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NEUF LIVRES à découvrir ce mois-ci sur le site des éditions Arqa
Les Amis de Roger Bourguignon // « Roger Bourguignon – Disciple d’Eugène Canseliet »
Bernard Chauvière // « Réflexions Hermétiques – Pratique de la voie alchimique – Le second Œuvre »
Georges Llabrès // « Pratique de la voie alchimique – De Nicolas Flamel à Eugène Canseliet »
Cédric Mannu // « Nassim Haramein – Petit essai de Métaphysique quantique »
Roberto Monti // « L’Alchimie est une science expérimentale »
François Trojani // « Éternelle Rose-Croix »
Bernard Chauvière // « Aperçus alchimiques »
Cédric Mannu // « La Table d’Émeraude »
Jean Artero // « FULCANELLIANA »
« Quand on emprunte aux sciences occultes leurs surprenants mystères, on peut passer pour un sorcier, et subir le sort d’un canard prêt à rôtir… »
Alexandre Pothey (1820-1897)
Nassim Haramein, physicien et mathématicien, est un chercheur suisse, né en 1962. Ses travaux de recherches axés principalement sur la connaissance de l’Origine, de la Source Mère, de la création du monde physique qui en découle, de l’explication du « vide » en tant qu’énergie subtile connectée au Tout universel à travers un « champ unifié », ne peuvent qu’émerveiller ou agacer le « curieux de Nature » selon la prédisposition naturelle que l’on aura envers cet explorateur atypique. Parfois très fortement controversé par l’élite scientifique, on ne peut en réalité que se demander quelles sont les raisons véritables qui poussent ces critiques (ayant opinion sur rue) à des attaques ad hominem aussi vives et aussi personnelles envers Nassim Haramein.
Après lecture de nombreux commentaires parsemant le Web, ou des publications scientifiques, la charge au demeurant est apparue à beaucoup tellement considérable qu’elle a semblé, en définitive, comme fondamentalement suspecte. Cédric Mannu, l’auteur de cette étude, fait lui partie de cette « nouvelle vague » de chercheurs et d’historiographes en pleine ascension, une nouvelle race pour ainsi dire d’écrivains hermétistes, pétrie de talent, qui bouscule avec un aplomb insolent les archétypes poussiéreux de l’édition actuelle si convenue. Prenant partie, l’auteur analyse ici dans ce petit essai, avec tact et talent – et sans aucune concession – les contingences fondamentales qui structurent de toute éternité le débat entre Science et Métaphysique, se servant de l’exemple de Nassim Haramein pour arpenter en pleine conscience des chemins de traverse qui vont, in fine, bien au-delà de la seule figure de ce scientifique moderne ayant à cœur d’explorer la Tradition…
Cédric MANNU – Le cas Nassim HARAMEIN
(…)
Le logis de la Science trouve sa source dans la Foi et, déjà, à son époque, dans son Amphithéâtre de l’Éternelle Sapience, notre cher Heinrich Kunrath ne s’y était pas trompé. Je ne vois malheureusement pas tellement de différence entre ces scientistes de tout bord qui, faute de véritablement pouvoir tuer Dieu, voudraient le déguiser en un rouage qui les serve dans leurs théories et, plus encore, dans la « formation » rémunératrice de leurs élites… Si Nassim Haramein n’est pas de cette veine, alors certainement, il ne peut être que désireux et joyeux du dialogue entre personnes de la discipline qu’il affectionne ?
Dans un contexte plus professionnel, chacun peut et doit déployer ses talents et sa lucidité. Il est une tendance inlassable de chercher en l’autre ce qui est déjà déposé au sein de chacun. Parvenir à une maîtrise, notamment de soi, implique bien sûr de ne pouvoir faire plus qu’accompagner l’autre dans un apprentissage, de cheminer un temps, de le soutenir dans sa création et de le laisser s’affirmer dans son génie.
