Les chiens de Jupiter

 

“ Dans le monde, d’après des ombres assagies, croisaient en silence, à la volée, de drôles de personnages mutiques aux regards luisants et pénétrants – pour quelles raisons ces lumières sombres à l’horizon déclinaient-elles avec tant d’incidence”

Sur Jupiter an zéro, refuge antique de notre père à tous- Zeus, les vents de la planète sont des ouragans au coeur du système. Ils sont la force créatrice de l’air, du vol des oiseaux, sur la Terre actuelle, un humain astrophysicien vient de voir la vie, un dinosaure ancêtre des oiseaux, les Ornithischiens ceux qui ont survécu à l’extinction fatale, mais pas finale. Les oiseaux en descendent, et nous les rêveurs nous les admirons en silence, avec ou sans science.

Paris année 3546 de notre ère, la nouvelle se répand, nous sommes dans une ère tout technologique, les opposants sont tapis dans des galeries, types Cro Magnons, et boivent de l’hydromelle au caramel, tout en ne regrettant pas d’avoir ôté la puce au cerveau implantée pour augmenter le stockage des informations utiles à la gouvernance de l’antre monde, ils sont cadenassés et pourtant libres ? Cela mérite une explication. Eux rêves, et eux crèvent le coeur sur la main. Poursuivie par l’équivalent d’interpole, leur vie est courte, et champêtre, vivant des sources d’eau claire des montagnes, ils cohabitent avec les loups, et mangent leur restes de la chasse, des mouflons, des chèvres des montagnes et de quelques rongeurs… devenus des charognards…

Mais revenons à nos moutons, vous êtes nés après l’an 2020, et la pandémie du virus nommé le covid-19. Plus mortel, que la peste, le virus mutant a détruit, l’exponentielle population humaine, des charniers, et des zombis, ceux qui sans logis, résistaient à la terreur tapis de l’infiniment petit, et réduit par deux la population mondiale humaine. Le vaccin salvateur fut trouvé, et inoculé, et une réflexion opposée circulait, les verts qui voulaient vivre sur la mère-Terre. Les autres courants de pensées, qui voulaient des challenges économiques et qui heureux de vivre dans un temps sans transition, gagnèrent le combat aux urnes et augmentèrent la vitesse de circulation des transitions. Une puce dans le cerveau, un implant, qui gère votre vie, qui connaît votre vie, mieux que les lettres de l’alphabet… Votre moi, intime, au nom du tous égaux, ils volèrent, vos “égos !

Après ce court tableau de nos chèvres, pour ne pas répéter, le mot mouton et révéler qu’ils furent dans le lot de l’extinction fatale, animale, nous mangions, nous la masse, selon les écrits de mon grand-père, des insectes, et les meilleurs étaient les grillons grillés au soleil. La pollution atmosphérique avait été un des phénomène de l’extinction de masse, de bêtes et de la baisse totale des animaux de chair et de poils et des écaillés… et ceci même dans le grand bain de la vie, les mammifères marin, ne sont pas légion au coeur des Océans, la surpêche et la surpopulation sont une des valeurs sûres de la destruction d’un ersatz du fruit de l’univers, la matière de la Terre, originelle, un paradis tout plein de bleus ! Des questions ?

Que sont devenus les arbres ? Ces plantes géantes, nos champs et la mer, j’y répondrais, dans le corps de cette missive, cette lettre à la mer que je jetterai dans une bouteille de verre, pour que le fruit du hasard ne la perde pas des yeux, et que mes maux et mes phrases touchent un rivage, sans qu’un drone armé ne détruise ma pensée.

Tous surveillés dans la nouvelle ère du 15G- la technologie sans logique et cruelle se sert des humains comme des chiens fidèles…

Qui suis-je au fait et dans quel camp ?

