L’arrivée d’Apophis
Dans le monde d’après les ombres assagies croisaient en silence, à la volée, de drôles de personnages mutiques aux regards luisants et pénétrants – pour quelles raisons ces lumières sombres à l’horizon déclinaient-elles maintenant avec tant d’incidence ? Combien de temps leur restait-il ? Réussirait-il sa mission ? Autour d’Alexandre, la foule en panique se mit à courir, le séparant de sa maman. Freinant sa fuite à lui.
Tout avait commencé seulement quelques minutes plus tôt. L’astéroïde Apophis allait frapper la Terre de façon imminente. Pas de surprise, les scientifiques avait prévenu. Déjà en 2004, le caillou était passé tout près de la planète, alarmant tous les chercheurs en cosmologie. Lorsque, le 13 avril 2029,Apophis était entrée par malchance dans un trou de serrure gravitationnel, l’attractivité terrestre avait irrémédiablement modifiée sa trajectoire, pour la propulser droit devant nous. L’astéroïde porterait un coup fatal à notre chère planète bleue 7 ans plus tard. Depuis cette annonce, la population s’était préparée à vivre ce jour funeste, dans l’idée d’une survie irraisonnée, mais espérée.
Les 7 ans était passés, l’impact avait été prévu pour dans trois jours. Les scientifiques avait bien tenté de modifier l’orbite de l’astéroïde, grâce à des vaisseaux spatiaux utilisant la gravité comme un câble de remorquage. Mais leur technologique n’avait finalement pas été assez avancée pour détourner l’objet cosmique de sa destinée destructrice. Les gouvernements avaient bien tenté de prédire le lieu de la collision, malheureusement, leurs calculs étaient approximatifs. Le rocher dévastateur, de 325 mètres de diamètre, risquait d’atterrir beaucoup plus proche de la ville que prévu.
Au signal, méthodiquement, Alexandre et son frère, sous les consignes de leur mère, avaient interrompus leurs vie d’avant, pour débuter une bien triste aventure apocalyptique. Ils avaient ramasséles affaires de survie préparées depuis longtemps. Ils avaient quitté leur logement. Après avoir franchi le jardin, ils s’étaient dirigés vers la rue désignée comme lieu de rassemblement. Pas un regard en direction de leur jolie maison qui disparaîtrait sous peu, désintégrée par le souffle de l’explosion. Du haut de ses 10 ans, Alexandre s’était remémoré les gestes qu’il avait appris pour se sauver. Concentré, il avait jeté un coup d’œil au plan, scruté son chronomètre, puis suivi la silhouette de sa mère, qui portait leur petite sœur âgée de huit mois, tout en s’assurant que son petit frère était bien derrière lui, comme prévu. L’objectif était de rejoindre l’abri situé à six cents mètres de chez eux. Pour tout bagage un sac à dos, il ne fallait emporter que le strict minimum. Lui avait voulu emmener son chien, hors de question d’abandonner son meilleur ami à une mort certaine. La laisse du cocker dans une main, la menotte de Loïc dans l’autre, il avait emboîté le pas de sa maman docilement. Arriver jusqu’à l’entrée du tunnel tout là-bas, dont l’accès était sécurisé par des gardes armés, cela devrait pouvoir se faire.
