« Cerveau électrique – 电脑 -Diànnǎo »

 

 

« Dans le monde d’après des ombres assagies croisaient en silence, à la volée, de drôles de personnages mutiques aux regards luisants et pénétrants – pour quelles raisons ces lumières sombres à l’horizon déclinaient-elles maintenant avec tant d’incidence ? » Putain, mais quel livre de lā shǐ. 165 Yuan pour une connerie d’livre imprimé sur du papier autodégradable. Tā mā de ! J’aime pas m’fair’baiser d’la sorte. J’l’ai acheté sur l’bord d’la route en espérant m’détendre, changer d’l’smart télé en boule, mais j’suis fait wěn bien fort ! Tā mā de ! Et encore j’ai lu qu’une page avant d’reprendre la route ! Trop d’la merde ces grandes fresques littéraires, genre c’est moral et tout! d’la branlette poétique ! ç’sert à méiyǒu ! La prochaine fois, j’vais pas acheter une connerie d’livre juste car y a un joli dessin d’ssus. Ça vous encule 165 Yuan, do the math, ça fait l’cinquième d’un écran en boule smart télé d’Xiaomi. En plus c’t fèihuà c’est sur du papier ! Tā mā de ! On est en 2060, même l’PQ est plus du papier, c’est tout en jet d’eau, c’est plus simple en vrai ! Tā mā de ! J’aurais pas dû perdre du fric chez c’vieux décrépit du bord d’l’autoroute automatique, ç’sert à méiyǒu !

Y a un ‘tain d’avantage d’passer par l’autoroute automatique pour rentrer à la wū, y a qu’à poser sa voiture dessus, et pouf, on va à 100km/h sans conduire. Simple. J’vais pas continuer c’livre à la con, j’préfère r’garder la ville au travers d’ma fenêtre. En plus, j’entends rien d’ici, ma voiture électrique isole bien l’bruit urbain, c’est comme une bulle avec des sièges chauffants et confortables en cuir sur lesquels poser son túnbù. Des fois, j’manque d’m’endormir. Normal que j’manque d’m’endormir, tā mā de, la vue est pas folle, c’est pas la Cite Interdite. C’t ville d’merde fait plein d’fumée bien sombre et moche quand on y r’garde bien, genre certains immeubles disparaissent même, j’suis sûr que les gars en bas les voient pas non plus, j’suis sûr qu’y a quand même trop d’fumée. Mais genre des fois, y a une fenêtre qui brille plus que les autres, toujours avec une même lumière jaunie, un peu sale. Ça perce même la fumée, zhēn. C’est toujours sympa d’épier un peu. Mais y a jamaisXī Mèngyáo ou Rae Lil Black, y a que des ombres, et même pas une ombre d’talons aiguilles pour s’shǒuyín, rien d’chez rien tā mā de. Mais j’crois à peu près savoir ce que je vois. J’pense distinguer la forme d’un canapé, c’est simple c’est le même qu’chez moi, et une forme humaine posée dessus. C’est chaud d’faire la différence, genre la masse est bien collée sur l’canapé, faut attendre que les jambes bougent un peu pour être sûr. Une fois, j’m’en souviens encore, j’fixais la même fenêtre pendant dix minutes. Et soudain quelqu’un a poussé la masse sur l’canapé, et j’crois que j’ai reconnu une espèce d’poupée gonflable. J’crois, parce qu’il l’a assis et c’est mis à ses côtés et ç’a pas bougé. Et après j’veux oublier, franchement, ça donnait pas envie, exīn de.Wúlùn rúhé, pas la peine d’y r’penser, c’est bientôt la fin d’la route, dans peu d’temps j’serai chez moi. Mais ça d’vient chiant, y a plus que d’la fumée, y a plus de fenêtre. Après regarder ça c’est mieux que d’continuer c’livre à la con.

