Nicholas David Collette (1981-2012).

« Au cœur des mystères du Monde j’ai voyagé…, à la recherche de tout ce qui est caché et conservé secret jusqu’à ce que, finalement, pour ma grande récompense, j’ai enfin trouvé une lumière qui ne me quittera jamais plus. »

Nicholas D. Collette.

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« NDC » comme ses amis l’appelaient, s’est évaporé en 2012, bien plus vite que le sel de Rosée – à l’âge de 31 ans.

Cet alchimiste américain, originaire de Virginie, indéniablement occultiste avant tout, aux multiples pouvoirs paranormaux avérés, pratiquant à un très haut niveau la télékinésie, l’hypnose, la magie cérémonielle, la télépathie, les voyages astraux… ; était rompu en Alchimie à la voie de la Salamandre depuis plusieurs années. Cette voie, dans certaines de ses manipulations, était parfois associée chez lui à des aspects de la voie du Cinabre ainsi qu’à des connaissances manifestes relatives à l’or monoatomique.

Nicholas D. Collette avait écrit deux livres sur cette voie des sels, voie si puissante et si apparemment aisée dans ses premières manipulations, pour des résultats concrets aussi délicats qu’improbables selon les opérateurs. Collette écrivait encore il y a peu sur la pratique des médecines dans l’alchimie contemporaine en s’aidant notamment du corpus hermétique traditionnel, principalement rosicrucien. Ses différentes réflexions opératives sur le « sel d’en haut » et le « sel d’en bas » n’étaient pas si académiques que ce que l’on pourrait le penser au premier abord… Ni même les différentes opérations alchimiques autres, qu’il recommandait sans vraiment de « secrets », en essayant d’aller au plus simple dans les différentes manipulations canoniques, alors que les anciens alchimistes s’échinaient, eux, bien au contraire, à dissimuler fréquemment la simplicité naturelle des opérations alchimiques sous des trésors de complexité, pour mieux faire barrage au moindre disciple indélicat, déloyal ou envieux… Il en existe parfois. Le premier livre de Nicholas D. Colette : « Le Pacte du Silence » fut publié en 2009 et connut deux éditions successives. Son second livre reste à ce jour parfaitement inédit du grand public, dans sa version totalement finalisée, même si certains chapitres ont pu filtrer, nous donnons dans cet article quelques images issues de ce second ouvrage.

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Sans entrer dans des détails biographiques trop précis et pour dresser un parallèle historique pertinent, son histoire personnelle nous fait beaucoup penser à la trajectoire incendiaire d’un Albert Poisson (1868-1893), par exemple. Pour nous être suffisamment penchés sur de nombreuses biographies d’alchimistes du XIXe et XXe siècle et sur de multiples références contemporaines, nous pourrions dresser une liste bien peu conventionnelle d’alchimistes contemporains décédés ces vingt dernières années qui avaient simplement un peu plus d’un demi siècle d’existence. Collette, était un opératif sans concession, il est parti très jeune et très violemment, tout en ayant parfaitement conscience de son destin, puisqu’il avait lui-même annoncé sa mort trois mois avant de partir. Lors de l’autopsie la police américaine a conclu à une overdose de drogue – mais Collette est sans doute mort par empoisonnements répétés selon toute vraisemblance, suite aux ingestions et inhalations résultantes de ses multiples expérimentations qu’il pratiquait sur lui-même, à titre de cobaye privilégié…

Il ne faut pas passer sous silence non plus que Nicholas D. Collette, outre son implication littéraire à travers ses écrits alchimiques, commercialisait via son propre site internet, en plus de son livre, un « élixir de longue vie » moyennant des sommes d’argent très conséquentes, plusieurs milliers de dollars, auprès de sa clientèle. Comme il est dit dans tous les textes alchimiques anciens depuis Flamel et Paracelse jusqu’à Fulcanelli :

« Le commerce alchimique de la Pierre, quel qu’il soit, ou même de ses connaissance personnelles en la matière, n’est aucunement compatible avec le don de Dieu reçu en propre – de la sorte on sera jugé en connaissance de cause – sans pouvoir arguer que l’on ignorait ce précepte hermétique. »

