Née en 1980, Aurélie GASREL se passionne très jeune pour l’écriture et devient professeure de français en 2003. Aujourd’hui agrégée de lettres modernes elle publie en 2014 chez L’Harmattan son premier roman, Madame Bovary, c’est moi, sorte de suite tragi-comique à l’histoire d’Emma, ou de faux polar aux allures de lamento paranoïaque. En juin 2020, son glaçant récit « Presque un isolat » figure dans le recueil de textes primés des éditions Nouvelles pour les abonnés de la revue littéraire Quinzaines. En avril 2021, aux éditions Erminbooks, paraît sa nouvelle de romance paranormale « Cendra Phénix » dans l’anthologie Sorcières. Il y est question d’une enseignante aux pouvoirs un peu… particuliers ! ouvrage actuellement numéro 9 des ventes en « histoires courtes pour adolescents », sur Amazon…

 


« De sel et de terre »

« As-tu autre chose à me dire avant de quitter le temple et d’aller aider les tiens, ma fille ?

 

– Père, j’aime un être de Sel. Rien ne pouvait plus à présent arrêter Ildi. Je le vois depuis plusieurs années au milieu du tunnel de la montagne, et vos hommes sont au courant.

 

– Tout cela, je le sais, Ildi. Mais je suis heureux que les aveux viennent de ta bouche ».

 

Ildi ne pouvait croire à cette réaction.

 

« Mais, père, comment savez-vous que…

 

– Je t’ai moi aussi caché des choses, et je m’en excuse. Pour connaître la vérité en toute chose, et contre l’ordonnance des déesses, depuis que tu as trois ans, je consulte les dieux.

 

– Père, avez-vous perdu la raison ? C’est formellement interdit depuis douze lunes ! Les déesses ne vous le pardonneront jamais !

 

– Ildi, ce sont eux, voix impalpables et alphabets dans le sable, qui ont commencé à me parler. Je n’ai pu ignorer ces divins esprits oubliés. J’ai répondu à leur appel, cachant aux déesses nos échanges, poursuivant au temple les rites salins et les offrandes classiques.

 

– Mais, père, que vous ont-ils révélé ?

 

– Ils m’ont dit que tu aimais Sau, que son peuple allait anéantir le nôtre, qu’ils pouvaient noyer cette engeance. Je t’en prie, ma fille, crois-moi. La pluie va bientôt tomber, et c’est à eux que nous le devrons, pas aux déesses. Chacun croit qu’elles peuvent faire ce qu’elles veulent, mais elles ne contrôlent que le feu ; le pouvoir de l’eau revient aux dieux qu’elles ont vaincus il y a douze lunes ».

 

Ildi n’en revenait pas. Elle ignorait les arcanes de la religion, elle, la fille du grand prêtre, qui passait pour une érudite en la matière. Elle se sentit soudain submergée par un grand sentiment d’impuissance. Son père la soutint par les épaules alors qu’elle flanchait :

 

« Père, Sau est un homme bon…

 

– Ildi, ce n’est pas un homme. Mais les dieux comme mes messagers m’ont rapporté que c’était un être vertueux. Cela n’empêche qu’il est d’une race impure, bientôt stérile. Si tu me le demandes, je le laisserai monter à bord de notre arche.

 

– Père, renchérit Ildi d’une voix blanche, enfouissant son visage dans la barbe blanche comme aux jours heureux, sauvez-nous tous les deux » …

Jicaon se demandait si ce serrement à la gorge était une sorte de soif, ou si, comme son maître, c’était une sensation qu’il n’éprouverait jamais. Les phénix s’étaient très bien adaptés au taux de salinité de l’Ouest, autour de Cihuat la capitale, n’ayant presque pas besoin de boire et préférant s’ébattre dans la poussière fraîche en cas de grosse chaleur. Ils comprenaient très bien le langage du peuple de Sel, même s’ils ne communiquaient pas avec eux. Ils avaient entendu que le monde devait bientôt être submergé par les eaux impitoyables des déesses, mais ils étaient confiants. Sau savait que la Catastrophe serait fatale au peuple de Sel, même s’il le maintenait dans un espoir vital pour adoucir les derniers instants. Il n’y aurait aucune échappatoire. On déplorait déjà des pertes et des dissolutions, plus que des noyades, en période de grosse pluie. On se souvenait de ce vieillard, âgé de presque deux lunes, réputé invincible, et qui avait vu son bras fondre sous une bruine légère.

