Parmi tous les clivages qui divisent les milieux astrologiques, il en est un qui est voué à jouer un rôle majeur au cours des années qui viennent, c’est celui qui oppose astrologues tropicalistes et sidéralistes et qui avait décliné assez sensiblement au cours de la première décennie du nouveau siècle alors qu’il avait marqué les vingt dernières années du siècle précédent, autour de Jacques Dorsan, Marie Delclos, Jacques de Lescaut, sans oublier Barbara La Motte Saint Pierre et Denis Labouré et parmi les pionniers en France, Raoul Mélo (1). Rappelons l’existence d’une Fédération de l’Astrologie Sidéraliste (FAS).
Au cours de la première décennie, l’on vit apparaître en France ce que l’on a parfois appelé le « stellarisme », autour de certaines étoiles fixes, notamment les quatre appelées « royales » qui divisaient le zodiaque selon une sorte de quadrilatère. C’est ce qu’on a appelé quelquefois « L’Astrologie Quatre Etoiles » (2). L’intérêt du stellarisme tenait notamment au fait que l’on ne tenait pas compte d’un quelconque découpage du zodiaque , dans la mesure où ce qui comptait était fonction de certains aspects entre planètes (en fait Saturne, principalement) et étoiles.
Mais la voie du stellarisme allait aboutir à une impasse (3), dans la mesure où les résultats sur le terrain étaient par trop décalés par rapport au modèle, ce qui impliquait d’accepter des orbes excessives, au-delà desquelles les repères ne font plus guère sens.
Or, il est apparu que le passage d’une phase à l’autre coïncidait étrangement avec l’ayanamsa généralement estimé à 24-25°, soit le décalage entre les deux zodiaques. Autrement dit, du fait que selon les observations, Saturne débutait son cycle autour de 25° de chaque signe cardinal, en tropique, si l’on traduisait en sidéral, cela donnait 0° de chaque signe cardinal. C’est ainsi que le stellarisme rejoignait les positions du sidéralisme et venait les consolider et les conforter.
La résurgence d’un tel débat tombe assez mal en ce que jamais les astrologues tropicalistes n’auront accordé une telle importance à la position des planètes lourdes en signes. On pense à Pluton en capricorne, à Uranus en bélier, à Saturne en balance et ainsi de suite. Or l’entrée d’une planète dans un signe tropique correspond nécessairement à sa présence dans le signe précédent. Autrement dit, Pluton est actuellement encore pour quelques années en sagittaire sidéral.
L’argument de la précession des équinoxes est associé à un tel débat. Il est généralement repoussé assez allégrement par les astrologues tropicalistes, alors même qu’ils adoptent la théorie des ères précessionnelles. Ils expliquent avec quelque condescendance que les astrologues ne se servent pas des constellations. Ce qui devrait, selon eux, mettre fin au débat. Rappelons qu’en Inde, c’est le zodiaque sidéral qui est traditionnellement employé, encore de nos jours. Rappelons aussi que le mot « horoscope » comporte le verbe grec signifiant « voir » et que les constellations se voient alors que les « signes » (terminologie revendiquée par les tropicalistes) ne se voient pas.
Nous avons toujours mis en avant le principe de visualité du ciel astrologique, ce qui le distingue du ciel astronomique qui est plus mathématique (nœuds de la lune par exemple, équinoxes et solstices etc.), et plus télescopique (Uranus, Neptune, Cérés ; Chiron etc.). Nous pensons qu’ au départ, le ciel avait été structuré par les sociétés humaines de façon à marquer le Temps de la Cité, au vu de tous.
Les constellations seraient, au départ, des arrangements permettant de scander, de baliser la progression de certains astres (planètes, luminaires) dans le ciel. Nos ancêtres devaient être habitués à scruter le ciel pour y lire certains signaux faisant consensus, fixés, établis de longue date.
Certes, chacun sait que les étoiles ne font pas partie du système solaire, qu’elles sont bien plus éloignées de nous que ne le sont les planètes appartenant au dit système. Mais au niveau visuel, ce point est de peu d’importance car il ne s’agit pas de poser une influence physique agissant à l’insu des humains, depuis toujours mais un code visuel mis en place et respecté en tant que Loi.