Nassim Haramein a ceci de formidablement roboratif que c’est par une volonté propre, un besoin interne, une impérieuse recherche – que l’on apprécie ou non ses résultats – on constate qu’il est du moins autogène. On pourra toujours le railler, et finalement l’envier du fait que d’aucuns s’intéressent à son étonnant assemblage, alors qu’il n’est nourri et soutenu par aucun organisme officiel et, qui plus est, qu’il arrive à vivre sans devoir demander et courtiser, quérir et concourir pour les subsides d’une année supplémentaire de recherche, à la condition exprès de publier quelques articles solides dans des revues estimées par des pairs fondés.
Aussi, d’un autre côté, il est certes difficile d’être publié dans ces revues estimées par des pairs fondées, car les articles doivent être solides.
C’est selon, et il est donc difficile de gagner sur les deux tableaux.
(…)
* * *
En d’autres temps, on a reproché à certains qui ne pouvaient – du fait même de leur nécessité d’action – de demeurer anonymes, soucieux qu’ils furent de la discrétion et de l’effacement devant l’incroyable exactitude de la Noble Science des Frères Chevaliers en Hermès ; et aujourd’hui on voudrait considérer l’apport de tel ou tel autre devant un succédané de science réelle…
Revenons à ces incroyables labourants, à ces patients de nature, et recueillons dans cette goutte d’eau, mieux dans ce nectar, comme une abeille près de sa marguerite si belle, la Merveille des Merveilles. La Création est incroyable, dans chaque point de notre regard. La Terre est peuplée de tant de créatures extraordinaires.
Pourquoi s’embêter d’extra-terrestres quand on ignore le miracle quotidien du bousier ? Se tourner vers les étoiles ou l’infra-atomique, explosés de toute part, quand on n’a pas encore osé l’Iris ?
Bien sûr, la fiction scientifique, le fantastique, la science-fiction sont parmi nous, là, réelles. Avons-nous donc besoin de la propulsion magnéto-hydro-dynamique, de la maltraitance de l’utérin atomique en sa création subtile, nous qui nous passionnons de ce que la Vie soit… Vivante ?
Certains – moins lu qu’ils ne l’étaient de leur vivant, et déjà à l’époque, peu fréquentés dans leur profondeur, car sans doute plus ardus – et tout aussi français, avaient pourtant été appréciés aussi bien comme scientifiques que comme êtres ouverts à d’autres approches.
Il est des mots d’un vieil ami de route, comme Jacques Ravatin, qui préférait être appelé par l’abréviation du prénom russe « Vlady », des mots qui portent un « nébulaire », des mots qui demandent pour vivre de ne pas être définis, et ce à jamais, des territoires qui pour demeurer vierges doivent être explorés sans jamais être découverts…
Ce ne sont pas des concepts étranges, ce ne sont pas des expériences de pensée. C’est quelque chose qui surgit à travers les grilles banales, dans des repères réels et matériels, comme un rêve improbable, que l’on cueille d’un regard dans un silence admiratif devant la profondeur improbable de l’Essence qui nous oint et nous nourrit.
Sur un point de vue scientifique seul, que la théologie prouve si simplement – dans d’autres vocables – je préfère Maxwell, plus encore Louis Boutard, (et les Égyptiens qui initièrent tant d’êtres de qualité aux Mystères de l’Æther et à l’incompréhensible manifestation du non manifeste), que la recombinaison sur une base invraisemblable d’approches initiales, à coup de trous de vers, de noire matière et d’hypothétique (…)
Extrait du livre de Cédric Mannu – Le cas Nassim Haramein.
Cédric MANNU – « Chroniques de Mars » No 30, équinoxe de Printemps.
THESAVRVS // Adam – Adepte – Aigles – Alchimie – Alchimiste – Argyropée – Assation – Athanor – Chrysopée – Coupellation – Cyliani – Élixir- Élixir de longue vie – Eugène Canseliet – Philalèthe – Fulcanelli – Gnose – Grand Œuvre – Lavures – Macrocosme – Magnum Opus – Mercure – Microcosme – Nicolas Flamel – Œuvre au noir – Œuvre au blanc – Œuvre au rouge – Or – Panacée – Paracelse – Philosophie Hermétique – Pierre Philosophale – Poudre de projection – Régule – Rémore – Soufre – Sublimations – Table d’Emeraude – Teinture – Terre adamique – Transmutation – Unobtainium – Vitriol – voie de l’Antimoine – voie du Cinabre //