Description
Collectif – Les Bergers d’Arcadie – L’ABC de RLC – L’Encyclopédie de Rennes-le-Château – Deuxième édition – Grand Format – « Ils ignoraient que l’outil du chercheur n’est ni le pic ni la pioche : c’est la tête. Il leur manquait aussi ce brin de folie qui seul peut éperonner le raisonnement vers les plaines de la découverte… » – Gérard de Sède – 12 auteurs, collaborateurs, documentalistes, photographes ont édifié cette encyclopédie. Préface de Michel Vallet – L’ABC de RLC – L’Encyclopédie de Rennes-le-Château – Il aura fallu plus de trois ans d’études et de labeur à quatre auteurs : Daniel Dugès, Patrick Berlier, Christian Doumergue, Thierry E Garnier, aidés dans leur tâche par huit amis et collaborateurs de renom, Franck Daffos, Michel Vallet, Antoine Captier, Jean Brunelin, Gil Alonso Mier, Georges A D Martin, Alain Caradec, Michel Crozet, et quelques autres encore, pour parachever cette encyclopédie consacrée au mystère de Rennes-le-Château. Avec plus de 800 définitions et mots clés et 940 photos et documents, cette somme éminente restera dans l’histoire de Rennes-le-Château comme une des pierres majeures consacrée à l’édifice tout entier que constitue la recherche sur le petit village audois. Loin d’être une compilation de notes éparses, cette étude encyclopédique menée de main de maître doit beaucoup au talent de ses auteurs qui se sont dépensés sans compter pour recadrer une vérité savante et si complexe, loin des querelles de clochers et des études partiales. Cette encyclopédie de premier plan, factuelle et sans tabou, qui indéniablement faisait défaut, est enfin publiée grâce aux éditions Arqa. Elle constitue une banque de données incomparable et se veut un outil de référence pour le lecteur, ainsi que pour le chercheur, qu’il soit néophyte ou confirmé. On trouvera dans cet ABC de RLC, de très nombreuses sources d’archives et historiques, littéraires, graphiques, cartographiques, photographiques, rares voire totalement inédites qui font de ce travail remarquable, non seulement un ouvrage unique mais permettent aussi d’assembler un corpus de documents d’appoint très important pour tous les curieux impénitents en quête de connaissance. Histoire, Géographie, Toponymie, Symbolisme, Hermétisme, Traditions, Sociétés secrètes, Beaux-Arts, Littérature, Biographies, Recherches, mettent en œuvre les différents départements de cette encyclopédie, que l’on consultera savamment, avec gourmandise ou en la butinant, à l’ombre de la Tour Magdala… >[684 pages, couverture quadrichromie] >[813 entrées sous forme de dictionnaires] >[85 planches illustrées pleine page] >[1000 photos et documents d’archives] – Découvrez L’ABC de RLC – L’ENCYCLOPÉDIE de RLC sur le site qui lui est consacré : http://abc-de-rlc.org/ – ISBN 2-7551-0031-1.
(extrait)
« Un ouvrage qui fera date » Il y a deux années de cela, Thierry Emmanuel Garnier, Grand Nautonier des Éditions Arqa, m’informait du suivi d’un projet qui était alors en cours de réalisation : celui de doter l’affaire de Rennes-le-Château d’une véritable encyclopédie ! C’est-à-dire un vaste inventaire de tous les éléments connus, tant sur le plan humain, historique, ethnographique et géographique. Sachant l’ampleur de la tâche, je lui dis combien son ambition était grande, mais surtout louable, presque salutaire… Il y a vingt ans une telle idée m’était déjà apparue d’une certaine utilité. Ainsi, rassemblant ma propre documentation, je donnais un ouvrage en deux volumes pompeusement intitulé Les Archives du trésor de Rennes-le-Château (1987-1988), où l’on y trouvait, énumérés et commentés, tous les ouvrages parus sur notre affaire depuis 1956, tous les articles de presse, régionale ou nationale et même internationale, dont j’avais pu avoir connaissance. Enfin, j’opérai un « trombinoscope » des auteurs et des chercheurs qui s’étaient jusqu’alors passionnés pour les mystères de Rennes. Mais aux tribulations castelrennaises, qui se succédaient d’année en année, de nouveaux livres venaient s’ajouter aux précédents. Si bien qu’en 2002, lorsque j’eus l’opportunité de publier un nouvel index, la liste s’était amplifiée de près de cent cinquante nouveaux titres ! La date de 1956 retenue précédemment n’est pas une césure arbitraire de ma part. Cela correspond aux premiers articles de presse (La Dépêche du Midi et Midi-Libre) consacrés aux mystères de la fortune de l’abbé Saunière (…).
