadia ego », dans un livre de Jules Verne, personne ne l’avait jamais vue – et pourtant elle attendait qu’on la découvre… !
Chroniques de Mars // Dans cette Société Angélique parisienne il y avait de nombreuses personnalités de renom… Peux-tu nous en parler un peu ?
Patrick Berlier // Cette renaissance parisienne de la Société Angélique lyonnaise doit sans doute beaucoup à Alexandre Dumas père. On le soupçonne d’avoir appartenu à une loge maçonnique italienne dans sa jeunesse. Il vint plusieurs fois à Lyon, fréquentant le restaurant installé dans l’ancienne maison de l’Angélique sur la colline de Fourvière. Il se fit raconter l’histoire des lieux. Ensuite la société s’est agrandie en fonction du cercle des relations amicales. On y a vu Eugène Delacroix, à qui l’on doit la décoration de la chapelle des Saints Anges dans l’église Saint-Sulpice, George Sand, Gérard de Nerval, Anatole France, auteur de « La révolte des Anges », qui signait parfois du pseudonyme Nicole Langelier, rappelant trop Nicolas de Lange pour que cela soit un hasard, Alexandre Dumas fils, Maurice Barrès, et bien sûr Jules Verne. Tous ont plus ou moins laissé des œuvres tournant autour du thème des anges.
Chroniques de Mars // Il y a un aspect de Jules Verne que tu as choisi volontairement de ne pas aborder, ou pratiquement pas, dans ton livre, ce sont les calembours grivois qui se dégagent parfois des noms des personnages. Peux-tu quand même nous en dire un peu plus ?
Patrick Berlier // Jules Verne a toujours été un plaisantin, un boute-en-train même dans sa jeunesse, amateur de jeux de mots. Quand il était agent de change on disait d’ailleurs de lui qu’il faisait plus de bons mots que de bonnes affaires. Et il avait une affection particulière pour les plaisanteries graveleuses et égrillardes. Aussi, en usant d’assonances, d’anagrammes, de contrepèteries, n’a-t-il pu s’empêcher de transformer en calembours les noms de certains de ses personnages. Par exemple on y retrouve souvent la lettre ou la sonorité K, qu’il faut prononcer « queue ». Dès lors, on comprend que les calembours peuvent vite devenir vulgaires ou obscènes, parfois à connotation homosexuelle. À la suite de Marc Soriano qui a publié un travail sur ce sujet en 1978, c’est une recherche que j’ai menée jusqu’au bout, pour voir jusqu’où Jules Verne pouvait emmener ses lecteurs disposés à le suivre. Dans « L’école des Robinsons » tous les noms des protagonistes tournent autour du… disons du « postérieur » pour rester poli. Avec la nouvelle « Frritt-Flacc » on atteint les sommets, à tel point que le décryptage finit par devenir nauséeux. Pour toutes ces raisons, j’ai estimé, finalement, que ces plaisanteries-là n’avaient pas leur place dans mon livre, invitant simplement le lecteur à chercher par lui-même.
Chroniques de Mars // Autre point important, tu as fait un énorme travail de recherches sur les illustrations et la cryptographie les concernant. Peut-on imaginer que les graveurs officiant pour Jules Verne faisaient eux aussi partie de la Société Angélique, un peu comme au XVIe siècle, avec les Gilpins ?
Patrick Berlier // Je dois préciser en préambule que les illustrateurs de Jules Verne étaient avant tout au service des éditions Hetzel, et travaillaient aussi pour les autres auteurs de la maison. Cela dit, Jules Verne apportait un grand soin dans la supervision des gravures ornant ses romans. Il donnait ses directives aux illustrateurs, se faisait soumettre les épreuves avant parution, n’hésitant pas à demander des corrections. D’ailleurs il apparaît lui-même dans quelques unes de ces gravures : le professeur Aronnax de « Vingt mille lieues sous les mers », c’est Jules Verne jeune, sans barbe ; Maucler dans « La maison à vapeur », c’est Jules Verne à 50 ans. Une bonne partie de la cryptographie de Jules Verne passe par les gravures ! Par exemple, parmi les recherches symboliques que j’ai faites, il y en a une privilégiée sur le « parapluie ». Pourquoi ? Parce que c’est l’équivalent moderne de la « paire de piles » (PRPL – mêmes consonnes) évoquée par Grasset d’Orcet comme étant l’attribut de celui qu’il nomme le maître « parpoli » (toujours les mêmes consonnes PRPL – c’est la base essentielle de la compréhension de la langue des oiseaux, on ne peut pas passer à côté de ça…). Or il y a un nombre incroyable de parapluies tenus par les personnages de Jules Verne parmi les gravures. Je laisserai le lecteur les découvrir, et juger… L’invention de l’imprimerie a rendue très puissante la corporation des graveurs, peintres et dessinateurs qui illustraient les livres, ceux que l’on nommait les Gilpins ou Saint-Gilles. À l’époque de Jules Verne, si la photographie existe, la photogravure n’est pas encore inventée, aussi fait-on toujours appel aux Gilpins, ou à leurs successeurs du temps, pour illustrer les livres. Ce sont les Gilpins qui, dans l’ombre, ont œuvré pour la fondation de la Société Angélique au XVIe siècle à Lyon, qui était alors capitale européenne de l’imprimerie, ne l’oublions pas…. Il ne serait donc pas étonnant que les illustrateurs des livres de Jules Verne aient fait partie de la Société Angélique, ou d’une fraternité corporatiste apparentée.