Rappelons que l’astrologie est née d’une volonté de transposer le cycle soli-lunaire à une autre échelle de temps, notamment en remplaçant le curseur lunaire de 28 jours par le curseur saturnien de 28 ans environ, et en accordant à certaines étoiles placées au début de constellations le rôle du soleil. Le zodiaque qui servait à suivre la course de la lune et pour cela divisé en 12, sans rapport avec le cycle saisonnier allait être remplacé par un autre zodiaque divisé, quant à lui, en huit, et centré sur les quatre constellations « fixes » du Taureau, du Lion, du Verseau et de l’Aigle faisant pendant aux quatre constellations « cardinales ». Il est probable que le commencement du cycle soli-lunaire, comme c’est le cas pour Pâques, tenait compte du point vernal. En revanche, la transposition zodiacale saturnienne se contenta d’emboîter le pas au cycle soli-lunaire. On aura compris que cette prise en compte du point vernal était purement conventionnelle et donc ne saurait être affectée par la précession des équinoxes.
Rappelons en effet que de nos jours, le zodiaque des astrologues tropicalistes n’est plus articulé sur le cycle soli-lunaire, et n’accorde en fait d’importance ni aux constellations ni aux « mois » lunaires. Le critère saisonnier qui était purement conventionnel est devenu central, ce qui décale l’astrologie par rapport au visuel astronomique, tant celui des luminaires que des étoiles.
Selon nous, c’est le principe d’analogie qui est ici à l’honneur mais non pas une analogie qui serait inhérente au cosmos mais une analogie comme construction mimétique et très approximative mais bien suffisante pour ce qu’on en attendait. Une fois le repérage effectué sur la base d’une analogie saisonnière, c’est-à-dire la focalisation sur certains assemblages d’étoiles, ou astérismes, peu importe qu’il y ait eu précession des équinoxes, l’important étant que ces assemblages soient identifiables et donc reconnus pour que le système fonctionne.
Serge Bret Morel (4) parle de « L’échec du nouveau Zodiaque » :
D’ailleurs, demande-t-il, quel intérêt l’astrologie aurait-elle eu à garder un zodiaque fixe alors qu’avec le zodiaque qui se décale sur la voûte céleste elle aurait un argument de poids en moins contre elle ? En effet, si l’astrologie n’est que fumisterie, elle marchera aussi bien avec un Zodiaque décalé, non ? Alors ? Les astrologues ont-ils décidé en commun de nier l’évidence pour ne pas avoir à se remettre en question ? Mais on le répète : si l’astrologie n’a aucune existence, le thème doit aussi bien marcher avec ce qu’on appelle « le nouveau Zodiaque », c’est à dire celui qui tient compte de la précession des équinoxes.
Or, ce nouveau Zodiaque n’est arrivé à s’implanter ni dans l’astrologie savante ni dans l’astrologie populaire, là où pourtant l’astrologie chinoise par exemple, perce petit à petit : y aurait-il une institution de l’astrologie traditionnelle qui aurait empêché son implantation ? La communauté astrologique ne semble pas assez organisée pour cela. Et puis il aurait été quand même bien plus facile de reprendre une fois pour toutes le Zodiaque d’origine et de faire semblant de se rapprocher de la science pour pouvoir piéger « plus de gens crédules » : en plus d’être malhonnête, l’astrologue semble aussi ennemi de ses intérêts !? Les sceptiques ne semblent pas avoir conscience de ce paradoxe…
Serge Bret Morel ajoute :
« [Il faut remettre ce paragraphe dans son contexte : à l’époque je visais encore à une preuve de l’astrologie] Pourtant, une hypothèse qu’ils n’envisagent pas assez est celle qui consiste à remarquer tout simplement qu’en établissant des thèmes dans le nouveau Zodiaque les astrologues n’ont pas obtenu des résultats aussi concluants qu’avec le Zodiaque traditionnel, les incitant ainsi à conserver ce dernier. Il suffit pourtant d’établir quelques thèmes dans ce qu’on appelle « le nouveau Zodiaque » pour constater les énormes différences qui apparaissent et imposent de choisir en faveur de l’un ou de l’autre des deux Zodiaques. Les deux ne peuvent plus coexister tellement l’écart est devenu important depuis la découverte de la précession des équinoxes par Hipparque (28° de décalage environ). Et il est trop facile de ne pas se demander si les astrologues ont fait l’essai ou non : quand on voit le décalage que cela donne pour quelqu’un ayant un amas de planètes dans un signe, lequel se retrouve dans le signe voisin du nouveau Zodiaque, il n’est pourtant pas trop difficile de comprendre pourquoi il y a obligation de différencier le signe de la constellation : c’est devenu une nécessité [pratique] du [simple] fait de l’établissement des thèmes !