 

C’est ainsi que Sau avait raconté à son peuple que les phénix le sauveraient. Rassemblés en cercle sur la plage, ils se mettraient à battre des ailes à une cadence sans égale, ce qui soulèverait une quantité énorme de sable qui fondrait presque aussitôt par hyperthermie. Des murs de verre liquide s’élèveraient autour des oiseaux de feu pour se durcir en un dôme si large et si haut qu’il pourrait abriter le peuple de Sel dans son intégralité. Chacun entrerait dans cette bulle étanche, solide comme du diamant. Il n’y aurait plus qu’à attendre que le Déluge passe…

 

La réalité était tout autre. Les phénix aussi priaient les déesses pour leur liberté. Les dieux aussi avaient parlé à Sau et lui avaient révélé leur véritable plan.

 

Jicaon secoua ses plumes dans le nid d’aromates et d’encens qu’il s’était improvisé, à l’ombre de cette canicule. Il n’y aurait bientôt plus d’Ouest et plus d’Est, les phénix seraient libres d’échapper au joug des mortels. Mais Jicaon aimait Sau. Il aurait souhaité qu’il monte dans le vaisseau de Tanor avec Ildi, qu’il en descende des mois après pour fouler le sol d’une nouvelle île. L’amour et la noblesse de cœur auraient dû offrir à Sau son Salut. Jicaon ne pouvait supporter le fatalisme de son maître, mais s’était engagé à ne sauver aucun être de Sel, même pas le valeureux prince : le temps de l’envol était venu.

 

Une chose était sûre : les phénix survivraient à la grande Catastrophe.

 

Jicaon cacha sa tête d’or sous son aile, anxieusement.

 

Il était l’heure. On arrivait exactement au terme des trois lunes. Ildi s’impatientait au milieu du tunnel de la montagne. Sau n’était pas là. Pourquoi n’honorait-il donc pas ce dernier rendez-vous ? Le grand Tanor avait sommé sa fille de faire vite. A l’Est, la chaleur était telle que les buissons s’embrasaient dans les landes, les chèvres attachées à des cordes tombaient comme des mouches. Le soleil oriental grossissait à vue d’œil, saturant le bleu du firmament d’un rougeoiement furieux. L’orage allait exploser d’un moment à l’autre. Les bateaux étaient chargés, les prêtres bénissaient les fidèles tandis qu’ils s’installaient, les bras chargés de lourds sacs. Chacun haletait en s’essuyant le front. Inquiet, Tanor regardait la montagne rousse. Il fallait que sa fille revienne rapidement, accompagnée ou non. Ses confrères religieux jetaient des imprécations lancinantes vers l’astre de l’Ouest, celui du peuple de Sel, qui rétrécissait en taille et en lumière, à mesure que les minutes passaient.

 

Ildi regrettait que le tunnel fût un refuge trop facilement inondable. Elle aurait pu vivre ici des années, des siècles, des lunes, à attendre les moments de bonheur avec son aimé de Sel. La rumeur orientale des prières, des chansons pour se donner du courage et les plaintes des enfants lui parvenaient depuis trop longtemps ; elle comprenait que Sau lui avait fait faux bond. Il avait donc bien préféré rester fidèle à son peuple.

 

Un vrai prince, pour qui l’honneur passait avant tout. Mais elle refusait d’être séparée de lui.

 

Soudain, elle se mit à courir, dans la pénombre, vers le versant Ouest de la montagne. Elle allait le retrouver. Elle avait fait son choix. Écrasant dans sa course d’anciens petits foyers et de légères plumes vermeilles, elle essayait de ne pas penser à son père. Elle avait l’impression de voir poindre la lumière de la sortie quand, tout à coup, de puissants bras la saisirent pour l’arrêter :

 

« Lâchez-moi immédiatement !

 

– Ildi, fille de Tanor, j’ai ordre de vous ramener auprès des vôtres. »

 

Un garde de son père. Mandé pour qu’elle n’échappe pas au grand départ. Ildi eut beau se débattre, elle rejoignit les humains qui la regardèrent monter dans son arche, toujours en psalmodiant leurs supplications aux déesses qui ne faisaient toujours pas cracher le firmament. Son père l’aida à grimper sur l’échelle de bois, cherchant son regard embué en silence.

 

Mais plus les minutes passaient, plus les litanies faiblissaient. Petit à petit, les humains se taisaient, s’allongeaient dans la coque de leurs bateaux, écrasés de chaleur. Les visages empourprés gardaient les yeux fermés. Ceux qui n’avaient pas encore perdu connaissance se tournaient vers Tanor sans comprendre :

 

« Ô grand prêtre, la pluie va-t-elle vraiment venir ? »

 

Tanor interrogeait le ciel. Pas l’ombre d’un nuage, le souffle d’une brise. Le cœur rempli d’inquiétude, il tendit la main vers l’astre démesuré, mais la baissa aussitôt pour la considérer de près, comme attaqué par un chalumeau : ses ongles étaient devenus tout noirs, comme vernis de suie, au bout de ses doigts rougis. Ses phalanges fumaient. Il comprit enfin que le ciel ne rendrait pas ses eaux :

 

« Mes frères, mes amis, écoutez-moi ! Sortez de vos embarcations ! Elles ne nous seront d’aucune utilité dans le sens où elles se trouvent ! »

 

En entendant la voix de leur grand prêtre, les humains levèrent la tête et retrouvèrent une forme de vigueur.