Faut-il voir dans cette mise-en-garde initiatique, à bien savoir méditer, un signe du destin qui concerne cet alchimiste d’outre-Atlantique, prototype avant-gardiste de ce qui pourrait bien arriver de nos jours en Europe ? Comme nous le disait très récemment un de nos amis proches : « L’empoisonnement « spirituel » » et « éthique » est bien plus radical que celui que procure le cyanure… Il y à deux grands dangers – Se rapprocher trop prêt du Feu. – Trop s’en éloigner. »

En tout cas, la question reste posée…

Thierry E. Garnier – Les Chroniques de Mars – 2015.

Lion rouge et Lion vert – par Nicholas D. Collette.

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Un homme qui se rappelle sa réincarnation en tant qu’Essénien se trouve être celui qui nous a indiqué ce processus pour fabriquer cette pierre de manière rapide et simple. Cette méthode a été peaufiné ici pour toucher à la perfection. Vous ne trouverez pas ces informations n’importe où ailleurs dans le monde, et je suis le seul (excepté quelques moines tibétains) qui vous indiquera ce qu’est la vraie Pierre du Sage. Vous trouverez beaucoup d’incapables qui essayeront de vous convaincre que ce que j’ai écrit ici est faux, mais ils n’ont jamais ingéré eux-mêmes le lion rouge et ils ne savent pas de quoi ils parlent… La puissance de cette pierre ne peut pas être exagérée, et tout ce que vous essaierez de comparer à cette puissance, en fonction de vos propres expériences personnelles, ne sera qu’une sous estimation.

(…)

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PROCESSUS DE FABRICATION en 21 étapes //

Pour ce processus vous aurez besoin :

– De l’eau distillée.

– De l’Acide nitrique à 70%.

– De l’Acide chlorhydrique à 30%.

– De l’hydroxyde de sodium dilué 1 part pour 10 parts d’eau distillée.

– 6 grammes de sel pur sans iode.

– Un plat chaud avec sa commande de température très précise.

– 1 litre Pyrex ou une fiole Erlenmeyer en verre de borosilicate de Bomex, avec un chapeau à bouchon à vis, ou une bouteille commune.

– Un Becher en verre de 1 litre.

– Un cylindre de 500ml gradué en verre pour mesure.

21e Étape // Dernier Œuvre sur le Chlorure d’OR.

Quand j’ai ajouté l’acide à l’hydroxyde d’or, il n’y a eu aucune couleur manifestée durant quelques minutes. Mais, après trente minutes, il a pris une teinte gris-bleu très légère. J’ai décidé d’arrêter là puisque le chlorure d’or était maintenant assez fin pour être employé dans le processus inhérent au lion rouge. Avec cette solution comme base de départ, le lion blanc sera presque totalement clair ; le lion vert sera vert-clair et vert foncé ; et le lion rouge sera d’un beau rouge. Ce chlorure d’or (voir photos ci-dessous) est extrêmement étrange, parce que jusqu’ici il n’est jamais nommé dans la littérature alchimique.

Selon les critères de la science moderne, le chlorure d’or est « doré » en solution, et orangé-rouge lorsque transformé en cristaux. Pourtant, comme ce que montrent les photos ci-dessous, ce n’est pas du tout ce qui a été obtenu. J’ai entendu certaines personnes dirent qu’elles ont préparé le chlorure bleu d’or avant, mais elles manquent de preuves photographiques pour le prouver… Je pense que peut-être leur mémoire s’était brouillée et qu’ils se référaient à l’hydroxyde d’or au lieu du chlorure d’or. Les hydroxydes passent par toutes sortes de couleurs préalables parce qu’ils sont alcalins. L’acétate d’or peut être bleu, mais le chlorure d’or bleu, avec toutes ces nuances est inconnu et impossible à réaliser sans employer l’électrolyse sur l’or en préalable. Je pense que l’on doit créer un lien sodium-or qui se transforme en un autre état facilement et plus rapidement. Dans toutes mes opérations avec du chlorure d’or, je n’ai jamais vu quelque chose d’identique et je ne me suis certainement jamais senti inspiré par une photographie ou de la documentation qui présentait quelque chose de spécial au sujet du chlorure d’or traditionnel.