Ce n’est pas simplement fait pour éviter un reproche trop fort par son évidence que le Zodiaque saisonnier continue d’exister, c’est parce que le transfert des signes derrière les emplacements des constellations ne donne plus rien ».
Nous répondrons à Serge Bret Morel de la façon suivante : d’abord, on voit bien là les limites de l’astropsychologie. Ne demandons pas à cette branche plus qu’elle ne peut donner. C’est bien plutôt vers l’astrologie prévisionnelle qu’il faut se tourner si l’on veut trancher entre les zodiaques. On notera ainsi que les configurations actuelles, avec notamment les changements de signes pour les planètes lentes auraient dû se produire il y a deux ans pour annoncer la crise de la fin 2008. Les astrologues tropicalistes sont en retard d’un métro et condamnés à en rajouter en annonçant une aggravation à venir qui relativiserait leur échec.
En novembre 2008, Saturne passait à 10° Vierge, ce qui correspond en sidéral au milieu du Lion, soit à 45° du début du Cancer, ce qui signifie, selon nous, le passage à une phase déclinante de trois ans et demi. Ces mêmes astrologues tropicalistes vont encore une fois se trouver en porte à faux avec le cours des événements car d’ici un an Saturne entrera dans la constellation de la Balance – et donc amorcera un nouveau cycle de sept ans dont une première phase de trois ans et demi, qui va « booster » tout le monde.
D’ailleurs récemment, interviewant Frédéric Caillard, pour Téléprovidence, celui-ci qui fréquente pas mal les astrologues nous disait qu’un certain scepticisme régnait quant aux effets de Pluton en capricorne chez… les natifs du capricorne qui ne le voyaient pas vraiment intervenir dans leur vie. Nous donnons cet exemple mais pour nous le thème natal ne se situe pas sur le plan d’une astrologie faisant référence. Nous ne répartissons pas non plus les gens en 12 signes. Il est intéressant à ce sujet de lire les périodiques astrologiques, à commencer par « Horoscope ». Michele de Vita, que nous avons interviewée, il y a un an environ, est l’auteure des prévisions signe par signe pour le « Hors Série 2011. L’année choc. » Elle applique une astrologie tropicaliste tout à fait orthodoxe. Pour les gens du signe des Poissons, on peut lire (p. 62) en titre « De la chance… pour quinze ans ». Suit le commentaire : « Ne plus être tiraillé entre les oppositions de Saturne et les secousses d’Uranus, vous allez voir, ça change tout. De nouveau souriant et confiant, vous voilà prêt à accueillir Neptune qui va passer quinze ans dans votre signe. » Cette astrologie des planètes transsaturniennes fait partie du « package » tropicaliste, comme l’ont bien compris les astrologues de l’Inde. Elle surdimensionne les prévisions et les analyses. On nous parle des « sept ans » du passage d’Uranus en poissons qui aura précédé l’arrivée de Neptune pour 15 ans en poissons… Entre l’astropsychologie du flou artistique et l’astrologie mondiale appliquée aux individus dans une certaine démesure, on tombe de Charybde en Scylla ! En fait, les astrologues avancent des durées fantaisistes à partir d’observations ponctuelles souvent justes mais qui ne doivent pas grand-chose à l’astrologie. Quand l’astrologie dit vrai, elle dit des banalités et quand elle dit des choses originales, elle se plante… Quel dilemme !
André Barbault avait contourné le problème en ne tenant aucun compte de la position zodiacale des planètes en Mondiale, d’où son cycle Saturne-Neptune, d’où son indice cyclique. Mais le zodiaque est incontournable, faute de quoi l’on est condamné à toutes sortes de combinatoires planétaires. Il est bien plus simple de suivre une planète traversant le Zodiaque et de l’étudier pour elle-même. Maintenant, toute la question est de savoir comment son parcours doit être balisé, tropicalement ou sidéralement. Il y a une douzaine d’années, la FDAF avait publié une traduction française de Placide de Titis, astrologue du XVIIe siècle, lequel annonçait qu’en changeant la domification, on allait enfin pouvoir faire des prévisions réussies (5), notamment en recourant aux directions primaires. Le débat sur la domification est proche de celui consacré au zodiaque. Il met l’accent sur l’importance du découpage cyclique si on laisse de côté les aspects entre planètes.