 

« Que se passe-t-il ? Entendait-on par ricochets.

 

– Amis, il faut vous protéger des soleils, et surtout du nôtre, ou il va nous réduire en cendres ! La grande Catastrophe sera à nouveau une pluie de feu, et non une longue averse diluvienne, je me suis trompé. Je m’en rends compte presque trop tard, mais nous avons peut-être encore une petite chance. Il est temps de retourner vos bateaux et de vous cacher dessous avant que vous ne mouriez tous à cause de cette lumière ardente ! »

 

La touffeur et la réverbération étaient telles qu’il fallait presque obéir les yeux fermés. Une clameur inouïe s’éleva dans toute la contrée, les hommes se démenaient de tout côté, dans un dernier sursaut de vie, pour renverser leurs coques opaques. Celles-ci s’effondraient dans la poussière à grand fracas, se brisant parfois, chauffant tant sous l’astre humain qu’on pouvait de moins en moins les manipuler. Ildi ne cessait de penser à Sau. Elle se souvenait de ses dernières paroles et aidait les enfants geignant à se cacher sous ces toits de fortune. Elle voyait des cloques apparaître sur ses bras. Le bois des navires et des barques les plus modestes supporterait-il le choc inouï qui allumait l’air ? Il était brûlant. Suffoquant, Ildi se dit qu’elle devait elle aussi se mettre à l’abri avant que sa température corporelle ne monte fatalement, ou que la lumière accablante ne l’aveugle pour de bon. Elle poussa une vieille femme agonisante au hasard d’une coque retournée et s’y faufila elle-même en suivant. Elle avait perdu de vue son père et ses proches. Il ne fallait maintenant plus bouger, attendre que la vague de chaleur passe, respirer le plus lentement possible. Ses pensées se brouillaient. Les dieux avaient promis à son père des trombes d’eau et ils lui envoyaient une canicule mortelle ? Elle essayait de se boucher les oreilles pour ne plus entendre les râles des uns et des autres. Une foule d’hommes et de femmes était en train de mourir. Des bateaux s’embrasaient. Ildi murmurait des prières pour que son retranchement continue à tenir le coup. Un homme, littéralement en feu, poussant de terribles vociférations, y pénétra en rampant. Ildi, tâchant de maîtriser ses gestes, le roula comme elle put dans le sable, appuyant sur le corps ravagé sa tunique pour étouffer les flammes. L’homme finit par se calmer et resta couché, gémissant faiblement, les chairs à vif, des lambeaux de peau pendant misérablement de son crâne chauve. Ildi observait les ravages de la Catastrophe à travers une fente de la carène. Parmi les tas de bois qui explosaient, ces fuites vaines de malheureux, elle ne voyait pas son père. Elle espérait qu’il était en sécurité et qu’il ne bougerait pas. Il n’était plus question d’aider qui que ce soit à l’extérieur. Ildi ignorait si elle essuyait, sur son visage trempé, une sueur malsaine ou des larmes de détresse.

 

A l’Ouest, réunis sur les rivages de Cihuat, les hommes de Sel se laissaient encercler par les phénix, sous les directives du prince Sau. Ce dernier interdisait à son peuple de se réjouir de l’absence de pluie, ; il avait intimé l’ordre d’attendre sans bouger la construction du dôme de verre. Jicaon décrivait de fréquents allers-retours entre l’alignement des siens et son maître qui, le chevauchant de temps en temps pour observer le déroulement des opérations, ne cessait de penser au sort des humains. « Ils sont cuits, pour sûr ! » avait ricané un idiot que Sau avait immédiatement défiguré d’un coup de griffes. « Prince Sau, pourquoi nous cacher, le ciel est clair, et personne ne supporte la chaleur aussi bien que nous ! », entendait-on. Mais le prince de Sel ne répondait pas, surplombant la foule sur sa monture aux ailes dorées, comptant les groupes et prêt à donner le signal.