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J’ai ingéré personnellement une partie de l’eau supérieure neutre de ce produit et il a eu des effets très intéressants. Tout en écoutant la musique, j’ai pu obtenir une claire-voyance aussi limpide que la télévision 3D, et ce pendant des heures… J’ai été capable d’obtenir un état d’esprit identique au rêve, mais très différent aussi. Les visions étaient continues et fondues les unes aux autres. Ce n’étaient pas des visions de personnes ou d’objets, mais plutôt des visions psychédéliques provenant d’autres dimensions… Parfois je pouvais facilement diriger mes visions, parfois elles m’ont dirigé. Elles ont été engrammé aussi avec de l’information et une perception profonde – elles m’ont semblé être une meilleure manière d’employer mon cerveau et mon esprit parce que je pouvais penser beaucoup plus vite et ces pensées étaient si intelligentes que je fus complètement convaincu que ce n’était pas mon propre esprit qui pensait. Il m’a plutôt semblé que c’était un type de télépathie…

Mais cela ne s’est pas produit tout seul ; cela m’a demandé un effort. Et je ne recommande pas d’ingérer ce chlorure d’or car il peut nuire aux cellules du cerveau s’il est pris en grande quantité. Je voulais juste savoir s’il contenait une autre substance puisqu’il ne semble pas être seulement du chlorure d’or. Si vous-même avez également effectué tout ce travail, alors vous pourrez aussi continuer à œuvrer comme moi en l’utilisant comme base, pour l’opération alchimique du Lion rouge…


Nicholas D. Collette – extrait de « Ascension », 2011-2012.

Albert Poisson (1868-1893).

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 » Mort à vingt-quatre ans, Albert Poisson fut l’un des alchimistes les plus profonds du XIX’siècle finissant. A n’en pas douter, il fut la réincarnation d’un alchimiste proche de I’Œuvre : à l’âge de treize ans, il se lance dans l’étude de l’alchimie, contre le courant de la pensée scientiste et positiviste enseigné officiellement.

On le voit, reflet fantomatique de l’image d’Epinal, courir la Bibliothèque Nationale, la Bibliothèque de l’Arsenal, consulter inlassablement de vieux grimoires. Le visage émacié et pâle, enveloppé dans sa longue houppelande bleue, il passe la majeure partie de ses nuits à veiller au fourneau, dans sa chambre de la rue Saint-Denis. En 1891, âgé de 22 ans, il publie « Théories et symboles des alchimistes », qui constitue un raccourci inquiétant de l’Œuvre, à ne pas suivre, à coup sûr, au pied de la lettre…

Miné par la maladie et le surmenage, il continue pourtant ses recherches, et meurt en 1893, à l’âge de vingt-quatre ans. Exemple romantique, réconfortant en cette fin du XIX’ siècle durant lequel pourtant le matérialisme le plus exacerbé semblait triompher.  »

Arnold Waldstein

K2M © CHRONIQUES de MARS – janvier 2015.


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THESAVRVS // Adam – Adepte – Aigles – Alchimie – Alchimiste – Argyropée – Assation – Athanor – Chrysopée – Coupellation – Cyliani – Élixir- Élixir de longue vie – Eugène Canseliet – Philalèthe – Fulcanelli – Gnose – Grand Œuvre – Lavures – Macrocosme – Magnum Opus – Mercure – Microcosme – Nicolas Flamel – Œuvre au noir – Œuvre au blanc – Œuvre au rouge – Or – Panacée – Paracelse – Philosophie Hermétique – Pierre Philosophale – Poudre de projection – Régule – Rémore – Soufre – Sublimations – Table d’Emeraude – Teinture – Terre adamique – Transmutation – Unobtainium – Vitriol – voie de l’Antimoine – voie du Cinabre //