Dans la rue, un calme lugubre engourdissait les voisins encore un peu endormis qui, comme lui et sa famille, venait d’abandonner leurs demeures pour fuir. Les riverains, après s’être réunis au milieu du quartier, avaient entamé leur ultime expédition, dans un matin encore assombri par la nuit. Les recommandations gouvernementales avaient été claires, et tout le monde voulait les respecter : quand l’heure sonnerait, lorsque la sirène retentirait, chacun devrait prendre les siens, abandonner tous ses biens, et se diriger sans panique vers les abris conçus pour cet événement inédit. Surtout pas de cris, pas d’incivilités, l’armée veillerait au bon respect des mesures de sécurité imposées. Seuls les citoyens responsables, disciplinés et titulaires du formulaire de droit d’entrée pourraient pénétrer dans ses immenses nouvelles villes souterraines. Il ne fallait pas prendre sa voiture. Interdiction absolue d’encombrer les avenues, de toute façon ils ne pouvaient aller nulle part ailleurs que dans ces cachettes souterraines. Alexandre et sa famille avait eu de la chance, le lieu sûr avait été construit juste à côté de chez eux. L’itinéraire, en théorie, devrait se pratiquer sans encombres. 500 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Une fois sortis de leur quartier, Alexandre et tous les autres avaient emprunté l’artère principale de la cité, ordinairement si animée par le tourbillon incessant de la circulation. Aujourd’hui, point de voiture. En revanche, de partout, des personnages hagards (des familles, des couples, des vieux et des jeunes), avaient surgi des autres ruelles avoisinantes. Les groupes épars s’étaient glissés dans la grande rue, première étape du parcours fléché dont la destination finale était le Salut. En silence, ces migrants de l’apocalypse promise, au fur et à mesure du chemin, s’étaient agglutinés les uns contre les autres, comme mus par une aimantation corporelle et instinctive, comme si le fait de rejoindre ses semblables rendait la situation un peu plus normale. Ils avaient marché. 400 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Petit à petit, les citadins, de plus en plus nombreux, s’étaient transformés en une immense colonie mouvante qui, imperceptiblement, avait noyé Alexandre et sa famille dans une foule transpirante et tremblante. Tous en chemin vers les tréfonds de leur Terre nourricière. Conformément aux consignes, pas de mouvements brusques, seules quelques prières chuchotées accompagnaient le bruit des pas bridés par la raison. Ne pas céder à la panique. Avancer et suivrela masse. Quoi qu’il en soit, il était devenu désormais difficile de progresser à son gré. Alexandre se souciait constamment que son petit frère Loïc le suivait bien. Les deux enfants devaient faire équipe ensemble, telle était la règle, mais Loïc était petit, et sans cesse bousculé par ses semblables. Ils avaient marché. 300 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Plus le carrefour marquant la fin de l’avenue approchait, plus les ombres assagies des citadins transis croisaient en silence, à la volée, de drôles de personnages mutiques aux regards luisants et pénétrants : les militaires venus diriger l’opération de sauvetage. Surgis de nulle part, les troupes armées sillonnaient la ville, à pied et en camion, pour aider les plus faibles et motiver les retardataires. Vêtus de tenues de cosmonautes conçues pour ce jour si spécial (pour leur donner une chance supplémentaire de vivre un peu plus longtemps que les autres, lorsque la fournaise anéantirait l’atmosphère), on ne distinguait, de ces corps barricadés, que leurs yeux scintillants au travers des masques étanches. Des yeux étrangement si humains, si débordants de bienveillance que, l’espace d’un instant, Alexandre, impressionné, fut quelque peu rassuré. Les militaires, sans parler, de par leur charisme paternalistes et viriles, imposaient du respect et une sensation de sécurité. L’un d’eux se pencha même vers l’enfant, et le rassura en caressant son petit chien. Il est beau ton chien ! Ne t’inquiète pas, on a le droit à un animal par famille, ça va aller. Quelque peu détendu, sans perdre sa mère du regard, Alexandre, poursuivant son avancée, se mit à observer furtivement les autres autour de lui. Leurs plus proches voisins les avaient dépassés. Le père, Mr Collin semblait nerveux et s’irritait contre sa femme à voix basse. Elle avait emmené la poussette. C’est inutile, sermonnait-il, elle aurait dû porter le bébé dans ses bras, comme la voisine, ils seraient aller plus vite ! 