Ma voiture m’réveille, l’autoroute automatique m’a déposé d’vant chez moi, j’m’suis endormi, qu’ils sont confortables ces sièges, tā mā de . J’prends l’livre et j’sors, elle se trouvera une place comme une grande, elle est pas conne, elle y va toute seule. Sur le palier, quand j’attends qu’la porte s’ouvre, elle est pas conne elle non plus, reconnaissance faciale, j’rouvre le livre et j’arrive sur la même phrase à la tā mā de. C’est bon j’l’lance dans la rue.  Franchement, dire qu’j’ai pensé m’occuper l’esprit avec ces conneries. J’suis un abruti fini des fois. J’sais pas, c’est venu d’un coup, genre ç’a jailli mon cœur, tā mā de. Quel connard, tā mā de.

Mais que fú lù shòu xān xīng soient loués ! Mon canapé est toujours dans mon salon. J’balance tous mes vêtements dans mon entrée, mon dispositif de bras robotiques, avec ses grosses LED rouges, les ramasse d’tout’façon, et j’m’jette tout nu d’ssus. Ça fait bander d’sentir notre sueur qui dégouline s’coller contre l’cuir du canapé. Genre, on la sent plus, elle disparaît d’notr’peau, et après ça on est collés ensemble. On fait une fausse fusion, car là on est juste collés, mais une vraie fusion, genre faire qu’un avec, c’sera p’t-être la prochaine amélioration d’la marque Aliexpress. J’pense que s’il le fait, j’achète, j’l’prends direct. J’balance l’mien par la fenêtre, des húndàn de tā mā de lenettoieront bien. Plus j’y pense plus c’est next level. J’crois que j’dormirais plus dans mon lit même si j’en avaisyī. Ouaip, j’balancerais mon lit automassant, ça vaudra plus l’coup face à un canapé qu’j’peux fusionner dedans pour m’laisser chuter d’dans d’longs moments, tā mā de . Faut être logique dans la vie. Ouais, en plus ma wūhuì d’canapé il y a une option qui m’les dǎpò. Il est auto durcissant c’con. Quand mon cul est trop enfoncé d’dans, les coussins se durcissent tout seuls, comme des gents p’tits esclaves, pour éviter que j’m’fasse trop au dos quand j’m’enfonce trop, genre que ma position soit plus droite parce qu’en fait il juge que j’m’fais trop mal au dos. Ça m’les dǎpò parce qu’y a des jours que j’veux juste m’laisser chuter dans c’canapé pendant des heures et prétendre que c’est des années. C’est tout, simple en vrai.

J’pense comme beaucoup, j’perpétue une tradition bien ancienne, genre d’la guerre mondiale j’crois. Dès qu’j’sors du boulot et qu’j’m’jette dans l’canapé, j’demande aux bras robotiques muraux d’m’apporter une clope et une bière. J’tire une Wuliangye du paquet, elle s’allume toute seule dans ma bouche, c’est tout nouveau, c’est pour ça qu’le paquet coûte 165 Yuan, tā mā de, et j’respire les premières bouffées. Du bon tabac brun, tā mā de, plus fort qu’un bête blond pas autant arrache kǒu d’un tabac noir russe ou autre, genre les autres pays qui fument c’genre d’truc. L’grand avantage des nouvelles clopes chinoises, en plus de pas faire de cendres, c’est qu’elles font la taille des anciennes, d’y a quarante ans en arrière, mais durent trois fois plus longtemps. Après, j’suis vite écœuré, genre le goût du tabac prend toute la bouche, ça fait cuòwù, mais ça laisse tellement d’temps pour jouer avec la fumée. J’la sors d’ma bouche, d’mon nez, j’fais des ronds et plein d’autres figures, genre c’est drôle, même si j’finis toujours par tousser et par avoir la gorge en huǒ. C’est pour ça qu’j’ai la bière qui vient après. En plus, Jinxing, les brasseurs, ont révolutionné le marché. On a beau secoué la canette dans tous les sens, on peut l’ouvrir sans qu’la mousse nous explose à la gueule. Non, ça reste plat, pas un remous, pas une vague, c’est parfait. J’sais qu’ils mettent un truc à l’intérieur, un truc chimique, mais ça gâche pas le goût d’la bière, ça reste d’la bonne bière. J’la bois doucement en fermant les yeux, j’sens encore les fumées du tabac autour d’moi, ça m’détend entièrement. Enfin, j’m’serais plus détenu si c’connard d’canapé avait pas durci ses coussins. J’le hais.

