RENNES-LE-CHÂTEAU – D’ARSÈNE LUPIN à MAURICE LEBLANC
« Dans l’imaginaire universel, depuis plus d’un siècle avec sa première apparition en 1905, le héros mythique Arsène Lupin tient une place à part dans le cœur de tous les passionnés de littérature aventurière ou policière. « Le gentleman cambrioleur », comme on l’a très vite surnommé, a d’entrée su conquérir puis garder des générations entières de lecteurs et de passionnés. C’est l’essence même de son extraordinaire succès. Il y a à cela plusieurs raisons. Une des principales est certainement que le personnage paraît beaucoup moins lisse que ce que l’on pourrait croire de prime abord, et que l’on se prend délicieusement à soupçonner, à la lecture de toutes ses aventures, qu’il pourrait bien dissimuler une face cachée ou des origines beaucoup plus étonnantes que ce que tente de nous les présenter son biographe officiel, Maurice Leblanc, qui pourtant, il nous l’affirme haut et fort, l’a parfaitement bien connu… »
Franck DAFFOS
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Le dernier livre de Franck Daffos, publié ce mois-ci chez Arqa, Tome 6 des Chroniques de Rennes-le-Château, « Arsène Lupin – Gentleman cambriolé », nous propulse avec enthousiasme dans une dimension historique peu commune, celle du « Secret des Rois de France ». Au mystère du masque de fer sur lequel plane tant de ténèbres succède avec bonheur une série de péripéties haletantes qui nous amènent de la terre natale de Maurice Leblanc au Razès oublié des Wisigoths d’Alaric Ier. Les ponts littéraires et symboliques entre la Normandie chérie du père d’Arsène Lupin et la topographie audoise de l’abbé Henri Boudet enjambent dans ce texte éloquent bien des ombres qui se dévoileront en pleine lumière au fil de notre lecture. Avec ce livre issu de deux ans d’écriture ininterrompue et de nombreuses recherches en archives, l’auteur retrouve comme à son habitude tout son talent pour raconter avec brio des pans entiers d’une histoire inachevée, celle d’un puzzle à reconstituer…
Les Chroniques de Mars No 27.
I – L’aiguille creuse (1909)
C’est le best-seller de l’auteur, et il l’avoue lui-même, le plus abouti et donc son préféré.
Dans ce roman, Maurice Leblanc offre enfin à son héros Arsène Lupin, révélé quatre ans plus tôt, un adversaire à sa mesure en la personne d’un jeune étudiant surdoué du nom d’Isidore Beautrelet qui, après maints rebondissements en partant d’un simple cambriolage, celui du château d’Ambrumésy où hélas fut commis un meurtre, parviendra à percer le secret de la cachette de Lupin, la fameuse Aiguille Creuse proche des cotes d’Etretat, et le forcera à quitter les lieux en abandonnant ses trésors.
L’intelligence et la profondeur de l’intrigue, en fixant le mythe, amènent en fait pour la première fois à Lupin une envergure et une personnalité décisives dans l’élaboration de sa légende.
Relisons donc L’aiguille creuse pour un petit florilège étonnant de concordances avec l’énigme de Sougraigne :
• Dès le début du récit, lors du cambriolage du château (imaginaire) d’Ambrumésy, on nous parle, entre autres pièces rares pouvant aguicher l’appétit de cambrioleurs, de magnifiques tapisseries flamandes à personnages… Or de telles tapisseries sont également appelées Tenières ! Voici donc le tableau de Teniers en selle dès le début du récit.
• Le brigadier de gendarmerie qui a fait les premières constatations se nomme Quevillon. On a longtemps pensé, puisque L’aiguille creuse avait été pour partie écrite à Gueures, que ce nom avait été spécialement choisi en hommage au plus important hôtel de la localité à l’époque, l’établissement Quevillon, mais il se pourrait bien que Jean Jourde, qui y rencontra Leblanc, ait été frappé par cette appellation (qui est aussi le nom d’un village normand) qu’il aurait facilement pu concevoir avec les terminaisons des patronymes des deux principaux Nicolas qui s’opposèrent à Louis XIV au 17ème siècle à propos du trésor de Sougraigne : le surintendant des finances Fou-quet et l’évêque d’Alet Pa-villon. Quet+villon aurait donc pu donner Quevillon, raison suffisante, hasard aidant, pour qu’il l’ait ensuite fortement conseillé à Maurice Leblanc pour son roman.