200 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Enfin le carrefour. De part et autres d’autres de l’intersection, des foules compactes arrivaient. Des milliers de personnesse rencontrèrent, se mélangèrent et le tout forma une horde, harnachée d’une terrible angoisse refoulée. Le peuple résigné par cette fatalité, regroupé à la hâte par fratrie, sans faire de bruit, se réunissait pour marcher vers le lieu salutaire. Il fallait continuer. Mais, alors que l’oppression des corps s’intensifiait, que des milliers de visages envahissaient le champ de vision d’Alexandre et dissimulaient le paysage urbain devenu flou, soudain, la meute géante se figea, comme éblouie par l’horreur. Tous les regards se dirigeaient vers là-bas.100 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Pour quelles raisons ces lumières sombres à l’horizon déclinaient-elles maintenant avec tant d’incidence ? Les scientifiques avaient promis de nous prévenir à temps ! Nous devions vivre nos derniers instants de liberté en toute sérénité, puis, le moment venu, être sage jusqu’à l’arrivée dans le tunnel. Ce tunnel, la promesse du futur. Alors pourquoi l’aurore rosie se paraît-elle brusquement d’étoiles filantes, menaçantes et pétillantes ? Pourquoi des petites pépites de flammes tombaient-elle déjà du ciel aussi joliment qu’un feu d’artifice renversé ? L’astéroïde devait arriver bientôt, certes, mais le ciel couleur Armageddon démontrait avec évidence que l’histoire avait changé. C’était maintenant. Le chaos entrait en scène. 90 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Bang. Un énorme Bang retentit. En haut, le ciel, imitation parfaite d’une aquarelle barbouillée de colère, perforé de grosses boules de feux s’écroulant vers le sol, se craquelait dans un froufrou étourdissant. En entrant dans l’atmosphère, Apophis, choquée, s’était fragmentée. Le paysage tout entier se pixélisait de nuances jaunes, oranges et rouges, encombré de vastes traînées de fumées brunes causées par les rochers incandescents, qui s’écraseraient sur Terre d’une seconde à l’autre. Alexandre et sa famille n’étaient pas en tête du cortège, qui maintenant courait. Il fallait suivre. Il n’aurait qu’une chance, il n’avait qu’une vie. L’enfant devait réussir à atteindre son objectif. Les têtes défilaient dans un nouveau désordre meurtrier. Alexandre, tenant son petit frère par la main, talonnait leur maman, qui suivait le mouvement rapide de la foule en détresse. Ils devaient faire équipe, telle était la règle. La directive était de toujours suivre la mère de famille, quel que fût le trajet. Mais Loïc, envahi par une panique contagieuse, décida de lâcher la main de son grand frère, pour se sauver, parce qu’il avait trouvé une faille dans la marée humaine qui lui permettrait d’arriver plus vite. 80 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Loïc s’élança pour courir sous le regard médusé de son aîné, qui en oublia sa priorité. La maman et le bébé disparurent dans la foule. Un instant. Un doute. C’était le point décisif. Alexandre, bien que tendu par la peur, se sentit, contre toute attente, habilement dynamisé par l’instinct de survie. Il actionna chaque neurone de son cerveau engourdi par le stress, chaque nerf de son corps paralysé de stupeur, et dans un sursaut primaire, avec une rapidité étonnante, parvint à stopper net l’élan du petit indiscipliné. De son pouce et de son index, il l’attrapa et le réprimanda. Nous devons rester ensemble, lui rappela-t-il d’un ton ferme et intransigeant.70 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Malheureusement, il ne restait plus beaucoup de temps. Le monde d’après venait de prendre forme et le monde d’hier n’existerait bientôt plus jamais. Pourraient t-ils rejoindre l’abri qui clignotait en face, tel un phare en plein tempête. Sa maman avait disparu. Ils étaient seuls tous les deux. Il ne fallait rien lâcher. Alexandre savait. Il devrait continuer. Alors il continua. Il força son petit frère à suivre son chemin. Il encouragea son petit chien à suivre ses petits pas. Ensemble, ils progressaient péniblement dans la forêt des citoyens affolés. Reculer pour mieux sauter. Pour ça il reculait, ballotté à droite par une silhouette menaçante qui trouvait son chemin à lui plus confortable, secoué à gauche par une autre de ses formes qui ne le trouvait pas assez rapide. Son cœur battait trop fort, ou bien ne battait plus, Alexandre ne le savait pas trop, mais, les yeux écarquillés, il continuait. 