Programme
Renseignements et inscription : http://toysondor.wordpress.com
L’alchimie mérite à plus d’un titre son nom d’Art Royal. Magistère risqué et défi prométhéen à la matière, l’alchimiste s’emploie à percer les secrets ultimes de la création par une communion intime et personnelle avec la Nature qu’il entend imiter et parfaire dans son laboratoire. La transmutation ou sa quête symbolise aux yeux du profane cette recherche permanente de l’inaccessible. Dans ce colloque exceptionnel par la qualité et la diversité de ses intervenants, les voies traditionnelles de l’Alchimie seront confrontées avec les nouvelles perspectives offertes par la Science notamment dans sa quête de la matière noire, le plus grand mystère de l’Univers et constituant à elle seule 80 % de la matière ! On se rendra compte aussi que le divorce entre la Science et l’Alchimie n’est qu’une vue de l’esprit. Sir Isaac Newton a laissé plus de traités alchimiques que d’écrits sur sa théorie de la gravitation et que dire de tous ceux, physiciens et chimistes qui se sont laissés allé à commettre des ouvrages d’alchimie comme Camille Flammarion, Jean-Baptiste Dumas, Auguste Chevreuil et Marcellin Berthelot, etc .. .
Le plus illustre d’entre eux et sans doute le plus sage fut l’auteur du Mystère des cathédrales et c’est d’aller à sa rencontre que nous vous invitons aux cours de ses deux journées denses en information et en échanges au grand amphithéâtre du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges le 9 et 10 Novembre 2014.
Johan Dreue
Programme – BOURGES 2014
Un débat entre la Science et l’Alchimie : vers une réconciliation ?
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Dimanche 9 Novembre
10 h 45 : accueil des participants
11 h : Pascal Bouchet : Fulcanelli et la voie du Fou ou le Mercure alchimique
Pause déjeuner
14 h – 15 h : Bruno Tosi, du verbe au verre, les passeurs de lumière
15 h -15 h 30 : libre débat avec Bruno Tosi
15 h 30 -16 h 45 : JC Dumas et Pierre Antoine Courouble : Tesla et les énergies libres
16 h 45 – 17 h : expérience de fulgurence dans la salle
17 h – 17 h 45 : Pierre Alexandre Nicolas : l’eau aux frontières de la Science
17 h 45 18 h : débat avec Pierre Alexandre Nicolas
18 h 18 h 45 : Frédéric Quintana Da Silva : des densités de la matière à la terre creuse
Renseignements et inscription : http://toysondor.wordpress.com
Lundi 10 Novembre 2014
A la rencontre de l’Adepte : biographie croisée
14 h -15 h : Bernard Chauvière : sur les opérations du premier oeuvre et de son succès
15 h- 15 h 30 : libre débat avec Bernard Chauvière
15 h 30 – 16 h 45 : Charles Imbert : le septenaire et le symbolisme alchimique des métaux
16 h 45- 17 h : pause
17 h -17 h 45 : Pierre Alexandre Nicolas : Fulcanelli : Symbolisme, Science et Alchimie
17 h 45 -18 h : Pause, débat
18 h -18 h 45 : Johan Dreue : de Qui Fulcanelli est-il le nom ?
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Bernard Chauvière
Auteur, illustrateur, artisan doreur, ancien élève d’Eugène Canseliet
Des conditions nécessaires au succès du premier oeuvre
En alchimie, écrit Fulcanelli, ce que l’on connaît le moins c’est le début. La résolution parfaite et les difficultés inhérentes au premier oeuvre, conditionnent la bonne marche des opérations subséquentes.
C’est une lapalissade. Mais, combien de prétendus alchimistes proclament l’inutilité de cette opération qui change tout , et convertit le plomb en Saturne des Sages à savoir l ‘assation ? Eugène Canseliet ne s’est pourtant pas fait faute d’insister sur ce point essentiel du Grand OEuvre!! Et ce n’est pas parce que certains n’ont pas réussi à résoudre le problème que pose l’assation que celle ci est une invention d’Eugène Canseliet !
Assation, conjonctions, séparations, purifications, le programme du premier oeuvre on le voit est vaste. En conséquence nous essaierons dans le respect de l’obédience et à la lueur de notre modeste savoir et de notre expérience d’apporter aux curieux aux passionnés de la Science d’Hermès, une réponse à leurs interrogations.
