Les MAGICIENS du Crépuscule – ITW de J-P MONTEILS

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Les Chroniques de Mars // Cher Jean-Pierre, très heureux de te retrouver à nouveau sur les colonnes de notre WebZine des « Chroniques de Mars » après notre dernière interview réalisée l’année dernière pour la sortie de ton livre « L’Arcane du Roc noir », seconde édition, publiée chez Arqa. Nous te recevons aujourd’hui pour la sortie d’un autre livre – à la fois dans le contenu et dans le style – « L’Arcane du Roc noir » étant un polar et un roman initiatique à clefs, ce dernier est tout autre puisqu’il s’agit d’une étude extrêmement fouillée sur les Sectes, les Sociétés secrètes et l’idée de complot mondial dans l’imaginaire d’une fin de cycle. Mais restons, si tu le veux bien un instant sur « L’Arcane du Roc noir » puisque cela a été pour toi l’occasion de dévoiler ton pseudo et de revenir sur le devant de la scène. Comment a été accueillie cette révélation que tu avais réussi à tenir secrète pendant plus de 10 ans, sans que personne ne la soupçonne ; comment a été accueilli ce livre dans sa seconde édition et quels ont été les retours que tu en as eus ?

Est-ce que tu as été surpris par certains d’entre eux… ?

0_-_image_rlc.jpgJean-Pierre Monteils // Avec l’Arcane du Roc noir, J’ai désormais la conviction qu’il s’agit d’une aventure qui n’est pas terminée et qui ne se terminera pas de sitôt… Les retours sont là depuis plus d’un an maintenant, assez nombreux et souvent surpris, toujours surprenants puisque ce roman tourne autour d’une histoire que tout le monde croit connaître : celle de Rennes-Le-Château. En réalité, celle-ci (et donc le roman) dépasse très largement le cadre strict des péripéties de l’abbé Saunière. J’ai découvert que n’étaient pas si nombreuses que cela les personnes qui semblent avoir saisi ce point même si depuis quelques années le périmètre géographique des recherches s’étend au- delà du seul ancien comté du  Razès.

Pour ce qui concerne le contenu du livre, comme je m’y attendais il apparaît que les personnes qui le décryptent vraiment ne figurent pas parmi les chercheurs les plus connus de l’affaire. Ce n’est pas étonnant car de fait, ces derniers vont chacun sur sa piste.

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En revanche, il m’est donné grâce à ce livre, de rencontrer des gens passionnants bénéficiant de qualifications, de dons et/ou de connaissances insoupçonnées. Ces rencontres dont un petit nombre réellement inattendues, m’ont conforté sur deux points : D’abord qu’il y a plus de monde (et de milieux) qu’on ne pense qui s’y intéressent, ensuite j’ai acquis la certitude que ce qui est encore difficile à nommer, selon les plans d’où l’on observe, peut et doit être véritablement analysé de diverses manières. Pour dire autrement, la preuve que ce dont il s’agit n’est pas ce que l’on croit voir au premier abord, se confirme chaque jour. Je ne peux exclure qu’une suite à ce « roman » finisse par s’imposer au vu du déroulement des choses et du temps.

Les Chroniques de Mars // Pour ce dernier livre, le titre que tu as choisi est « Les Magiciens du Crépuscule » et il y a deux sous-titres : « Sectes – sociétés secrètes – complot mondial » et « Imaginaire de la fin d’un cycle ». Prenons les choses dans l’ordre si tu veux bien…

Bien sûr, « Les Magiciens du crépuscule » fait référence au « Matin des Magiciens » de Pauwels et Bergier. Tu as connu Pauwels et Bergier et l’époque ainsi que des membres des Ateliers Planète, peux-tu nous remémorer un peu ce temps-là… D’autres parts, il faut aussi ajouter que tu as fait paraître en 1998, un ouvrage intitulé« Sectes et Société secrètes, le douloureux chemin vers la lumière », est-ce que ce nouveau livre est en quelque sorte la suite de cet ouvrage publié il y a plus de 20 ans… !

