Description

Ce long manuscrit entièrement consacré à l’enseignement oral de Monsieur Philippe de Lyon, enseignement donné durant quatre années de 1893 à 1897, est attribué à l’origine à un canut lyonnais resté totalement anonyme. La transcription manuscrite restituée ici dans son intégralité et dans sa continuité chronologique en fut attribuée par la suite à François Galland (1883-1969), ami de Jean Chapas (1863-1932), le fidèle disciple du célèbre guérisseur lyonnais. On retrouvera dans ce document exceptionnel l’essentiel de l’enseignement de Philippe de Lyon, à travers toute la mystique chrétienne que le thaumaturge abordait quasi quotidiennement et approfondissait sans cesse avec une simplicité et une humilité qui forçait son auditoire au plus grand respect.

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Il y est question de la Création, de la nature cachée des quatre Évangiles à travers une exégèse personnalisée, des parties distinctives de l’Être, de la réincarnation, de la progression de l’âme, mais aussi de l’apprentissage du Magnétisme, de l’esprit de la Prière, du Bien et du Mal, du Règne de Dieu, de l’Angélie, de la mort… ou plus exactement de la vie après la mort, etc. Certaines  » paroles  » issues de ce document apologique étaient destinées à des personnes bien précises ayant une demande particulière ou nécessitant un soin spécifique et ne doivent pas être généralisées, d’autres sont vraiment utilisables pour tout le monde, le lecteur aguerri saura donc faire preuve de discernement. Dans le cadre de cette présente édition il est également apparu profitable pour le lecteur d’enrichir cet enseignement oral de Philippe de Lyon avec d’autres  » paroles  » et certains textes majeurs des familiers du Maître, on y trouvera de nombreux documents d’archives dont une lettre inconnue de Philippe de Lyon portant son sceau en tant que médecin russe, deux portraits inédits de Monsieur Philippe, onze correspondances concernant le Maître Philippe à la cour de Russie, des lettres du Tsar Nicolas II à la Tsarine, ainsi que des pages présentées pour la première fois d’un carnet de Monsieur Philippe de Lyon rédigé en écritures secrètes… 266 pages – ISBN 2-7551-0061-3

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ENTRETIEN avec Gil ALONSO-MIER // Enseignements oraux de M. Philippe de LYON – VIGNES le Guérisseur infaillible et François SCHLATTER – L’Homme aux 100 000 guérisons.

Gil ALONSO-MIER // M. Philippe de LYON à la cour de Russie

 

(extrait)

Monsieur Philippe de Lyon, l’envoyé du Ciel.

Le 25 avril 1849 à trois heures du matin, naquit à Loisieux près de Yenne, un être aussi singulier qu’extraordinaire : Anthelme Nizier Philippe. Sa venue fut prédite implicitement par le voyant Louis-Michel de Figanière dans sa Clef de la Vie et le Curé d’Ars, paraît-il, confia à sa maman que l’enfant serait un « être élevé ». Au titre des « intersignes », si l’on veut bien se souvenir de la doctrine des signatures chère à Paracelse, ne peut-on y voir la Loi des Cieux en action ou Loi-Cieux ? Chose également étrange : ses parents se prénommaient Joseph (Joseph Philippe 1819-1898) et Marie (Marie Vachod 1823-1899). Plus tard, le disciple qui l’aima le plus s’appelait Jean… Toutes ces ressemblances ne seraient-elles que pures coïncidences !

Très jeune, il accomplit des guérisons miraculeuses sans autre procédé visible que la prière.

À l’âge de 14 ans, le jeune Anthelme vint à Lyon. Dès 1870, il s’occupa des malades. Le 3 octobre 1877, il épousa Jeanne Julie Landar (1859-1939).

Son action allait en direction des plus modestes comme vers les plus grands de ce monde afin de soulager souffrances physiques, morales ou spirituelles, et, sa réputation dépassa largement nos frontières (Italie, Monténégro, Tunisie, Russie etc.) – et la médecine officielle d’alors était bien incapable de tout comprendre d’un tel personnage…Avec la reconnaissance populaire, il gagna le sobriquet de « Père des pauvres ». Des occultistes et spiritualistes de renom de la Belle-Epoque comme Paul Sédir (Yvon Le loup), Phaneg (Georges Descormiers), Marc Haven (le Docteur Emmanuel Lalande) ou encore Papus (le Docteur Gérard Encausse) se dépouillèrent de tout pour suivre son sillage exceptionnel. Sa bonhommie, ses excès de libéralité impressionnaient grandement. Il était sollicité pour toutes sortes de problèmes : succès d’une démarche, réussite d’une entreprise, sauvegarde d’un soldat, solution d’un problème technique, apaisement ou consolation d’une crise d’âme, espérance… Les mères de famille le guettaient au coin des rues. Il payait des dizaines de loyers, prodiguait une extrême attention aux vieillards et aux infirmes, secourait les timides et les humbles, était patient avec les importuns ou pseudo savants… Il ne demandait aucune rétribution personnelle mais il exigeait qu’en retour le demandeur indemnise le Ciel par quelque chose de soi : privation d’un repas, don quelconque, réconciliation, abandon d’un procès, adoption d’orphelins, surveillance plus accrue de son langage, etc. Ce mystique et thaumaturge fut un authentique envoyé du Ciel et un missionné de Dieu, un représentant de la Divine Providence sur terre comme le rapporte Sédir dans ses Initiations :

« Toutes les merveilles opérées par des saints comme Vincent Ferrier, François de Paule, Joseph de Cupertino, le curé d’Ars, par des volontés entraîneuses de peuples comme Bernard de Clairvaux, François d’Assise ou Jeanne d’Arc, je les lui ai vu accomplir ; les miracles fleurissaient sous ses pas ; ils semblaient naturels, immanquables, certains, et rien d’autre ne les provoquait que la prière. »

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