60 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Le décor urbain regorgeait d’obstacles incongrus pour un enfant de cet âge. Continuer tout droit, puis bifurquer à gauche du centre commercial. Le bout du tunnel s’approchait. C’est un peu utopique de croire que deux enfants si jeunes puissent se hisser hors de la foule sans aucun dommage. Pour commencer, il fallait de la ténacité, ça Alexandre n’en manquait pas, mais la force et la puissance étaient des éléments essentiels de réussite dont il n’avait pas encore l’usage. Il manquait aussi d’expérience. Le hasard semblait s’acharner contre celui qui voulait juste sauver son petit frère et son chien, rejoindre sa maman et sa petite sœur, pour qu’ils soient tous bien à l’abri. Le tunnel se rapprochait. Mais Alexandre n’était pas grand. Comment comprendre que l’espace vide devant lui, à première vue synonyme d’échappatoire inopiné, se révélait être un piège sordide, dans la mesure où ce trou dans la foule n’était que la bouche du métro que personne ne voulait emprunter ? Pas par là, faire demi-tour et se faufiler entre de longues jambes indulgentes ! Et puis plus loin, comment deviner que l’homme qui l’agrippa en hurlant « seigneur, ayez pitié de nous pauvres pêcheurs ! » était devenu fou de terreur, et qu’il fallait vite s’en défaire en le frappant ? Un coup de poing enragé le délivra. Il slalomait dans la ville en tirant ses protégés. Pas par là. Par là non plus. Vite. Il fallait réfléchir, hors de question de mourir. 50 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Car il le savait, il s’était renseigné sur les conséquences d’une telle catastrophe. Il avait regardé un documentaire : lorsque l’objet stellaire entrerait dans l’atmosphère, il ne lui faudrait que quelques minutes pour atterrir et éclater. Le souffle de l’explosion libérerait une énergie équivalente à 100 million de méga tonnes de TNT. Plus, beaucoup plus que dix bombes nucléaires, autant dire que la ville serait réduite en poussière. Tout son corps serait déchiré, son être s’envolerait vers l’infini. Il n’avait pas envie. Alexandre, galvanisé par l’adrénaline continua de courir, courir, entraînant dans sa folie son petit frère et son petit chien. 40 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Heureusement, Alexandre, en nage de tant galoper, était désormais arrivé assez près de l’abri pour voir sa mère lui faire des signes à l’entrée, juste avant qu’un soldat de la pousse à l’intérieur. Il était presque arrivé. Son frère et son petit chien étaient toujours avec lui. Pour l’instant, aussi drôle que cela puisse paraître, il maîtrisait plus ou moins la situation, il n’avait pas encore raté. Il allait pouvoir gagner sa nouvelle vie. Seulement voilà, un seul moment d’inattention, un seul geste inapproprié, et Alexandre lâcha le chien qui s’enfuit entre les jambes des autres. Oh non pas le chien… 30 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Et puis Apophis, dans toute sa splendeur, arriva. L’énorme boule de lumière émergea de l’espace et imitant le soleil, déploya sa lumière incandescente. La chaleur s’intensifia. Le vent souffla de plus en plus fort. La fin était proche. Ne surtout pas céder au découragement. Se souvenir des instructions de sa mère. Notre chien a été bien dressée tu sais, il obéit, mais à des ordres bien précis, apprend-les par cœur ! Alors, tout en courant vers l’entrée du tunnel, Alexandre hurla autant qu’il le put les mots retenus. « au pied au pied ! ». Ce n’était pas un rêve, ce chien faisait partie des cabots qui écoutent bien. Ce genre de compagnon fidèle qui répond au rappel. Il y a vraiment des chiens comme ça. Alors l’animal revint vers son maître en couinant. 20 mètres les séparaient du lieu tant convoité. Alexandre, Loïc et le petit chien enfin réunis allaient pouvoir retrouver leur maman.
