Dans le secret des Ateliers s’est développée une technique d’art martial maçonnique dont le nom est gardé secret.
A l’instar des moines de Shaolin ou des esclaves au Brésil, les Francs-Maçons ont dû développer des techniques leur permettant de résister aux ennemis qui tenteraient d’envahir le Temple. Avec l’abandon du port de l’épée, il a fallu utiliser les objets rituéliques pour se défendre ou contre-attaquer. C’est ainsi que ces techniques martiales maçonniques permettent d’utiliser les épées décoratives (présentes aux stalles ou portées par le Frère Couvreur) mais aussi les maillets. Comme les épées ne sont pas tranchantes, leur utilisation est davantage proche de celle de la « canne française ». Quant aux Maîtres des Cérémonies, ils peuvent être invités à des séminaires où ils apprennent à maîtriser leur canne comme un « bâton de combat ». Certains Ateliers, dans des régions hostiles à la Franc-Maçonnerie, prennent soin d’inculquer quelques techniques de défense dès le 2e grade puisque les Compagnons sont munis d’un bâton.
Comme les rituels, cette technique martiale maçonnique a fait l’objet d’une codification. On la doit au Baron Von Fisch, Vénérable Maître de la Loge « Der Scherz » à l’Orient de Berlin dont le « Rituel de Combat » date du 1er avril 1807.
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À consulter sur : http://www.webmartial.com/canne.htm