Description

LIVRE EN COURS de RÉÉDITION

 

 » Dans la Tradition ésotérique, l’Astrologie est une gnose,

une connaissance de l’art sacré, une interprétation des rapports

entre l’être et le Cosmos « . Daniel GIRAUD

Daniel Giraud, né le 10 janvier 1946 à Marseille, est un humaniste, astrologue, essayiste, traducteur et poète libertaire français. Daniel Giraud a publié plus d’une trentaine de livres et d’essais, a traduit des poèmes d’écrivains chinois tels que Li Po, Hanshan, Ryōkan, Sengcan, et écrit des textes et récits sur la pensée chinoise Chan, sur ses voyages, ainsi que sur l’Alchimie et l’Astrologie.

Après deux années de dessin aux Beaux-Arts de Marseille, il publie ses premiers poèmes en 1965 dans les revues La Source poétique, Vivre Libre. En 1966, il obtient le diplôme (assistant-réalisateur) dans une école de cinéma (CICF) de Paris 1. En 1977, il crée la revue poétique et métaphysique Révolution Intérieur.

En 1981, il joue le rôle du « colporteur » dans le film Le Retour de Martin Guerre réalisé par Daniel Vigne. Sans se considérer sinologue ni avoir de formation en mandarin, il est reconnu par des sinologues, tels que Jacques Pimpaneau, pour ses traductions des poèmes chinois, qui ne sont pas des versions mais des traductions et interprétations. Il auto-publie un certain nombre de ses écrits sous l’édition Révolution intérieure.

Daniel Giraud a publié aux éditions Arqa, en 2016 : « L’art d’apprivoiser le buffle – les dix images du buffle » (dans la collection « Les petits livres de Sagesse ») ; « Comment s’affranchir de son thème astrologique ? » et prépare pour l’année 2017, chez Arqa, un livre sur le philosophe grec Diogène.

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LIRE UN EXTRAIT DU LIVRE SUR LES CHRONIQUES DE MARS

(20 pages – Couverture quadrichromie – sur papier Vergé Tradition)

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 » Connaître la réalité de la Conscience permet d’assister à sa propre mort, au centre du Monde, mourir avant de mourir, et réaliser sa vraie nature » – Daniel Giraud

(EXTRAIT)

L’Homme et les hommes, Dieu ou les dieux, tous ne relèvent que de l’imaginaire. Croyances aux fantômes… Sentir que l’on n’est jamais né (et que nous ne mourrons jamais) nous affranchit de notre instant et lieu de « naissance » de notre corps, et donc de notre thème astrologique.

* * *

Cette prise de conscience peut passer par des opportunités astrales surgissant de la toute possibilité. Alors, la réalité immédiate de ce monde imaginaire disparaît et le paraître se résorbe dans l’être. Ainsi, la libération de son thème astrologique – tout comme la libération de son corps – passe par le centre de son thème, de sa carte du ciel, qui est bien le centre du Monde sur Terre… L’axe du Tao.

C’est là, en ce centre géocentrique, que nous sommes nés alors que les astres du zodiaque tournaient autour de nous. C’est donc par là que doit s’effectuer notre seconde naissance consistant en la destruction de notre première naissance… C’est en « gardant le centre » et en veillant sur son intérieur que selon Lao Tseu peut se réaliser le « non-état », notre vrai visage d’avant-naître.

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Ce qui vient s’en va.

Inutile de s’y accrocher.

Les pensées ne font que passer.

Sitôt apparues, sitôt disparues.

Ce qui va de soi.

Du Soi.

Le centre est bien partout et la périphérie nulle part…

Notre vraie nature n’a pas de thème astrologique car elle n’est pas déterminée par les astres et l’univers. Connaître la réalité de la conscience permet d’assister à sa propre mort, au centre du monde, mourir avant de mourir et réaliser sa vraie nature.

Vivre ainsi le centre du thème astrologique, sur Terre, c’est s’épanouir au centre du Ciel, comme si, des racines aux bourgeons, la Voie verticale ouvrait à la libération – du Ciel et de la Terre…