Mais parce qu’elle souffrait, peut-être parce qu’elle avait peur elle aussi, la planète Terre se mit à trembler. Elle frissonna et désarçonna de leur élan les deux garçons qui s’avachirent lourdement. Les deux enfants étaient sonnés. Autour d’eux, la population avait aussi été, foudroyée par cette secousse si violente. Se ressaisir, fournir un ultime effort pour relever Loïc.Voilà le petit était à nouveau sur pied, mais la jambe d’Alexandre coincée sous un corps inerte. Vite Loïc aide-moi.10 mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Loic hésitait. L’espace d’une seconde, il se retourna face à l’entrée de l’abri, s’apprêtant à courir, mais finalement il se retourna, se pencha vers son grand frère, lui saisit la jambe et la secoua comme il put jusqu’à ce qu’elle fut libre. Son sac à dos se déchirait, la lanière brisée, mais Alexandre était sauvé. Crapahutant, trébuchant, se relevant, s’essoufflant, ils s’envolaient finalement vers la bouche de la ville souterraine. 5 Mètres les séparaient du lieu tant convoité.
Malheureusement, au dernier moment, la laisse du petit chien se bloqua contre une poussette abandonnée. Paniqué, le cocker fit le tour de l’objet plusieurs fois, ce qui ne fit qu’empirer les choses puisque la longe était désormais entortillée tout autour. Alexandre se précipita pour aider son ami, mais Loïc le pressait.
_ Viens ! Tant pis pour le chien !
_ Non Loïc on garde le chien, aide-moi !
_ Non je ne veux pas mourir à cause de ton chien !
Et Loïc abandonna son grand frère. Il courut vers l’abri, parvenant à se faufiler entre les derniers rescapés. Alexandre se débattait tout seul contre la laisse et la poussette. A deux, cela aurait été plus simple : une main pour détacher le collier, une autre main pour tenir le chien devenu libre, il lui manquait juste une troisième main pour tenir la poussette qui bougeait dans tous les sens.
Loïc lui avait seulement besoin d’actionner ses deux jambes pour foncer dans le trou béni. Il se glissa sous l’immense porte blindée qui se referma à jamais.
Juste à temps, avant que la météorite explose. Apophis en s’écrabouillant dans la croûte terrestre, expira un terrible soupir de la mort, qui anéantit instantanément toute vie apparente. Qui anéantit Alex et son chien.
C’est à ce moment précis que la maman entra dans la chambre, suivie du gentil cocker. Les deux frères, confortablement installés sur un canapé, munis d’un casque audio et de leurs manettes, avaient les yeux rivés sur l’immense écran de l’ordinateur. Le chien s’empressa de sauter sur les genoux du plus grand, celui qui était son ami pour la vie.
_ Les enfants, éteignez le simulateur virtuel interconnecté, il est temps d’aller déjeuner et après on y va ! Vous avez fait vos exercicesce matin, je suis rassurée, Loïc j’espère que tu as bien écouté ton grand frère cette fois-ci !
_ Oh oui maman ! Tu sais mon avatar a gagné la mission, par contre celui d’Alex, il a perdu la partie !
Alexandre, serrant son cher cocker dans ses bras, regardait son petit frère de 8 ans avec effroi. Le petit lui tira la langue avant de sortir en courant de la pièce.
_ Tu crois qu’on sera prêt, maman ?
_ On n’a pas vraiment le choix Alex. Les scientifiques l’on dit : Apophis doit frapper la Terre dans deux jours, elle n’attendra pas que l’on soit prêt.
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