Tout bu. C’est l’heure d’la bouffe. J’tape des mains pour faire v’nir un bras robot. Mon p’tit esclave, j’l’appelle comme ça des fois, viens m’voir mon petit esclave que j’lui dis. J’lui ordonne d’m’amener mon plat du soir rapidement. Il fait une rotation à gauche, il ouvre l’frigo, une rotation à gauche, il m’file l’plat. Gentil gǒu, j’ai eu raison d’dépenser 300 Yuan pour toi. Pis après,j’lui ordonne d’s’casser, il l’fait doucement, ses deux grosses LED sortent en dernier d’ma vision, tā mā de. Au moins il dégage sans bruit, c’est d’jà bien. Une bonne barquette d’pâte au beurre d’chez Tencent, les génies du game, l’ange Gabriel d’notre monde. Les pâtes sont auto-réchauffantes. J’ouvre la barquette, j’la pose sur genoux et j’attends qu’elles soient hǎo. Au début, tā mā de, genre elles sont juste froides et molles. Pour passer l’temps, j’mets toujours mon doigt d’dans, ça fait mouch mouch. Après la magie opère. Elle se mettent à suer, y a des gouttes d’machin qui sortent de toute leur matière jaune légèrement éclaircie. Au bout d’un moment, ça fait une grosse flaque en dessous, une sorte de soupe dégueulasse de couleur trouble, genre marron trouble, avec plein d’tâche d’gras à l’intérieur. Une fois j’ai goûté, dégeu, franchement d’la merde, tā mā de. Pour éviterça, faut juste un peu secouer les pâtes avant d’les foutre dans la bouche, franchement rien d’grave. Ensuite, à la toute fin, y a d’la fumée qui sort du plat. D’la fumée bien claire, moins visible que celle du tabac, c’lle-ci est à peine blanche. C’est prêt, tā mā de, les pâtes sont chaudes. J’les bouffe à la main, j’en prends toujours par grosse poignée. Elles sont toujours molles et collantes mais au moins chaudes, on sent un p’tit peu l’goût du beurre, vraiment an arrière-bouche, pas d’quoi s’taper le túnbù par terre. Ça reste des pâtes après tout. Tā mā de.

C’est bouffé. J’fais venir un bras pour débarrasser et le fait dégager aussi vite. C’est l’heure du repos du zhànshì. D’sous mon canapé, j’sors une grosse boule d’pâte gris avec plein d’truc électronique visible à l’œil nu. Suffit d’la malaxer un peu et d’la balancer sur une surface plate. Moi, ce sera la table d’vant moi. Une fois que c’est collé, on aplatit. Après, suffit de prendre un sac de cristaux liquides, j’en ai sous mon canapé aussi, et d’en jeter une poignée sur la boule aplatit. Et là, bam, d’un coup, une image apparaît. C’est trop pratique la smart-télé en boule de Xiaomi. J’aurais pu l’faire avant d’bouffer, mais j’arrive pas à faire deux trucs en même temps et mon robot arrive pas à mettre la bouffe dans ma bouche sans m’faire mal.Une fois, il a failli m’crever un œil, tā mā de. Quand la boule marche, y a plein de trucs qui s’allument dans la matière. Y en a de toutes les couleurs, une fois j’ai compté, y en a cent cinquante différentes, c’est hěnduō. Quand c’est allumé, j’trouve qu’on dirait une espèce de gros système neuronal qui fait des couleurs ternes, genre à cause la matière grise d’la boule. D’tout’façon, l’important c’est l’image, c’est pas les trucs à l’intérieur, et elle est ok-tiers. Elle est un peu sombre, ombragée j’dirais, y a comme une pellicule sur l’écran qui empêche d’avoir un truc net. C’est p’t-être la luminosité, elle est pas très forte. Mais c’est pas ça l’plus wúliáode, le pire c’est qu’elle arrête pas d’s’décoller et d’s’laisser glisser. Il faut constamment la remettre en place, sinon j’perds l’image, et c’est énervant d’être coupé de son programme, qu’c’soit télévisé ou une vidéo Youku. Y a des moments, on veut regarder un truc et débrancher son cerveau.