L’enjeu de la problématique placidienne s’est quelque peu émoussé depuis quelque temps, tant le mode de subdivision des signes et des maisons semble ne plus interpeller beaucoup de monde dans un milieu astrologique ronronnant. Pourtant, le positionnement d’une planète en signe comme en maison devrait rester un thème majeur de la recherche astrologique. Est-il vraiment indifférent qu’une planète soit dans telle maison plutôt que dans tel autre, dans tel signe plutôt que dans tel autre ? Pour bien des astrologues, ce qui compte, actuellement, ce sont les planètes et non pas les subdivisions ou plutôt celles-ci sont établies une fois pour toutes alors que la découverte de planètes reste ouverte (6). Les subdivisions en vigueur sont perçues comme des bases sur lesquelles on n’a plus à revenir. Or, pour Placidus, c’est la qualité de la prévision qui permet de trancher entre les diverses subdivisions.
Le Zodiaque sidéral offre bien des avantages sur le Zodiaque tropical. Certes, il ne s’ajuste pas sur les saisons mais selon nous c’est de peu d’importance dans la mesure où les planètes, notamment les extérieures, ont des révolutions totalement décalées par rapport au cycle saisonnier, aux équinoxes (point vernal), aux solstices. En revanche, les constellations, comme leur nom l’indique, sont composées d’étoiles, donc d’objets visibles à l’œil nu, que toute une population peut donc capter, repérer. Par comparaison, le zodiaque tropical est « ésotérique », c’est-à-dire est un savoir réservé aux initiés car les signes tropiques ne sont pas « visibles » mais seulement calculables.
De toute façon, il faut mettre en pratique. Avec quel système zodiacal obtient-on les résultats les plus concluants en termes de cyclicité ? La différence entre les deux systèmes est suffisamment considérable, les dates correspondantes sont si distinctes dans le temps, que l’on devrait pouvoir conclure à condition bien entendu d’établir un protocole rigoureux tant au niveau des facteurs célestes à considérer qu’à celui des significations propres à un certain type d’événements attendus.
En ce qui concerne les subdivisions, nous sommes favorables à une division en huit secteurs qui dérive d’une division à huit secteurs. Autrement dit, la division en 12 ne nous sied guère quand bien même s’articule-t-elle sur le nombre de rencontres soli-lunaires. Cela vaut pour les maisons et l’on notera, avec Patrice Guinard, que la maison VIII est celle de la mort, ce qui serait logique pour désigner la dernière maison, la huitième. Il est vrai qu’il existe un dispositif des domiciles associant 7 planétes et 12 signes mais il s’agit là selon nous d’un apport tardif (7).
On ne peut que condamner la dérive actuelle notamment en ce qui concerne Uranus (8). Au lieu de s’appuyer sur le passage d’un astre d’un secteur à un autre, l’on veut absolument qu’Uranus forme un aspect au moment où un changement important a lieu. Pauvres astrologues des siècles passés qui ignoraient cette planète découverte en 1781 !
D’aucuns nous diront que cette unité astrologique de trois ans et demi que nous préconisons – et qui est le huitième du cycle saturnien, n’est pas attestée historiquement. C’est oublier la tradition juive avec son calendrier annuel, son découpage de la semaine et ses calculs prophétiques.
La semaine fait sept jours. La moitié d’une semaine est donc de trois jours et demi. Admettons qu’au départ, la semaine ait été divisée en deux parties égales. Elle commençait le dimanche à l’aube et le mercredi au coucher du soleil, elle terminait sa première partie (dimanche, lundi, mardi et la moitié de mercredi). Puis la seconde partie commençait, du mercredi soir au dimanche à l’aube, soit en tout 84 de nos heures ou 42 heures doubles.
Dans ce sens, le Shabbat débuterait le mercredi à la tombée de la nuit et non pas le vendredi soir. Notons qu’un phénomène identique est observable pour le calendrier annuel, la nouvelle année à l’automne, dans la liturgie juive, témoigne du respect de ce même principe de couper toute chose en deux sur la base de périodes de trois ans et demi. On ne fêterait la nouvelle année que tous les trois ans et demi sur le modèle de la semaine de 7 jours, coupée en deux. Une première partie du printemps à l’automne et une seconde partie de l’automne au printemps (Pessah, la Pâques).