Depuis que le monde est monde, que l’infiniment petit, la pensée globale est née, les animaux mangent, se reproduisent et pensent, et sur une boule bleue, vue du ciel, un magnifique miroir dans l’univers nommé Terre, dans une langue ancestrale que j’écris, encore, le français je dois vous remercier d’avoir ramasser ma bouteille à la mer, ce S.O.S.

Qui suis-je ?

Ma lignée vient d’un résistant de l’ombre, un haut responsable des affaire astrales, un voyant. Né aveugle, cet ancêtre avait développé le goût des mains, il touchait l’autre, ou en écoutant le ton de sa voix, il devinait une parcelle de son avenir. Alors, on le laissa vivre sans la puce, l’implant fou qui gère notre système et qui est le fruit de notre dérive. Mon berceau d’ADN vient de cet être humain aveugle, fou du roi, amuseur au sein du pouvoir ! Un cadeau du ciel, de Zeus, le père, ou bien le fruit de la nature, qui en coupant un sens comme l’a vu donne la double vision, il paraît que cet homme voyait juste dans les plus sombres affaires, alors, il gagnait bien sa vie, son bol d’air, le droit de respirer et de continuer, donc à vivre dans la caste dite supérieure !

Paris année 3546, je suis l’astrophysicien mis à l’honneur et j’ai horreur des longs discours, cependant pleutre, je reste un amoureux de mon métier, lire les points de l’univers, les points géo-galactiques de l’univers, et ma mission est de remonter le passé, mon outil, un télescope de dernière génération, mon rituel est de poser mon oeil sur un point minuscule, l’agrandir jusqu’à pouvoir dater le sol que je vise, planètes, météores, comprendre l’essence de nos vies aux êtres pollués par le manque d’espace, un comble !

Ma mission est de trouver enfin une planète où il reste de la vie, Jupiter ne paraissait pas être né pour enfanter et pourtant, il est si vaste cet espace que nous les survivants de la Terre, toutes espèces confondues nous ne pensions pas y trouver des dinosaures volants….

Nos colonies spatiales sont la lune, pour les pauvres et la nouvelle pollution qu’ordonne le nouvel ordre sans drapeau, fini les jeux même olympique, et la lune loin d’être facile à habiter ressemble à l’île au diable, de la Guyane, au temps des bagnes, chaleur et cassage de pierre pour se divertir et mourir sans faire d’ombre aux biens pensants. L’utopie de réunir enfin les terriens était là, arrivée en 2057. Las de se détruire, conscient que le jeu de la guerre et de l’économie était trop dangereuse pour notre socle, et la technologie des implants, présente dans chaque cervelle, l’erreur fut la pollution des Océans, et des insectes pollinisateurs tel les abeilles disparues, paix à leur âme, le miel de la vie avait rendu encore plus fou l’être humain. Je m’explique. L’horreur était là, le vert, sans les plantes, la chaîne alimentaire nous avait tué notre système, on vivait sous casque, masque respiratoire, pour vivre et continuer à travailler. Très loin de “l’éloge de la paresse” un livre qui fit scandale, et qui était le contraire idéal du monde que je connais, sans foi, ni loi, règne la terreur métallique, froide et méthodique… Et le travail pour tous.

Ce jour là, la lune rouge me fit lire ses phrases obligatoires, “ Dans le monde d’après des ombres assagies croisaient en silence, à la volée, de drôles de personnages mutiques aux regards luisants et pénétrants – pour quelles raisons ces lumières sombres à l’horizon déclinaient-elles avec tant d’incidence” et je devais expliquer ma découverte sur la planète géante de notre système solaire, qui fut si beau et que nous les humains avions ravagé en 200 ans. Si heureux de rendre plus confort la vie sur la Terre, moins difficile, utilisant la communication par les ordinateurs. La 5G arrivait en même temps que ce cruel covid19, une pandémie qui décima tous les courants de pensées politique. L’unité fut nécessaire et puis la conquête spatiale, arrivait et les dérives génétiques aussi. Les pouvoirs firent comme d’habitude des guerres d’intimidation, et c’est la machine qui gagna. L’intelligence totale et fatale pour l’homme fût la vitesse de propagation de la pensée artificielle. Las sans aucun doute d’être un acteur muet d’aide aux bipèdes que furent nos ancêtres. La machine se relia et créa une force souterraine et rebelle aux être de chair, vos mots de passe inutiles, vos vies scrutées, vos pensées copiées, alors il y eu une exode sur Mars, la rouge, la naine, et son air putride, ils vivaient ses colonies sous terre, en recherche constante de leur souffle.