• On insiste ensuite sur des tableaux légués par un Grand d’Espagne, ce qui exactement le cas du fameux Teniers au musée du Prado.
• Et le Teniers, sans jamais être nommé, reçoit un traitement tout à fait particulier dans le livre, du moins quant à sa localisation à l’époque totalement inconnue de tous, et de la plus intelligente des manières lors de la visite de l’aiguille en fin de livre. Lupin, en effet, apostrophe Beautrelet en ces termes :
« – Ma galerie de tableaux, dit-il.
Les murs étaient couverts de toiles, où Beautrelet lut aussitôt les signatures les plus illustres. Il y avait La Vierge à l’agnus Dei de Raphaël, le Portrait de Lucrezia Fede, d’André del Sarto, La Salomé de Titien… »
Arrêtons-nous là puisque ces chefs-d’œuvre ont une particularité commune, celle en ce début de ce XXe siècle, de faire tous trois partie des collections du musée du Prado à Madrid ! Et comme si l’allusion n’était pas suffisante, on y revient immédiatement. Suivons le récit :
« – De belles copies ! Approuva Beautrelet…
Lupin le regarda d’un air stupéfait :
– Quoi ! Des copies ! Es-tu fou ? Les copies sont à Madrid mon cher… »
Et si nous n’étions pas encore convaincus de l’importance de Madrid, Maurice Leblanc, certainement pour respecter un cahier des charges imposé par Jean Jourde, en remet une nouvelle couche juste deux pages plus loin :
« Regarde, regarde bien, Beautrelet ! Voici la merveille des merveilles. L’œuvre suprême, la pensée d’un dieu, voici la Joconde de Vinci, la véritable. A genoux, Beautrelet, toute la femme est devant toi ! »
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Si le romancier l’ignorait, le prêtre qui avait passé plusieurs semaines (en novembre 1884), au Prado, à Madrid, pour élucider le contenu occulte du Teniers n’était pas sans savoir que cet extraordinaire musée recelait en ses collections la seule copie authentique de la Joconde de Vinci, c’est-à-dire réalisée dans son atelier par un de ses élèves, en même temps que l’original, qui plus est sous la direction du maître !
• Le tableau des Bergers d’Arcadie de Poussin ne fut pas non plus oublié, mais toujours de manière imperceptible, juste une légère allusion que l’on nous souffle au moment des recherches de l’entrée de l’aiguille creuse près du fort de Fréfossé, puisque c’est un berger qui fournit le fin mot de l’histoire en désignant la chambre des demoiselles,
« … comme si toute la vérité résidait en cet homme et qu’il espérât la lui prendre d’un coup, la lui arracher »…
Amusant lorsqu’on sait que le tableau de Poussin nous amène à Sougraigne…
• Concernant justement le fort de Fréfossé, comment ne pas relever de cette extraordinaire note de fin de page tout en début du chapitre le concernant et débutant ainsi :
« Le fort de Fréfossé portait le nom d’un domaine voisin… » ?
Difficile de ne pas penser, pour qui connait, alors que nous sommes près de la forêt d’Arques en Normandie, au château d’Arques près du village éponyme dans l’Aude et dont le donjon en grès rose de 21 m de haut sur 4 étages (considéré comme un chef d’œuvre de l’art gothique) est d’une importance extrême quant à la compréhension du dessin occulte conçu par Blaise Pascal à l’abbaye de Port-Royal des Champs et charpentant le tableau de Poussin ? Comment ne pas s’étonner de cette opportune note de fin de page lorsqu’on sait que ce superbe château de la Haute Vallée de l’Aude fut donnés en 1231, lors de la croisade des albigeois, par Simon de Montfort à l’un de ses plus fidèles lieutenants, Pierre de Voisins, et dont l’étonnante implantation en plaine, au total mépris de toute règle d’architecture militaire, qui plus est à 500 m du village qu’il était sensé défendre, a toujours été source d’interrogations pour tous les historiens ?