J’passe, j’passe les chaînes en enfonçant mon doigt dans un bout de c’t matière. Y a des milliards de chaînes. C’est hěnduō, j’peux tout regarder comme ça. Y en a une que j’regarde durant des heures, elle est même dispo sur Youku ; c’est CemCem TV. C’est unnánzǐ qui fait des émissions d’dix heures où il accomplit un défi. La première fois que j’l’ai vu, il d’vait, pendant dix heures,écouter la « YuanGa », un son dansant des boîtes d’nuit d’Pékin, un hommage à la « Moulaga », sans bouger son cul d’sa chaise, tā mā de. Quel yīngxióng quand même ! Sa meilleure émission selon moi, c’est l’jour où il a rien fait pendant dix heures. Il d’evait rester assis sur son canapé pendant dix heures sans bouger, sans parler, sans bouffer, sans boire, sans chier, sans attraper son téléphone et sans utiliser son diànnǎo. Pour r’garder son émission jusqu’au bout, j’avais même pris un jour d’congé au boulot. Au début, il allait bien, genre il avait l’air frais, juste légèrement noirci par mon écran. Après on entendait d’temps en temps son ventre, il faisait beaucoup d’bruit, ça m’faisait rire d’l’entendre. Très vite, il s’était mis à suer comme un porc, sa caméra nous balançait du 8K, on voyait toutes les gouttes d’sueur dégouliner sur son visage. Il en était recouvert. Il pétait aussi, j’suis sûr qu’il s’est chié d’ssus durant l’émission, ça faisait vraiment des bruits marrons. Mais surtout, on voyait qu’il souffrait, genre ses yeux étaient bien ouverts et tout ronds en plus, putain l’jiào chà de, il a dû en avoir du mal. J’me souviensd’avoir pas arrêté d’fumer c’jour-là, p’t-être bien qu’j’ai fini mon paquet avec ces conneries, mais en tout cas j’ai bu toutes mes bières, donc j’ai dû tout fumer. Quelle pure soirée d’folie !Tā mā de !Dommage, c’soir sa chaîne afficherien. J’suis allé voir sur son Sina Weibo, il disait qu’il se reposait c’soir, qu’il était fatigué après la vidéo « 10H sous le soleil sans boire ». C’est con, faut j’continue à zapper.