Le principe selon lequel le Shabbat correspond à une période de repos, nous semble être le reliquat d’une tradition qui concernait non pas un jour mais bien trois jours et demi, dont le week-end se rapproche d’assez près (deux jours et demi en pratique). De même l’année sabbatique devrait en fait durer trois ans et demi. Le Shabbat est un « jour » correspondant à trois jours et demi. Il débute le quatrième jour solaire et se poursuit jusqu’au premier jour solaire au matin, dans le cade d’une semaine de sept jours solaires…
Tout se passe comme si l’on avait mélangé deux unités de mesure, le « jour » de 12 doubles heures (de nos cadrans d’horloge) et le jour de 42 doubles heures s’opposant à un autre « jour » de même durée. Sur un autre plan, on notera que trois ans et demi donnent 42 mois. On retrouve cette donnée de 3 ans et demi dans le Livre de Daniel et dans l’Apocalypse de Jean.
En fait, ce temps sabbatique est bel et bien respecté par nos sociétés et nos recherches astrologiques ont fait ressortir une telle unité de temps de trois ans et demi, durée mise en évidence par diverses recherches psychologiques et qui est proche de la durée du mandat présidentiel américain, si l’on admet qu’il y a un interrègne assez important dans les six mois qui entourent l’élection.
L’astrologie doit se doter à nouveau d’un cycle régulier et couvrant des périodes d’égale durée, aux significations inversées, comme pour le jour et la nuit, l’été et l’hiver. Elle ne saurait être réduite à une succession aléatoire d’entrées de planètes lentes dans de nouveaux signes zodiacaux pour des durées exorbitantes, un tel ensemble étant tout bonnement chaotique, surtout si l’on recourt aux transits qui varient selon le signe ou le thème de naissance. C’est la politique de Gribouille et en ce sens, on bascule dans le charlatanisme. On nous parle de l’ordre cosmique et en fait par un processus singulier, on parvient à un désordre absolu. Il y a eu détournement d’un calendrier voué à organiser la Cité selon une seule et même loi au profit d’une divination de ce qui est à la marge, du grain de sable qui vient enrayer le cours des choses.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le débat est loin d’être clos. Il n’est pas étonnant d’ailleurs que cette « scission » au sein du milieu astrologique remonte à la surface en cette période qui voit en tant de lieux des situations de guerre civile, de divorce (Belgique, Cote d’Ivoire, Corées, Palestine, etc.) qui mettent en question la solidité de certains vernis et souligne le rôle des leaders face aux institutions… Il est sain pour la pensée astrologique du XXIe siècle de replacer la question des unités de temps astrologiques et des repères cosmiques faisant sens astrologiquement au cœur du débat.
Jacques Halbronn © – 01. 1. 11. Les CHRONIQUES de MARS – Janvier 2011.
Cette approche holistique de l’astrologie sidérale telle que l’entend et l’exprime Jacques Halbronn sera très largement développée sur ce site Internet, dans : » LES CHRONIQUES D’UN ASTROLOGUE « , par ce même auteur. L’importance capitale de la controverse soulevée dans cet article fondateur par Jacques Halbronn, entre astrologues tropicalistes et sidéralistes, concerne et structure, selon nous, absolument toute la problématique de l’astrologie moderne. Les « Chroniques de Mars », en tant que WebZine et tribune libre ouverte à toutes les opinions et sensibilités espèrent aussi pouvoir accueillir les tenants d’autres types d’Astrologie que celle présentée ici par Jacques Halbronn et ce afin de pouvoir entretenir une discussion – sans doute passionnée – mais aussi extrêmement passionnante sur le sujet. Un débat à suivre donc et à poursuivre, nous l’espérons, très prochainement dans nos colonnes. (NdlR).
(1) Voir notre interview en 1991, en ligne sur la TAF.
(2) Voir nos exposés à ce sujet, notamment à Nice, dans le cadre du rendez-vous astrologique, en 2008, en ligne sur la TAF.
(3) Voir le numéro de décembre du Journal de bord d’un astrologue.
(4) http://www.lastrologie-et-la-raison.net/precession_equinoxes.htm
(5) Initiative assez étonnante quand on sait les positions de la FDAF sur les prévisions astrologiques.
(6) Voir la récente intervention de Gilles Verrier avec Michel Cazenava, sur Baglis TV.
(7) Signalons que Dorsan avait proposé de modifier la numérotation des maisons.
(8) Voir notre entretien à Béziers, fin novembre, avec Isabelle Le Berre.
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L’animation d’introduction est de F. R. Murray ©.
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