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Il ne suffit pas de s’enfoncer dans la jungle impénétrable pour parvenir à ses fins. Il faut savoir aussi trouver l’opportunité, le passage ou encore le passeur… De la « Gnose », de la « Parole perdue » aux « Mondes perdus », il n’y a qu’un pas… et, Myriam Philibert, sur les sentiers de la Tradition, emprunte une fois encore cette voie mythique qu’elle connaît si bien, pour nous conter en compagnie des Grands Anciens que sont Platon, saint Brandan, Edgar Cayce, James Churchward, Rudolf Steiner, l’amiral Byrd, et bien d’autres encore, les continents oubliés sous les eaux – et les villes souterraines – qui sont inévitablement une part incontestable de la mémoire vivante de nos Traditions millénaires. Toutes la sève puissante et les racines profondes de nos êtres éveillés puisent inconsciemment dans ces méandres incompris…


I – UN CONTINENT PRIMORDIAL ?

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Lorsque Là-haut,
Le ciel n’était pas encore nommé,
Et qu’Ici-bas, la terre ferme
N’était pas appelée d’un nom,
Seul Apsû-le-Premier,
Et Mummu-Tiamat,
Leur génitrice à tous,
Mélangeaient ensemble
Leurs eaux (…)
Nul n’était encore apparu.

(Enûma elish ou l’Épopée de la Création.)

Ensuite seulement, les dieux sont arrivés à la vie…

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Puis, les hommes.

Avant Mu, il y a eu la naissance des continents. Non un Déluge cataclysmique, mais la surélévation de masses continentales surgissant des eaux originelles.
La science donne une image de la terre et de ses premiers frémissements qui ne manque pas de poésie et pourrait sérieusement alimenter le mythe. Tout cela a pour nom Gondawana (ou Gondwana). N’est-il pas merveilleux d’imaginer, il y a 600 millions d’années, un supercontinent ? Le géographe Edward Suess est son inventeur et le théoricien de la dérive des continents.

La sagesse consiste à se dire qu’il y a toujours un début, dès lors que l’on admet Mayâ, le voile de l’illusion. Et la géologie de décrire les heurs et malheurs des premières terres émergées. Dès le départ – le Protogondwana -, apparaissent deux éléments, le Gondwana oriental et le Gondwana occidental qui finissent par entrer en collision. On croirait entendre Platon parler de la lutte entre l’Orient représenté par la Grèce et l’Occident, par l’Atlantide. Ensuite, des fragments de continents se détachent progressivement de l’énorme masse située au pôle sud. Avalonia, puis les blocs armoricains et ibériques échappent à la tutelle de leur mère-père.

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Le temps existe-t-il ?

Le Protogondwana dérive désormais vers le nord. Il va heurter le supercontinent qu’est la Laurussia (Laurasie). Cet assemblage (le massif hercynien) prend nom de Pangée, ce qui signifie « la Terre entière ». Or, rien n’est éternel et la Pangée se fracture à la fin du Trias, là où elle s’était jadis formée ; puis durant le Jurassique, c’est au tour du Gondwana. L’Afrique et l’Inde se séparent, l’Australie s’éloigne inexorablement. D’autres sursauts se produisent et l’Inde entre en collision avec l’Asie, ce qui a pour conséquence le plissement de l’Himalaya en une vertigineuse chaîne de montagnes. Sur le plan du climat, la séparation entre l’Amérique du sud et le grand continent du pôle sud, il y a 23 millions d’années s’est avéré déterminent, et l’Antarctique a pu alors devenir la masse continentale glacée qu’il demeure aujourd’hui encore.

Passionnante description des convulsions de la planète. On comprend, dès lors, l’engouement des peuples pour les mythes de combat cosmique. Les dieux ont-ils leur mot à dire dans ces séismes ?

* * *

Et la Lémurie, Mu, l’Atlantide, où interviennent-ils dans un schéma chaotique ? Si l’on en croit la tradition sumérienne, au début il n’y avait que de l’eau. Tout n’était qu’immensité aqueuse, liquide ou volatile. Comment la terre a-t-elle pu émerger ? Aucune mythologie ne s’avance sur les mystérieux débuts de la Terre, non pas en tant que planète, mais en tant que masse terrestre sortie des flots. D’où est issue la première île ? La science propose, avec beaucoup d’aplomb, le Protogondwana. En revanche, quelques occultistes font fi de l’Eau initiale et semblent proposer une sorte de gigantesque continent couvrant presque tout le globe et ne laissant aux océans que la part du pauvre.

Mystère des origines ! Le Livre de Dzyan offre peut-être une réponse. Sinon, il faut puiser dans les (…)

Myriam PHILIBERT – Les MONDES PERDUS – (extrait) – Les Chroniques de Mars, numéro 24 – 24 juin 2017.


Découverte d’ un NOUVEAU continent près de l’Australie – 18/02/2017

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