• Lorsqu’on nous parle du geôlier Saint-Mars et de la date de 1679 qui vit la construction de l’extraordinaire galerie des Glaces à Versailles, comment ne pas avoir une pensée émue pour Nicolas Fouquet, l’ancien flamboyant surintendant des finances, dont l’emprisonnement rendit possible le financement de Versailles et qui eut pour tragique destin, en seule récompense, de finir muselé sous un Masque de fer ? Cet épisode historique n’est pas oublié dans la fameuse épopée de la virée nocturne au château de l’Aiguille dans la Creuse, le miroir aux alouettes de Louis XIV, et qui porte en effet la date de 1680 :
« 1680 ! un an après la publication du livre et l’emprisonnement du Masque de fer. Tout s’expliquait … »
Comment d’ailleurs ne pas voir dans ce château de l’Aiguille une allégorie au village de Rennes-le-Château dans l’Aude qui ne fut aménagé par Jourde et ses amis que comme un autre miroir aux alouettes, rôle qu’il remplit parfaitement depuis ?
Plus loin dans L’aiguille creuse, il est question du piège historique de Louis XIV… L’auteur y revient en fin d’ouvrage, lors de la visite intérieure de l’aiguille d’Etretat en signalant que son trésor avait été pillé pour la folie de Versailles…
Nous devons à la plume de Louis du Vaucel la relation de l’extraordinaire secret de la double substitution expliquant la rocambolesque et dramatique affaire du Masque de fer. Il en en tenait la vérité de la bouche même du dernier confesseur de Nicolas Fouquet, l’abbé Giraut, du temps où ce dernier assistait le surintendant déchu au visage ferraillé, oublié de tous puisque sans identité au fort Sainte Marguerite dans les iles de Lérins (baie de Cannes), là même où la grande faucheuse, dans un silence assourdissant, vint définitivement le foudroyer, très précisément d’après lui, le 2 mai 1698. L’ancien seigneur de Vaux-le-Vicomte et marquis de Belle-Île y repose depuis au plus profond d’une misérable tombe anonyme, alors que la date officielle de sa disparition a toujours été officiellement donnée pour le 23 mars 1680, à Pignerol (Italie).
Ce mémoire, entre autres documents fort explicites, fut récupéré sous Notre-Dame de Marceille en 1827 par le chanoine Gaudéric Mêche, et retranscrit sous forme codée pour l’essentiel dans La vraie langue celtique par Jourde. Voici donc le véritable piège historique de Louis XIV, mais dans le sens où ce fut en fait le Roi qui se fit gruger par la famille Louvois prête à tout, avec la complicité du geôlier Saint-Mars, ce qui fit sa fortune, pour empêcher le retour en grâce de Fouquet !
Seul pouvait donc évoquer le secret du Masque de fer dans L’aiguille creuse quelqu’un qui avait parfaitement eu connaissance de ces documents. Et ce n’était certes pas le cas de Maurice Leblanc.
Le 23 mars 1680 à Pignerol en effet, Saint-Mars, gouverneur de la forteresse, profita du brusque décès de l’éphémère domestique de Nicolas Fouquet, un dénommé Eustache Danger, pour faire croire à la mort de l’ancien surintendant des finances avec la bénédiction du tout puissant Louvois. Le défunt valet fut substitué à son malheureux maître dans son présumé cercueil, et le survivant qui dès lors n’avait plus d’existence officielle fut immédiatement mis au secret le plus absolu et revêtu d’un masque de fer afin que nul ne puisse le reconnaitre, avec interdiction formelle de lui adresser la parole sous peine de mort. Puis ce fut bientôt le transfert dans une autre prison, le fort Sainte Marguerite dans les îles de Lérins.
Dix huit longues années à porter un masque de fer, tel fut le montant de l’insoupçonné solde de tout compte que dut acquitter le malheureux Nicolas Fouquet pour que personne ne puisse jamais apprendre que le roi avait fait main basse sur le trésor de Sougraigne !
De son vrai nom Bénigne Dauvergne, Saint-Mars (1626-1708), est né pauvre en Champagne d’un père écuyer dont il sera vite orphelin, et d’une mère de petite noblesse née de Blainvilliers. Rentré chez les mousquetaires à 24 ans, il franchira les portes de la richesse une douzaine d’années plus tard après avoir été le second du célèbre d’Artagnan (de son vrai nom Charles de Batz de Castelmore) lors de l’arrestation à Nantes le 5 septembre 1661 du surintendant des finances Nicolas Fouquet, puis être devenu son geôlier en titre trois ans plus tard sur recommandation de ce même d’Artagnan qui avait refusé le poste, ce qui lui valut d’obtenir d’abord le commandement du donjon de Pignerol, puis ensuite de devenir le gouverneur de plusieurs prisons importantes : Exilles de 1681 à 1687, les iles Sainte Marguerite et Saint Honorat de Lérins au large de Cannes de 1687 à 1698, et enfin la Bastille à Paris de 1698 à sa mort.