 

Enfin, il posa le pied à terre et engagea Jicaon à rejoindre les siens. Celui-ci se montra moins docile qu’à l’ordinaire. Il rechignait à laisser son maître mais finit par s’envoler à contrecœur sous les injonctions qu’il avait toujours respectées. Il ferait ce que Sau lui avait demandé. Maintenant.

 

Il se positionna à côté des autres phénix et se mit à battre des ailes, si fort que des gerbes de sable jaillirent du sol. Ses semblables l’imitèrent, près de lui, puis plus loin, si bien que l’Ouest fut bientôt entouré d’une ceinture de murs minéraux, en mouvement, qui montaient de plus en haut. Les phénix ne se contentaient pas de projeter le sable en hauteur, ils le fondaient comme l’auraient fait des milliers de souffleurs de verre. Des remparts magnifiquement limpides s’érigeaient autour des phénix et des êtres de Sel. Ceux-ci observaient avec émerveillement la montée progressive de leur abri impénétrable. Ils avaient confiance en Sau, qui avait dit qu’ils seraient tous sauvés des eaux. Les gigantesques murs de verre commençaient à s’abaisser vers le centre de Cihuat pour se rejoindre et ainsi créer un toit. Mis à part Jicaon, les phénix s’embrasèrent, les fondations des parois n’étaient plus qu’un cercle de feu. Le sommet du dôme se cristallisa. Le peuple de Sel était enfermé.

 

Mais sitôt que toute issue fut condamnée, le dôme se révéla une serre abominable. Si les êtres de Sel ne craignaient pas la canicule, ils ne pouvaient supporter une telle température. Comme chez les humains, la panique s’empara d’eux. Ils tapaient en vain contre les parois de verre, se couvraient la tête de leurs mains, observaient avec horreur les plaques poudreuses qui se détachaient de leurs corps blanchis. Tout alla très vite. Une fourmilière géante qui s’effondrait, comme sous une loupe au soleil… Au milieu des hurlements et des courses effrénées, Jicaon s’envola pour rejoindre Sau.

 

Le prince demeurait immobile dans ce charnier pulvérulent. Bientôt le silence succéda aux cris désespérés. Sau se sentait tomber en morceaux mais voulait résister jusqu’au dernier instant. Il regarda avec tendresse son oiseau monter au sommet du grand tombeau de son peuple. Le bec pointé vers le ciel, Jicaon s’élança au centre du toit de verre et le perça. La fissure se propagea dans toute la coupole cristalline. Des tessons énormes tombèrent en pluie sur Sau, les cadavres de Sel qui jonchaient Cihuat, et tout le sol de l’Ouest. Jicaon fondit sur son maître en espérant une ultime fois le sauver mais c’était trop tard : Sau avait saisi un éclat de verre et l’avait levé vers le soleil humain. Aussitôt ses grands yeux bleus brûlèrent et son corps entier sembla fondre. Il se pétrifia le bras tendu, comme bravant une lave aérienne.

 

Alors Jicaon s’envola définitivement vers le soleil frêle.

 

Quand Ildi s’éveilla, elle ne fut pas surprise de ce nouveau silence de mort. Elle s’extirpa de sa cachette noircie et constata qu’il n’y avait pas d’autre survivant. Vite, il fallait gagner l’Ouest.

 

Elle traversa le tunnel de la montagne et découvrit une Cihuat dévastée, croulant sous les ruines et les tas de sel. A moins que ce ne fussent des ossements réduits en poussière. Elle se dirigea vers la seule éminence qui se détachait dans ce désert blanc.

 

C’était le squelette immense et digne du prince Sau.

 

Elle le ramena à l’Est et le posa au sol, près du temple vide où officiait la veille encore le grand Tanor.

 

Elle détacha des os des doigts l’objet rond qu’ils maintenaient serrés à la main gauche. C’était un œuf dont la coquille dorée rutilait sous la suie blanche. Ildi savait qu’il fallait le déposer dans un nid d’aromates et d’encens.

 

Mais d’abord, elle ensevelit Sau : « Tu as sacrifié ton peuple et mon père s’est fourvoyé. Je bâtirai ma terre sur ton Sel, mon amour ».

 

C’est alors que, là-haut, le grand soleil sembla happer le petit. Les deux astres fusionnaient en un seul. Dieux et déesses s’étaient réconciliés dans cette immensité à présent borgne. Une brise inespérée se leva, l’atmosphère fraîchit.

 

Surprise, Ildi toucha son ventre. Lui aussi était un firmament où rayonnait une naissante rondeur, palpitante de vie, comme le roulis cadencé d’une vague.

 

Celle d’un océan, aussi impur qu’insatiable.

 

 Aurélie GASREL © « De sel et de terre » – Une nouvelle inédite pour les K2Mars 2021 – septembre 2021.


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