Dans mon livre, le lecteur trouvera un cahier iconographique de 50 pages, avec 132 documents légendés et commentés, il y a des photographies d’époque, des dessins inédits, des gravures, des illustrations, des peintures, des infographies aussi, pour expliquer et décortiquer les différents systèmes cryptographiques de Jules Verne sous l’aspect graphique et plastique. Toutes les illustrations des éditions originales des 80 titres de Jules Verne ont été passées au crible. Le lecteur y trouvera son compte, sans problème ! Parmi les découvertes importantes que j’ai faites, si l’on devait donner quelques exemples, il faudrait citer les illustrations du dé du Serbaïrou dans la « Vraie Langue Celtique » de l’abbé Boudet, et son reflet chez Jules Verne ; ou encore la fameuse illustration du personnage de Miriota, du château des Carpathes, dessinée par Léon Benett. Ces deux documents inédits furent dans un premier temps donnés avec mes articles au site de L’ABC de RLC, en 2008, mais malheureusement – comme souvent – repris immédiatement par des sites Internet indélicats, pour ne pas dire plus…, qui « oublièrent » de citer la source, l’auteur, et mon propre travail de recherche. Aujourd’hui ce travail sur le dessin de Léon Benett est complètement achevé, avec les suppléments qui s’imposaient…
Chroniques de Mars // Apparemment un quartier général de la Société Angélique était bien le Cabaret du Chat noir que fréquentait entre autres Fulcanelli. Tout porte à croire que Jules Verne connaissait bien Fulcanelli. Il y a beaucoup de connexions entre ces deux hommes illustres… Et lorsque l’on cherche sur cette piste on retrouve un certain…. Raymond Roussel – possible doublure de Fulcanelli. Si l’on en croit ce que rapporte André Coia-Gatié, Jean Cocteau aurait eu un témoignage direct de Raymond Roussel lui-même qui lui aurait déclaré écrire ses ouvrages « selon un chiffre », décernant sur le sujet un diplôme particulier à son Maître en cryptographie : Jules Verne ; qu’il considérait être un « pourple escribouille » ! Plus haut grade qui soit dans la Société Angélique en matière de codage et de cryptographie. « Pourple » voulant dire « rouge » ou « pourpre » plus exactement et « escribouille » est un ancien nom de « l’écrivain » en argot, la langue verte ou « langue des oiseaux » si chère à Grasset d’Orcet… Peux-tu nous donner quelques éléments sur le sujet ?
Patrick Berlier // J’aborde peu le dossier Fulcanelli, Jules Verne et le « Chat noir » car le propos de mon livre était ailleurs, mais effectivement les pistes se recoupent sans cesse. C’est sûr Jules Verne connaissait Fulcanelli ! On sait par exemple qu’il s’était lié d’amitié avec Ferdinand de Lesseps, grâce à qui il a obtenu d’être décoré de la Légion d’Honneur, ou avec le photographe Nadar, dont le fils devait devenir le secrétaire des Lesseps… ! Autant de personnages qui gravitaient, avec l’astronome Camille Flammarion ou le peintre Julien Champagne, dans le cercle de celui qui devait se faire connaître sous le nom de Fulcanelli… À propos de Camille Flammarion, il faut noter que Jules Verne et lui avaient en commun le même éditeur, Hetzel, et donc les mêmes illustrateurs, dont Léon Benett. On peut remarquer aussi l’utilisation des syllabes « fulc » et « nell » par Jules Verne pour les noms de quelques uns de ses personnages, comme Fulk Ephrinell dans « Claudius Bombarnac » – on peut y voir un signe à creuser. N’oublions pas non plus que le seul auteur cité par Fulcanelli dans son œuvre est… Grasset d’Orcet ! Comme quoi tout se recoupe, il faut juste savoir regarder au bon endroit, comme dit Michel Lamy, et être patient dans la recherche.
Il faut rappeler également que la Société Angélique lyonnaise observait comme un rituel l’habitude de monter sur la colline de Fourvière. Un lieu près du ciel pour communiquer avec les anges. À Paris, c’est sans doute la butte Montmartre qui jouait ce rôle. Ses cabarets, comme le « Chat noir », devenaient les lieux réservés aux agapes. Le roman le plus « alchimique » de Jules Verne est « Hector Servadac », dont l’un des personnages est né à Montmartre, ce que l’auteur rappelle avec une curieuse insistance, plus de quarante fois dans le texte.