1678 et 1679 semblent à coup sûr avoir été les années charnières de l’extraordinaire enrichissement de Saint-Mars : on le voit ainsi acheter de riches domaines et des terres nobles, le château de Palteau à Armeau dans l’Yonne, puis celui de Dixmont et les terres d’Erimont, non loin de là. Pour couronner le tout, c’est assez le dire, il est bientôt anobli par le roi. Entretemps, dès 1679, il a obtenu son brevet de sous lieutenant des mousquetaires, puis bien vite le titre de gouverneur intérimaire de la forteresse de Pignerol, alors qu’il n’avait que le commandement du donjon, puis enfin celui de gouverneur titulaire en 1681. La suite de son avancement a déjà été énoncée.
Louvois, ministre de la guerre et donc des prisons, fils du très puissant ministre Le Tellier, sait pouvoir aveuglément compter sur lui en reconnaissance de sa carrière et de sa subite fortune ! Leurs échanges épistolaires nous sont partiellement connus et démontrent, pour qui sait les lire, l’extraordinaire complot qui, en coulisse, firent des deux familles Colbert et Le Tellier les vrais dépositaires du pouvoir au détriment de Fouquet qu’ils se sont ligués à abattre et dont, durant près de quatre décennies et sans que le roi ne s’en doute, ils s’emploieront à empêcher le retour.
Et la chronologie, cette fois officielle, de certains autres évènements nous porte à facilement accepter cette thèse puisque à peine six jours après la véritable mort de Fouquet, le 8 mai 1698 donc, Saint-Mars est promu gouverneur de la Bastille, poste le plus prestigieux du royaume, et suprême récompense pour avoir mené à terme sa mission de geôlier de l’illustre prisonnier, charge qui par ailleurs a fait sa fortune. Mais pour continuer à brouiller les pistes, si besoin était encore, c’est accompagné d’un autre prisonnier masqué, mais cette fois de velours et non de fer, la nuance est d’importance, que Saint-Mars arrive à la Bastille, le 18 septembre à 3 h de l’après-midi. Ainsi, il n’y a pas eu un seul Masque de fer, mais deux ! Voici pourquoi l’exacte identité de ce deuxième Masque ne sera jamais révélée, même au-delà de son décès en 1703, et de son inhumation sous un faux nom au cimetière Saint-Paul dont dépendait la prison royale.
De tous les passionnés qui ensuite se focaliseront sur l’énigme du Masque de fer, seul sera à peu près capable de dévider l’écheveau diabolique de cette double substitution, un certain Claude Dabos, mais en donnant toutefois 1693 comme véritable date de la mort de Fouquet à Sainte Marguerite…
Pourtant, il existait un espoir sérieux quant à la survivance de Nicolas Fouquet après 1680 si l’on se réfère à un surprenant article de Louis, son frère cadet et évêque d’Agde, qu’il avait lui-même publié le 4 septembre 1687 dans Les Nouvelles Ecclésiastiques, sa propre gazette d’information janséniste :
“Monsieur de Cinq-Mars (sic) a transporté par ordre du roi un prisonnier d’Etat de Pignerol aux iles de Sainte Marguerite. Personne ne sait qui il est, il y a défense de dire son nom et ordre de le tuer s’il l’avait prononcé … Celui-ci était enfermé dans une chaise à porteurs, ayant un masque d’acier sur le visage, et tout ce qu’on a pu savoir de Cinq-Mars est que ce prisonnier était depuis des années à Pignerol et que tous les gens que le public croit morts ne le sont pas… ».
Autre fait troublant oublié par beaucoup d’historiens, les autorités mirent un an à remettre le soi-disant corps de Fouquet à sa famille, certainement pour éviter que la substitution n’éclate si le cercueil avait été trop prématurément ouvert. La bière resta un an au monastère Sainte-Claire de Pignerol, et ce n’est finalement que le 28 mars 1681 qu’elle fut transportée à Paris.