Pierre Alexandre Nicolas
Géobiologue, formateur, directeur des éditions ALKEMIA
Fulcanelli : Symbolisme, Science et Alchimie
Fulcanelli s’est fait connaître au travers de sa formidable interprétation sur le symbolisme des Cathédrales et de Demeures en lien avec des Alchimistes. Les ouvrages de Fulcanelli nous laissent un ensemble d’éléments qu’il convient d’aborder en détail pour en tirer la « substantifique moëlle ». On pourra ainsi trouver un ensemble d’informations, au coeur de ses textes, sur un Fulcanelli homme de science, passionné de l’histoire secrète de la France, grand connaisseur des symboles et de la littérature alchimique classique mais surtout un homme né autour des années 1840 qui aura connu en détail les restaurations de la Cathédrale de Paris par Violet Leduc et Victor Geoffroy Dechaume et qui a obtenu la Pierre Philosophale ! Nous chercherons à comprendre dans quelle tradition vient se placer l’étude de Fulcanelli sur le symbolisme des cathédrales, par un Fulcanelli, homme de Science et Alchimiste…
Pascal Bouchet
Auteur et conférencier
Fulcanelli et la voie du Fou ou le Mercure alchimique
Nous allons aborder ici l’arcane sans nombre plus connu sous le terme de Mat ou encore du Fou. Celle-ci représente le mercure en alchimie surnommé aussi le fou et le pèlerin du Grand-OEuvre, d’autres le nomment le serviteur ou l’esclave fugitif. C’est lui le personnage principal du magistère alchimique qui va parcourir toutes les étapes des transmutations représentées par les 21 autres arcanes du tarot. Certains n’hésitent pas à comparer le voyage allégorique du mercure à l’artiste qui parcoure sa quête alchimique afin d’acquérir le miroir de l’Art, dans lequel il pourra voir Dieu qui se regarde. Qui est le pèlerin, qui est l’esprit divin en nous ? Seul le chemin dira. Ainsi nous verrons le rapport entre le pèlerin ou le mercure et le chemin symbolisé par l’antimoine ou encore le rapport de l’esprit et la matière. L’artiste qui ouvre la matière pour la transmuter dans le Grand ouvre, n’est rien d’autre que le pèlerin qui ouvre sa voie en la parcourant. A travers, ce fou symbole aussi de l’esprit, nous aborderons la symbolique de la voie du fou connue chez les bouddhistes, les chamans, les soufis, et les alchimistes.
Bruno Tosi
Maître verrier, Fournisseur des Monuments Historiques et Bâtiments de France. Maître de stage agréé classes de patrimoine, CERFA…
Au cours de son intervention Bruno Tosi abordera les sujets suivants :
Les transmutations naturelles de la matière « inerte » notamment par l’activité volcanique permettant d’obtenir différentes familles de verre, l’obsidienne, par exemple. L’activité humaine de fabrication du verre. Comment la cuisson à haute température de matériaux basiques tels que le sable, la cendre, le sel et le plomb permet d’obtenir du verre et du cristal.
L’apport des métaux pour la pigmentation: le rouge à l’or et au cuivre, le bleu de cobalt, le jaune à l’argent, le Bleu de Chartres, les pierres semi-précieuses. Le verre élément vivant, les modifications de la structure et de la pigmentation au fil du temps, la quatrième dimension, parallèlement à l’évolution des minéraux.
Le filtre coloré qui transforme la lumière profane en lumière sacrée thérapeutique. Il s’appuiera aussi sur des grimoires, tels que les écrits du Moine Théophile sur l’art de la verrerie (XIIIème siècle), « les secrets de l’art de la verrerie de Jean Haudicquier de Blancourt et quelques autres ouvrages rares tirés de sa bibliothèque personnelle.
Les vitraux de Chartres sont célèbres pour leur bleu « alchimique » dont le secret précis de fabrication est resté l’apanage des grands maîtres verriers. Présentation illustrée par des projections.