Une vaste organisation, secrète et occulte, « le Prieuré de Sion », aurait, par delà les siècles, veillée à ce que le ruban dynastique ne se rompe pas. Mais là où le bât blesse, c’est que l’existence de ce Prieuré de Sion n’est nullement accréditée, sinon par les seuls desseins amphigouriques de son bénéficiaire, Pierre Plantard. De cet imbroglio, Gérard de Sède en fera L’Or de Rennes ou la vie insolite de Bérenger Saunière, paru en 1967, aux éditions Julliard. Contestable sur la forme, il se révèlera par la suite d’une précision d’horloger. Dans cet ouvrage transparaissent les minutieuses recherches de Pierre Plantard, non pas celles de son funambulesque Prieuré de Sion et de son avatar mérovingien, mais celles auxquelles il s’était livré un peu moins de dix ans plus tôt, auprès de personnes bien informées. Comme le patriarche Jessé, L’Or de Rennes sera à l’origine d’une arborescence littéraire hors du commun. De 1967 à 2007, plus de quatre cents ouvrages seront publiés sur le sujet. Inutile de dire que tout au plus une dizaine ont valeur de référence. Bien que l’on ne puisse pas le ranger parmi les titres méritant de passer à la postérité, L’Énigme Sacrée, rédigée en 1982 par un trio d’anglo-saxons, Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, fit l’effet d’un coup de tonnerre. Pétard mouillé s’il en fût, c’est sous la plume de nos trois compères que prit forme la fable d’une Marie-Madeleine épouse du Christ. D’un Christ, père de famille, dont la lignée engendrera un jour un certain… Pierre Plantard ! Mais toute mauvaise action a son revers. On trouve toujours plus roué que soi. C’est ainsi qu’en 2003, vingt ans après la sortie de l’Enigme Sacrée, un obscur auteur américain, Dan Brown, qui joue son va-tout dans le dernier roman qu’il vient d’écrire, publie un indigeste pensum où la vérité historique est bafouée et le bien d’autrui Terra Incognita. Il s’agit de l’inévitable Da Vinci Code, qui atteindra les soixante millions d’exemplaires, toutes éditions confondues. Pillée, décortiquée, raclée, L’Énigme Sacrée en sortira exsangue… En vain, leurs auteurs protesteront (bien qu’Henry Lincoln ne s’associera pas, juridiquement, aux protestations de ces deux compagnons). Mais le crime sera consommé au pays de la perfide Albion, avec la bénédiction d’un juge facétieux et emperruqué. Pour l’heure, Rennes-le-Château ne s’est pas relevée de cette déferlante de chimères. Peu importe qu’un pèlerinage « Marie-Madeleine » se soit créé et que l’on recherche la maison de la pécheresse biblique dans l’ancien village de l’abbé Saunière. Plus grave, de doctes auteurs font désormais leur fond de commerce des mythes « danbrownesques », criant aux complots religieux comme d’autres aux loups ! Quel heureux hasard, quel bonheur de circonstance que paraisse enfin, au milieu de la confusion, cet abécédaire dont Thierry Emmanuel Garnier a pressenti toute la pertinence. Aussi bien les néophytes que l’amateur rompu à cette énigme, chacun y trouvera matière à découvertes, à (re)souvenirs et à mises au point. Saluons donc ce bel ouvrage collectif qui, n’en doutons pas, fera date. Dans vingt ans, soyons-en sûrs, on consultera encore ce livre avec intérêt. On aura peut-être oublié le titre écrit sur sa couverture, pour ne le désigner que sous l’expression familière et affectueuse « Le » Garnier.
Pierre Jarnac – Villeneuve de la Raho – 4 février 2008 (Préface – extrait arqa ed. ©).