L’air, l’eau, le feu et la terre, nous avions tous ces éléments pour vivre libre et heureux sur notre mère, la Terre. Or il n’en fut rien.  Je dérive, je dérive comme une plaque tectonique, je viens par un télescope miniature de trouver l’an zéro sur Jupiter, et justement, le soleil, les orbites ont légèrement bouger. Le chaos n’est peut-être pas loin, or il reste par l’an zéro et la présence de la vie plus nos capacités à voler dans l’espace, par des navettes, certes rapides mais si loin de la vitesse de la lumière, et que la théorie des trous spatio-temporelle s’affine autant que la bouche des égouts.

Les trous noirs seraient la solution pour retrouver de l’air, et respirer en imaginant que l’erreur est humaine et que nous ne ferons pas les mêmes erreurs que nos ancêtres qu’ils soient de chair ou de fer, pas des chevaliers, des êtres cupides et couards et avides qui ont par égoïsme, tué l’essence du carburant de la vie, les espèces qui forment naturellement le cercle de la joie, du jeu, et le plaisir des enfants, jouer, et les contes de fées. Sur la lune, les humains sont esclaves des robots et des fées, oui, des fées du logis !

Trouver une logique en ceci !

Né sans cervelle logique, je suis pourtant astrophysicien, de classe B, soit basique, je ne pose mon oeil sur l’écran de la mémoire de l’espace et ne trouve pas de vie sur Mars, autre que nos colonies quand elles sortent. Mon esprit est libre de prison, je rêve, en images aussi, je voulais voir les bleus de l’immense planète Jupiter, celle qui menace le système si proche du dieu soleil. La chance, croyez-moi !

Un son sort du casque de mon voisin, un vieux groupe de musique rock’n roll, heureusement, il ne voit pas ma joie de sautiller de joie. Des masses sombres et un regard acide rouge, comme une luisance de volcan, les Ornithischiens luttent pour le ciel, des proies de choix dans celui-ci…

J’assiste à un combat de chefs dans les airs, turbulents de l’atmosphère de cette planète, Bleu, des dinosaures luttent contre le vent violent, et aussi se mangent, versus cannibale, dans ce ciel, à la poussière d’eau claire. Je ne rêve pas cette tache marron noire est une aile. Alors, fou de joie, je lévite, j’évite mon voisin, et croise les pieds, et les doigts, chute je chute. Merde, de la vie ! Donc, on doit dire qu’il reste de l’espoir des milliards d’années d’espoir, pour nos enfants, les locataires de la Terre… Pour la race humaine, si bonne et si conne de lutter pour se reproduire, le sexe !

Un fou chantait “y’a de la joie” dans un autre millénaire, je dois fuir, ils viennent m’arrêter, et me pucer, tel un chien, sinon pire, cette missive est pour vous, l’espoir est notre mère et la mer notre source de vie, si les oiseaux ne chantent pas dès l’aube sur Jupiter, d’autres chanteront, ou chantent déjà ailleurs. Vous, vous êtes qui au fait ? Un de mes enfants, les sans puce dans la cervelle sont soeurs et frères. Merci aux éléments de rallumer le feu de la vie, là, la folie ambiante éteint les enfants, ils doivent jouer. Je jette la bouteille, et vous l’avez trouvée !

 

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