Charles Imbert
Historien des religions premières, auteur et conférencier
« Le symbolisme alchimique des métaux repose sur leur correspondance avec les planètes de l’astrologie antique. Si l’alchimie est née avec les forgerons de la Mer Noire, comme le prétend Mircéa Eliade, et plus probablement avec les premiers fondeurs en Mésopotamie, il n’est pas étonnant de retrouver un symbolisme des métaux accordé avec le nombre sept. Dans l’antiquité, la compréhension du septenaire était considérée comme la Science des Sciences (terme souvent repris pour désigner l’astrologie, la philosophie, l’alchimie, etc.). Si tout n’était pas douze, alors tout était sept : couleurs, voyelles, musique, jours de la semaines, etc. Cette compréhension bien oubliée est pourtant une des Lois de base, avec la Loi de douze et la Loi de Trois (Trinité), qui furent présentées à nouveau par Gurdjieff. L’exposition de l’articulation de ces Lois permet la compréhension de l’ordre particulier du septenaire. La correspondance des sept métaux dépasse le symbolisme pour présenter certains faits, comme le l’ordre des numéros atomiques (inconnus dans l’antiquité), qui démontrent qu’un ordre sous-jacent anime les métaux du septenaire. Or, qui dit ordre dit vie. Il y a lieu de retrouver l’expression du divin dans les ordres des métaux et leurs correspondances. Enfin, il a été démontré que la position astronomique des planètes de référence des métaux (alignements, éclipses) amenait des déficiences dans le précipité de sels, ou la combinaison chimique des métaux correspondants. Ce fait concours à établir la validité de certaines questions concernant la validité des opérations alchimiques dans certaines circonstances, et établit l’importance de la correspondance des planètes du septenaire dans l’alchimie.»
Johan Dreue
Philosophe épistémologue, auteur, ingénieur en neuro-sciences,
Lauréat prix Innova 1987
De qui Fulcanelli est-il le nom ?
Organisateur du précédent colloque en la mémoire d’Eugène Canseliet en 1999 au grand amphithéâtre de la Sorbonne, Johan Dreue s’était tenu jusque là dans une stricte réserve. Aujourd’hui à l’issue de vingt années de recherche, il se décide à rompre le silence qu’il s’était jusque là imposé, pour mettre à la disposition du public averti ses travaux. Loin du Golem littéraire forgé par les nombreuses interprétations fantaisistes d’auteurs en quête de sensationnel à bas coût, c’est le visage d’un homme de science qui va émerger et prendre corps pour succéder à la figure jusque là restée dans l’ombre de l’Adepte. Rendre visible l’invisible c’est aussi témoigner que derrière l’homme de l’Art il y eut un savant de chair et de sang qui explique, commente et rend compte de ce qui fut écrit dans le corpus fulcanélien. A ce double travail d’écriture correspond ce double travail de lecture et une biographie croisée comme l’aurait aimé l’Adepte. Dans cette intervention seront exposés les sources de ce travail allant des références croisées aux archives privées en passant par le sens de l’Ecu final dont la réplique a été laissée à la vue de tous dans l’un des monuments les plus prestigieux de la République. Tel un Re-bis l’homme total prend forme et dessine une vision nouvelle qui ne peut laisser indifférent les disciples qui se sont confrontées à ces deux chefs d’oeuvres que sont le « Mystère des cathédrales » et « les Demeures Philosophales ».
Jean-Christophe Dumas et Pierre Antoine Courouble
Chercheur indépendant. Dans la Révolution Humaine actuelle, un des domaines les plus essentiels est l’énergie. Le bon vieux paradigme qui dit que toute énergie est payante n’a pas lieu d’être. En effet, depuis des décennies, des chercheurs ont imaginé, mis au point et testé avec succès diverses solutions-énergies que l’on nomme parfois « énergie Libre », sans doute celle là même qu’utilisaient de façon confidentielle nos « adeptes ». Demain accessible à tous ? Un débat à ne pas manquer avec une expérience sur place.
De Nicolas Tesla aux énergies libres : En 1948, grâce à la théorie quantique des champs et en totale violation des lois de la thermodynamique, le physicien Hendrik Casimir prédit l’existence d’un réservoir infinie d’énergie dans le vide. En 1958 une première preuve expérimentale de la validité de cette théorie est apportée. En 1997 Sparnay puis Lamoreaux réalisent l’expérimentation qui valide scientifiquement l’effet Casimir. Durant plusieurs années, un chercheur ardéchois indépendant, Jean-Christophe Dumas, explore « l’effet Casimir » en relation avec la résonance de l’eau. Il découvre un procédé générateur spontané de vapeur aux caractéristiques singulières. « L’effet Dumas » est expertisé à Nice par un laboratoire indépendant le 14 septembre 2013. Les conclusions du rapport sont édifiantes : à l’instar de l’effet Casimir, l’effet Dumas génère un rendement de 116% d’énergie. Pour la première fois un procédé simple, facile à concevoir et très peu coûteux, permet à tous, un accès à l’énergie libre.