SUITE DE L’INTERVIEW de PATRICK BERLIER
Chroniques de MARS // Interview de Jules Verne
Michel LAMY // Le mystère en pleine lumière
Entretien avec Patrick BERLIER // Jules Verne – Matériaux cryptographiques #1
Entretien avec Patrick BERLIER // Jules Verne – Matériaux cryptographiques #2
Entretien avec Patrick BERLIER // Jules Verne – Matériaux cryptographiques #3
Entretien avec Patrick BERLIER // Jules Verne – Matériaux cryptographiques #4
Michel GRANGER // Jules Verne, visionnaire ou prophète ?
Patrick BERLIER // Jules Verne et la carte de l’abbé Boudet
Yves BOSSON // « De la terre à la Lune » – L’obus capitonné de Jules Verne
Patrick BERLIER // Jules Verne – Matériaux cryptographiques – Sommaire
Emmanuel RIVIERE // Jules Verne dans l’espace
Patrick BERLIER // Le Pentacle de Jules Verne
Jean-Louis SOCQUET-JUGLARD // Jules Verne et la Serre de Bec
Patrick Berlier // Du dé du Serbaïrou au château des Carpathes
Michel MOUTET // Je ne sais rien sur Jules Verne
Jean-Marc ROLLAND // Le Centre international J. Verne demeure, même sans demeure
Jacques ERLICH // De la Société Angélique à la Société Jules Verne
Thierry E. GARNIER // Didier Hericart de Thury – In Memoriam
THESAVRVS // Cinq semaines en ballon (1863) – Voyage au centre de la terre (1864) – De la terre à la lune (1865) – Aventures du capitaine Hatteras (1866) – Les enfants du capitaine Grant (1866 – 1867) – Vingt mille lieues sous les mers (1869 – 1870) – Autour de la lune (1870) – Une ville flottante (1870) – Les forceurs de blocus (1871) – Aventures de trois Russes et de trois Anglais dans l’Afrique australe (1872) – Le tour du monde en quatre-vingts jours (1873) – Le pays des fourrures (1873) – Une fantaisie du docteur Ox – Maître Zacharius – Un hivernage dans les glaces – Un drame dans les airs – La quarantième ascension française du Mont Blanc (1874) – L’île mystérieuse (1874 – 1875) – Le Chancellor (1875) – Martin Paz (1875) – Michel Strogoff (1876) – Un drame au Mexique (1876) – Hector Servadac (1877) – Les Indes noires – Un capitaine de quinze ans (1878) – Les cinq cents millions de la Bégum (1879) – Les tribulations d’un Chinois en Chine (1879) – La maison à vapeur (1880) – La jangada (1881) – L’école des Robinsons (1882) – Le Rayon-Vert (1882) – Dix heures en chasse (1882) – Kéraban le Têtu (1883) – L’étoile du sud (1884) – L’archipel en feu (1884) – Mathias Sandorf (1885) – L’épave du Cynthia (1885) – Robur le Conquérant (1886) – Un billet de loterie (1886) – Frritt-Flacc (1886) – Nord contre Sud (1887) – Le chemin de France (1887) – Gil Braltar (1887) – Deux ans de vacances (1888) – Famille-sans-nom (1889) – Sans dessus dessous (1889) – César Cascabel (1890) – Mistress Branican (1891) – Le château des Carpathes (1892) – Claudius Bombarnac (1892) – P’tit-Bonhomme (1893), republié sous le titre Fils d’Irlande – Mirifiques aventures de maître Antifer (1894) – L’île à hélice (1895) – Face au drapeau (1896) – Clovis Dardentor (1896) – Le sphinx des glaces (1897) – Le superbe Orénoque (1898) – Le testament d’un excentrique (1899) – Seconde patrie (1900) – Le village aérien (1901), d’abord publié en feuilleton sous le titre La Grande Forêt – Les histoires de Jean-Marie Cabidoulin (1901), republié sous le titre Le serpent de mer – Les frères Kip (1902) – Bourses de voyage (1903) – Un drame en Livonie (1904) – Maître du monde (1904) – L’invasion de la mer (1905) – Le phare du bout du monde (1905) – Le volcan d’or (1906) – L’agence Thompson and Co (1907) – Le pilote du Danube (1908) – Les naufragés du Jonathan (1909) – Le secret de Wilhelm Storitz (1910) – La chasse au météore (1910) – Aventures de la famille Raton – Monsieur Ré-Dièze et Mademoiselle Mi-Bémol – La destinée de Jean Morénas – Le Humburg – La journée d’un journaliste américain en 2889 – L’éternel Adam – ces six nouvelles ont été rassemblées sous le titre Hier et Demain (1910) – L’étonnante aventure de la mission Barsac (1919).