Enfin que penser de l’extraordinaire lapsus révélateur que commit Saint Simon dans ses Mémoires (éditions de Boislisle, XXX, 307), en parlant des trente quatre années de prison effectuées par Fouquet sous la garde de Saint-Mars ? Arrivé à Pignerol en janvier 1665, mort à Sainte-Marguerite en mai 1698, l’ancien surintendant était bien dans sa 34ème année d’emprisonnement ! Et Saint Simon tenait le renseignement de première main puisqu’il se trouvait être lors de la rédaction de son ouvrage le beau-frère de l’ancien codétenu de Fouquet, Lauzun, tous deux ayant épousé une fille du maréchal de Lorges.
Ainsi le propre fils de Louvois (disparu en 1691) qui avait pris sa succession aux affaires, M. de Barbezieux, terminait grâce à Saint-Mars, une extraordinaire machination imaginée bien des années auparavant par son père et qui avait pour mérite de se débarrasser, sans aller jusqu’au crime, de l’encombrant Fouquet dont on n’avait alors plus rien à espérer, le trésor monnayable de Sougraigne ayant entièrement été pillé. Louis XIV, certainement étranger à tout ce diabolique stratagème, se voyait débarrassé d’un épineux problème puisqu’une faction importante de la Cour demandait depuis longtemps le retour en grâce de l’ancien surintendant. Sa mort « annoncée » mais jamais officiellement confirmée à Pignerol en 1680 réglait définitivement le problème et consacrait le génie et l’apogée du clan Louvois, grâce à sa main mise sur les deux principales marottes du roi, la guerre et les bâtiments du royaume.
L’extrême précision de la relation de la véritable destinée de Nicolas Fouquet, et de son tragique décès sous l’identité du Masque de fer en 1698, repousse donc au minimum au-delà le dépôt de tous les écrits de Louis du Vaucel, ensuite retrouvés par le chanoine Gaudéric Mèche, dans la crypte cachée de Notre-Dame de Marceille à Limoux.
Impossible, non plus, de ne pas signaler le (…)
Arsène Lupin à Rennes-le-Château… ? La question a de quoi surprendre. Cependant depuis les recherches publiées il y a plus de vingt-cinq ans par Patrick Ferté sur le héros de romans de Maurice Leblanc, les découvertes se sont enchaînées et bien des pistes entrevues à cette époque se sont confirmées. D’autres, tout à fait nouvelles, grâce aux recherches inédites de Franck Daffos viennent aujourd’hui amplement valider la cohérence de la piste normande en relation avec le Razès et l’église de Rennes-le-Château de l’abbé Saunière – sans oublier également, en son temps, les révélations de Gérard de Sède guidé qu’il fut en sous-main par un invisible Pierre Plantard tapi dans les coulisse de l’Histoire…
Mais avec quelles sources, avec quels renseignements exactement, avec quels éléments obscurs venus du fond des âges, tous ces initiés qui composent cette saga nous enseignent-ils… ? Quelle fut aussi la part authentique dévolue à ce mystérieux « docteur Hervé » dont il est question dans le dossier Lobineau déposé en toute discrétion à la Bibliothèque nationale de France, à propos de la généalogie des Rois de France… ? Le fil conducteur de ce scénario stupéfiant qu’a été la rédaction de « L’Or de Rennes » de Pierre Plantard et Gérard de Sède, en 1967, est d’ailleurs à lui tout seul une rocambolesque entreprise « lupinienne » pourrait-on écrire… Franck Daffos, dans cet ouvrage absolument remarquable par les découvertes effectuées nous convie à le suivre, une fois de plus, dans ce tome VI des « Chroniques de Rennes-le-Château », dans de nouvelles découvertes extraordinaires… Du bien curieux fort de Fréfossé si évocateur de La Tour Magdala, d’Arsène Lupin à Maurice Leblanc et aux abbés des deux Rennes, le fil de trame se laisse découvrir peu à peu au fil des pages lues, sans oublier La Comtesse de Cagliostro, L’Aiguille creuse, Dorothée danseuse de corde, et bien sûr L’île aux trente cercueils. Sans conteste, à la lecture de tant de révélations le mystère semble se déchirer définitivement et les pièces lumineuses proposées dans ce livre magistral viennent s’imbriquer parfaitement dans l’incroyable puzzle que Franck Daffos reconstitue patiemment depuis maintenant près de vingt années de publication.
Entretien avec Franck DAFFOS // Arsène LUPIN à Rennes-le-Château #1
Entretien avec Franck DAFFOS // Arsène LUPIN à Rennes-le-Château #2
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