Description

Daniel Dugès – Entre la Rose et l’Équerre – « Il suffit d’entrer dans l’église de Rennes-le-Château et d’observer au regard de la symbologie maçonnique, les choses, les décors, les peintures et les architectures : tout y est ! Et la messe est dite… Il suffit de connaître et de comparer le plan d’un temple maçonnique et le plan de l’église de Rennes-le-Château : la voûte étoilée, le pavé mosaïque, mais surtout l’emplacement pour les Surveillants, dans ce qu’il faut bien appeler aujourd’hui « L’église-loge » de Rennes-le-Château, et l’on comprendra le fin mot du mystère… Ce n’était pas sorcier et c’était là devant nous, mais nous ne l’avions pas vu jusqu’à présent ! » Dans cet ouvrage, Daniel Dugès reprenant à zéro la thèse parfaitement évoquée il y a exactement quarante années par Gérard de Sède, qui considérait qu’à l’époque de l’abbé Saunière l’église de Rennes-le-Château servait à des tenues secrètes de Franc-maçons travaillant au Rite Écossais, arrive exactement à la même conclusion que de Sède, mais en apportant surtout les preuves qui manquaient à l’auteur de L’Or de Rennes ! Elles sont concrètes et palpables ces preuves, elles sont là sous nos yeux. « C’est devant l’impossibilité d’expliquer le grand bas-relief du fond de l’église et la découverte sur celui-ci d’un signe manifestement initiatique, évidence récemment confirmé par l’apparition d’un sautoir maçonnique dans les affaires de l’abbé Saunière en 2007, par Antoine Captier, le descendant du carillonneur de l’abbé Saunière, que j’ai décidé de reprendre toutes les théories que les chercheurs avaient explorées jusqu’à présent et qui nous emmenaient dans une impasse… L’hypothèse d’un abbé Saunière isolé découvreur de trésor ne tenait pas, par contre l’idée qu’un groupe d’initiés se réunissant à Rennes, et se servant de l’église comme d’un temple, demandait à être approfondie, mais les élément apportés par de Sède étaient totalement insuffisants, jusqu’à ce jour de janvier où entrant dans l’église, j’ai découvert les preuves manifestes, incontournables et surtout incontestables, qui nous emmènent à cette inévitable conclusion. Ce que les chercheurs castelrennais n’avaient pas compris jusqu’alors, c’était que la guerre entre les maçonneries qui faisaient rage à la fin du XIXe siècle, du temps de l’abbé Saunière, entre la maçonnerie dite « régulière » composée de hauts grades à évocation christique et celle laïque et anti-catholique, qui ne cessait de prendre de l’ampleur, était la donnée essentielle de l’équation du mystère de Rennes. Autrement dit la pierre d’angle qui manquait à l’édifice. C’est cette donnée de l’équation, exactement, qu’il faut savoir prendre en compte, si l’on veut comprendre le fin mot de l’histoire… » Voilà ce que nous dit Daniel Dugès dans ce livre érudit et généreux, qui ne manque ni de sources, ni de références bibliographiques. Un livre qui va assurément faire trembler les colonnes du Temple ! Entre la Rose et l’Équerre ! (250 pages, 200 photos & documents inédits) – ISBN 2-7551-0033-8 – Sommaire / Première partie – Entre l’Equerre et le Compas ou une Société secrète à Rennes-le-Château – I – L’Eglise de Rennes-le-Château – Le Grand Bas-relief – II – « L’Affaire du Sautoir » – III – Un peu d’Histoire – IV – Retour sur le Grand Bas-Relief V – Le Bénitier de l’Eglise de Rennes-le-Château – VI – « Que ce lieu est terrible ! » – VII – Une Eglise & un Temple – VIII – Les Officiers – IX – Le Cabinet de Réflexion – X – Gravures lapidaires et autres cryptogrammes XI – Une société secrète à Rennes-le-Château – XII – Certaines Eglises de l’Aude – Deuxième partie – Entre la Rose et la Croix ou un Chemin de Croix bien énigmatique – I – Le document [XP] – II – Le Chemin de Croix de l’Eglise de Rennes-le-Château – III – Un système de codage – Troisième partie – Entre la Croix et l’Equerre
ou sur la piste des Roses+Croix – I – Bérenger Saunière – Une ombre et des codages – II – Emma Calvé – Supérieur Inconnu – III – Une fin annoncée – IV – La mémoire et l’oubli.

(extrait)

« Il nous faut maintenant essayer d’aller plus avant dans la définition des groupes qui ont pu venir utiliser ce temple. Nous avons vu que tous les signes de type maçonnique sont en place, que le grand bas-relief en grande bosse est une ode à la gestuelle maçonnique. Nous retrouvons cette gestuelle dans l’église d’une manière voilée, mais bien présente. Tous les éléments du temple maçonnique sont là, et nous en avons déduit que le groupe qui a dû faire réaliser ce bâtiment était un groupe religieux de type initiatique et de tradition maçonnique. L’omniprésence de la rose et de la grenade sur la plupart des mobiliers de l’église laisse supposer que ce symbole est très important pour ce groupe, nous allons donc voir si la rose peut parler, si elle peut nous en dire plus. Cela n’est pas simple, la rose correspond au secret, c’est pourquoi on peut voir dans la rose et la croix le sens du secret associé à l’immortalité. De l’antiquité au moyen âge, le terme “Sub Rosa”, (sous la rose), était utilisé en Europe. Lorsque l’on voulait signaler qu’une réunion devait se tenir secrète, on suspendait une rose au plafond. La quantité de roses placées dans l’église voudrait-elle signifier que cette société détenait un grand secret ? D’autre part une attention marquée montre qu’au moins trois statues portent un rosaire. A l’origine le rosaire est le nom donné à un chapelet constitué de roses, les deux statues de saint Antoine Ermite et de saint Antoine de Padoue portent un chapelet, formé de gros grains. Ci-dessous on découvre les deux rosaires, qui ont été très discrètement placés sur les statues, eux aussi font partie des choses voilées. Sur le plan religieux, ils n’étaient pas indispensables, n’étant pas des attributs particuliers de ces deux saints. Il est donc question de roses et de rosaires. Toutefois, Franck Daffos fait remarquer que la tête de la statue de saint Antoine Ermite pourrait représenter le père Chiron. Ce prêtre qui fit beaucoup pour les prisonniers et les aliénés fut le fondateur de la Congrégation Sainte-Marie de l’Assomption. Si cette hypothèse s’avérait exacte on doit remarquer que les religieux appartenant à cet ordre, comme tous ceux placés sous le patronage de la Vierge, se devaient de réciter quotidiennement leur rosaire. Ceci expliquerait la présence du rosaire sur la statue de saint Antoine Ermite. Certains auteurs ont émis l’idée que l’église était d’inspiration Rose-Croix. On fait une différence entre, les Rose-Croix et les Rosicruciens. Les Rose-Croix ont une naissance mythique, trois écrits anonymes apparaissent un jour vers 1623. Ils sont placardés sur les murs de Paris écrits à la main. Ils font référence à l’existence d’une Fraternité Secrète de la Rose Croix. Sans rentrer dans les détails disons que (…).