J’passe les chaînes de cinéma. Si c’est encore voir des Star Wars ou des StarGate, j’passe mon tour, tā mā de. Franchement, des húndàn d’chevaliers qui vivent dans un monde visiblement futuriste mais qui s’battent avec des épées lasers et s’habillent dans une sorte de bure de moine. C’est au bouttā mā de de long moment, ras-le-fion avec leur futur claqué au sol, ils ont un écran boule grise ? Non, alors next. Soudain, après avoir passé les chaînes érotiques, un talon en chrome m’apparaît.Wǒ de yùn qì hěn hǎo ! C’est d’r’trouver de telles choses. J’sors ma bite sans réfléchir. J’ai enfin retrouvé la chaîné porno entre robots. C’soir c’est une belle-mère robot, avec ses putains de talons noirs et son tā mā de corset noir, qui va baiser son beau-fils. Pour ça, elle s’coince dans la machine à laver, c’t coquine a retiré sa culotte avant, et appelle le beau-fils pour qu’il vienne l’aider. Même que ç’a commencé, j’ai failli jouir devant une telle tā mā de d’armature complètement faite en chrome, avec seulement quelques boulons noirs d’temps en temps qui gâchent le corps, mais franchement, tant que les talons et les formes sont parfaites, moi j’passe à côté. Mais surtout, elle avait l’détail qui rend l’porno robotique bien meilleure, même plus savoureux, que l’porno tradi. Là, tout est possible. Moi, j’adore la cambrure des femmes, genre quand c’est bien rond dans l’dos, ça fait ressortir l’cul et les seins. Mais on peut pas atteindre la cambrure des femmes des comics des années 90 dans la vraie vie, genre faudrait leur enlever leurs colonnes vertébrales. C’est chiant. Alors qu’avec des robots, y a rien. Si, y a sûrement des trucs et des machins qui font tenir le dos, mais c’est souple, genre on peut faire c’qu’on veut avec ça, ça s’tord dans tous les sens facilement. Là, ça fait un V parfait, tout ressort et c’est bandant. J’manque d’jouir toutes les fois. Depuis, le beau-fils est venu. La belle-mère a bien cambré l’dos pour bien écarter sa chatte, tā mā de qu’elle est parfaite, deux belles lèvres sans aucun poil. En voyant ça, la bite du beau fils se dresse très haut, il la prend et la rentre dans la chatte, tā mā de. Oh que c’est bon, d’entendre ces coups d’reins et la belle-mère jouir, ça sonne vraiment humain, aucun grésillement. Tā mā de si mon écran était mieux éclairé j’pourrais jouir plus vite. Là, l’beau-fils décoince sa belle-mère d’la machine à laver, il la remet debout, lui lève une jambe et prend l’soin d’nous montrer sa chatte à la caméra ainsi que ses talons aiguilles. Il la pilonne si fort qu’il commence à faire d’la fumée, il la dégage par son cul. J’peux pas t’nir, j’jouis et après j’attends de l’voir éjaculer sur sa belle-mère. Gǎn tàn cí que j’aime lavoir couverte de sperme surtout quand elle regarde,avec ses yeux bien jaunes, la caméra en suçant une dernière fois son beau-fils. Bordel qu’ça m’donne envie d’m’r’branler aussi. Pour éviter, j’essui’ma main et je continu’d’zapper. Après j’ai mal au bout.

J’zappe encore et encore et c’est bientôt l’heure d’aller m’coucher, le bras robotique de mon canapé, avec ses gros yeux rouges, m’tap’l’bras pour m’faire réagir. J’lui dis d’aller s’fair’húndàn ! Ils font chier ces produits Huawei ! Et là, soudain, alors que j’zappais, une lumière blanche jaillit de mon écran, elle est si forte qu’j’sens la boule grise chauffer, et Elon Musk, très vieux, bientôt cent ans le papi, apparaît et m’parle, sa peau est parfaitement blanche : « Aujourd’hui, le premier test de Neuralink sur un être humain est concluant. La technologie sur laquelle nous travaillons depuis quarante ans est enfin opérationnelle. Nous avons la technologie de vous implanter un super-ordinateur dans le cerveau et d’enfin vous faire dépasser votre condition. Juste avec une simple puce qui n’est pas plus grande qu’une pièce de monnaie. Avec ceci, vous allez pouvoir évoluer avec votre temps et ne pas être qu’un pauvre chaton au bord de la route, qui attend qu’une voiture automatique l’écrase. Dès aujourd’hui, prenez un crédit à une banque, prenez ce crédit en dollar, et venez vous faire implanter une petite puce dans le crâne. Cette puce fera de vous un surhomme et vous pourrez rembourser ce prêt en un rien de temps. Dépassez votre condition au plus vite, ne restez pas un chat toute votre vie ». La pub s’finit, la luminosité s’est abaissée, la boule grise est r’d’venue bien molle froide et grise, a r’commencé à glisser et une talk show à la con, entre un candidat de télé-réalité d’y a trente ans et un autre d’y a deux semaines, est apparu. J’ai zappé. J’change. J’suis parti à la cherche d’une hǎo vidéo sur Youku, histoire de finir la soirée sur une bonne note. J’reprends une clope sous les LED, je dirais énervées, du bras robotique d’mon canapé. Et c’t enculé ne veut pas s’arrêter de durcir les coussins. Quelle idée à la con quand même. C’est vraiment utile c’t fèihuà ?

 

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