Démonstration lors du colloque.
Pierre Alexandre Nicolas
Géobiologie, formateur
L’Eau, aux frontières de la Science
Si l’eau semble aujourd’hui être un élément assez bien connu, elle fait toujours l’objet de recherches fondamentales pour y trouver et comprendre les mécanismes à l’origine de la vie. Au cours de ces recherches plusieurs chercheurs ont été confrontés à des mystères qui les menèrent à la limite des connaissances contemporaines. Lors de cette présentation vous découvrirez l’histoire de quelques uns de ces chercheurs (Marcel Violet, Rodolphe Lavinay, Louis-Claude Vincent, etc.) qui ont perçu l’eau autrement. Nous découvrirons ainsi que l’eau peut être morte ou être vivante ; qu’elle peut être favorable, ou non, au développement de la vie ; qu’elle peut se charger d’énergies inconnues et être source de phénomènes pour le moment incompréhensibles…
Aux frontières de la Science, nous essaierons d’expliquer quelques unes des découvertes contemporaines permettant de comprendre l’eau autrement (concept des états polymères du professeur Luu ; la mémoire de l’eau de J. Benvéniste ; l’eau et les influences cosmiques de Jeanne Rousseau ; etc.). Enfin, nous exprimerons quelques mots sur la possibilité de revitaliser les eaux et sur le réel enjeux de la qualité vivante de l’eau au 21ème Siècle. Cette recherche nous a notamment mené à visiter les laboratoires de la Physique de l’eau à Moscou en 2012 et à rencontrer de nombreux chercheurs passionnés dont l’intérêt premier était la vitalité de l’eau !
Frédéric Quintana Da Silva
Centralien, physicien des hautes énergies, chargé de cours à l’INSEM de Nancy
Sur les différentes densités de la matière (à propos de Tesla et de la théorie de Konstantin de Meyl)
Nikola Tesla, inventeur du courant alternatif et de la technique radiophonique. Il a longuement étudié l’énergie des rayons cosmiques, et, le 6 février 1932, il décrit dans le New York Times un rayonnement venu du Soleil composé de particules minuscules et capables de traverser la matière. Etonnant ! Ces particules se déplacent plus vite que la lumière, affirmait-il, s’opposant à la théorie d’Einstein, ce qui lui valut de ne pas être pris au sérieux.
Le professeur Konstantin Meyl a repris les recherches de Tesla en développant en 2004 une autre théorie : l’absorption des neutrinos par la Terre provoquerait une expansion du globe. Ivan Osipovich Yarkovsky, alors qu’il cherchait à reformuler la gravitation, a fondé en 1888 une théorie assez proche basée sur les flux d’éther absorbés par les corps célestes et dont la masse, par conséquence, devait s’accroître.
La théorie de Meyl
Les travaux de Meyl partent essentiellement d’une reformulation des équations de l’électromagnétisme où il est considéré que les équations de Maxwell sont un cas particulier d’équations plus générales capables d’expliques également les travaux et expériences de Tesla fortement délaissés jusqu’à l’époque actuelle, de formuler l’existence des ondes scalaires et d’établir des relations de toutes sortes avec d’autres domaines (ésotérisme, énergies libres, etc.). Le professeur Frédéric Quintina Da Silva évoquera également la théorie de la Terre creuse avec une remise en cause du théorème de Gauss qui démontrait en raison de la gravité nulle au centre de la terre l’impossibilité de la terre creuse. Pourtant selon Frédéric Da Silva, La planète pourrait devenir convexe des deux côtés (extérieur et intérieur) ; il existerait un « creux » quelque part au centre entre l’intérieur et l’étoile où la géométrie basculerait, comme si on ouvrait une porte sur une d’autres dimensions.
Il est à noter que bien des passages des oeuvres de l’Adepte font indirectement référence à cette vision. On rappellera que Fulcanelli rencontra Nikola Tesla lors de son voyage à Chicago et qu’il s’efforça pour son compte de reproduire certaines de ses expériences en France. A découvrir en exclusivité lors du colloque