Jean-Pierre Monteils // Le titre de ce livre, « les magiciens du crépuscule » est effectivement un clin d’œil à celui de Louis Pauwels et Jacques Bergier paru il y aura très exactement soixante ans en octobre 2020. La comparaison s’arrête là mais cela mérite développement.

Je n’ai aucun titre pour me prévaloir d’un quelconque héritage… sauf celui d’avoir eu 15 ans lorsqu’il est paru et d’être tombé « dans le chaudron magique», entre autres raisons par la faute de ce livre (mais pas que). J’ai eu l’occasion et le plaisir d’évoquer ça des années plus tard et séparément avec les auteurs eux-mêmes. Parler de cette époque, celle de Planète puis de Question de, c’est évoquer avant tout un temps où tout semblait devoir être reconstruit et surtout redécouvert. Plus en profondeur – et là est la naissance de certaines violentes oppositions à la démarche qui était la leur –  un temps de libération de formes de culture oubliées, emmurées, englouties (pour paraphraser l’ami Robert Charroux). Ce livre n’a pas été compris par tous, comment cela se pouvait-il d’ailleurs ? Et les débordements de haine autant que les témoignages idolâtres qui l’accueillirent témoignent bien de ce qu’il fût : un moment clivant, dérangeant et donc novateur.

Il y a encore beaucoup de malentendus selon moi sur l’œuvre commune de ces auteurs. Selon une détestable manie très actuelle, on les instrumentalise à outrance dans divers travaux dont certains qui sont par ailleurs passionnants. Ce que j’ai cru saisir de leur dessein réside en quelques mots : Ils souhaitaient vraiment accélérer une ouverture d’esprit de l’époque qu’ils jugeaient insuffisante et favoriser ainsi une approche scientifique apaisée et bienveillante de certains phénomènes de toutes nature et sur tous les champs.

De culture et d’itinéraire radicalement différent (ce qui a d’ailleurs produit le matin et par la suite, leur séparation), Pauwels et Bergier voulaient réconcilier la démarche scientifique et la Tradition (au sens Guénonien du terme). Loin d’exclure la possibilité de se tromper sur le périlleux chemin qu’ils savaient emprunter, ils acceptaient par avance – ils l’ont d’ailleurs écrit noir sur blanc – que leur ouvrage puisse comporter quelques bêtises.

Ne pas prendre en compte cela est faire preuve d’un manque d’objectivité total ou d’une grande ignorance pour juger, ce qui beaucoup plus qu’un livre, fût constitutif d’un véritable phénomène de société.N’excluant pas tout de même quelques erreurs de belle taille (parfois un peu plus) qui ont pu égarer certains, il suffit néanmoins de voir comment un Edgard Morin, entre autres penseurs irrécusables, défendit sur le champ leur initiative, pour reconsidérer certaines positions d’autant que soixante années d’écart nous permettent un confortable recul.

Je crois que c’est cela qu’il faut d’abord retenir du Matin.

Une fois cela dit, « les magiciens du crépuscule » parlent d’autre chose et différemment, mais il est certain qu’il s’inscrit dans la filiation de leur démarche. Sans comparer ce livre à celui de mes prédécesseurs, je pense qu’il sera lui aussi, assez clivant car sans doute mal compris de certains qui le liront bardés de certitudes ou de préjugés. Je leur souhaite alors de le relire en tentant plutôt dans leur lecture intime, de trouver de vrais arguments face à ceux comme c’est leur droit, qu’ils ne partageraient pas.

Est-ce trop demander ?

Je ne sais mais je précise quand même que je n’ai pas écrit ce livre pour initier une polémique mais simplement pour partager une réflexion personnelle…

(…) @ suivre . . .

LES CHRONIQUES de MARS – Entretien avec J-P MONTEILS par T. E. GARNIER, septembre 2020 ©.

ARQA éditions // «Grand Sondage – Les MAGICIENS du Crépuscule – LA COUVERTURE»

La présentation du LIVRE de Jean-Pierre MONTEILS

Un extrait du LIVRE de Jean-Pierre MONTEILS


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