Description


LES CHRONIQUES de RENNES-LE-CHÂTEAU – Tome IV

 

AUTEUR –  Didier HERICART de THURY

 

Du codex Bezae à la vraie langue celtique, de la tombe de Madame de Blanchefort au petit parchemin, les Bergers d’Arcadie et la tentation de saint Antoine.

 

333-3.jpg « Bérenger s’attarda aussi au musée du Louvre ; après s’être documenté sur leurs auteurs, il acheta les reproductions de trois tableaux qu’il accrochera dès son retour aux murs de son modeste logis : Les Bergers d’Arcadie de Poussin, le Saint Antoine Ermite de David Téniers et un portrait déniché on ne sait où, du pape Saint Célestin V. Assortiment assez étrange. » Cette citation de De Sède, publiée dans son Or de Rennes, en 1967, reste sans doute l’une des plus énigmatiques du livre… Outre le fait que le Musée du Louvre ne vendait pas à l’époque de reproductions de tels tableaux, la recherche sur le « mystère Saunière » n’a jamais pu réellement identifier, hormis les Bergers d’Arcadie de Poussin, dans sa seconde version, quels étaient exactement les deux autres œuvres ? La question reste posée depuis 40 ans ! La réponse nous en est apportée aujourd’hui avec la publication de cet ouvrage riche en révélations et pour une fois, assorti de nombreuses preuves iconographiques indéniables et de documents d’archives des auteurs, photographies, correspondances, que la recherche castelrennaise pourra consulter à loisir dans ce livre qui fera date. Les auteurs, eux, ne sont pas des inconnus, Didier Hericart de Thury, arrivé en 1968 à Rennes-le-Château, fut un ami proche d’Henri Buthion, de Jean-Pierre Monteils, d’Alain Chatillon, d’Antoine Captier, et de bien d’autres encore…, son nom est cité pour la première fois par Pierre Jarnac, en 1987, dans son ouvrage : « Les Archives du Trésor de Rennes-le-Château », comme un chercheur ayant – déjà – réuni à l’époque près d’une soixantaine de versions de Tentation de saint Antoine, de David Teniers le jeune.

222-4.jpg Autant dire que nous sommes, avec cet auteur, à bonne école… sans compter ses recherches exceptionnelles, publiées ici pour la première fois, sur le fameux chemin de croix de l’église de Rennes et sur le catalogue Giscard de Toulouse, véritable mine d’or pour tout spécialiste de l’affaire ! Quant à Franck Daffos – il n’est nul besoin de le présenter ! En trois livres qui font autorité, il a permis aux études consacrées au mystère Saunière, de franchir des étapes insoupçonnées de l’affaire, à pas de géant. Ses études émérites sur la congrégation des Lazaristes, sur le site de Notre-Dame de Marceille, ou encore sur les fameux tableaux de Rennes-les-Bains, furent à chaque fois autant de coup de tonnerre dans le ciel du petit village audois ! Franck Daffos et Didier Hericart de Thury nous invitent, avec ce nouveau livre, à suivre maintenant des traces encore jamais révélées, à la poursuite d’un personnage historique toujours resté dans les coulisses du mystère, un certain Célestin V…

(HORS COLLECTION au format 16×22 – 122 pages – Cahier iconographique noir et blanc et couleurs de 28 pages)– ISBN 2-7551-0012-5.

AUTEURS > Didier HERICART de THURY – FRANCK DAFFOS

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(extrait 1)


« Et ce tableau est parfaitement mêlé à l’énigme du Razès : à l’époque où il fut peint, Nicolas Pavillon était le 29e évêque du diocèse d’Alet englobant donc la baronnie de Rennes-le-Château et sa région. Nous connaissons à présent les circonstances et les avatars de la résurgence d’une légende trésoraire dans le diocèse d’Alet à cette époque par la relation qu’en fit en 1661 un échotier de la Cour, Jean Loret , protégé par la duchesse de Longueville, de la puissante famille des premiers cousins du Roi Louis XIV.

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En ce milieu du XVIIe siècle, période critique d’instabilité religieuse et de montée en puissance de la foi janséniste, il a déjà été pleinement prouvé l’attachement qui liait Mgr Nicolas Pavillon à l’abbaye de Port Royal des Champs placée sous la domination de l’importante famille Arnauld. Leur fille Angélique était d’ailleurs l’abbesse de ce lieu qui fut l’épicentre de l’hérésie grâce à son aumônier, Du Vergier de Hauranne, abbé de Saint Cyran, co-auteur avec Jansénius de « l’Augustinus », livre de référence des jansénistes qui ne tardèrent pas à s’affronter violemment aux jésuites sur la question de la grâce divine.

Vers 1650 donc, « Le Dieu terrible » de Saint Cyran s’opposait déjà au « Dieu de bonté » de Vincent de Paul et de ses amis. Au plus fort de la répression ordonnée par Louis XIV qui s’en suivit, les religieuses de port Royal interdites de messes et de sacrements se consolaient à prier dans une chapelle sans prêtre, vénérant les lettres de soutien de Mgr Pavillon qu’elles avaient juste glissé sous le linge du maître autel , preuve s’il en est de (…).


(extrait de la Préface)

444-3.jpg J’ai rencontré par la suite à deux reprises, en 2008, Didier Hericart de Thury, puisque c’est de lui qu’il s’agit. Sa réserve naturelle m’amène à en dire peu. En substance, disons que l’homme est aussi réservé que l’auteur est passionné… Ajoutons aussi une réflexion que je peux me permettre d’apporter dans le cadre de cette préface, c’est de signaler, avant tout, (et je pus le constater, ô combien, dans la préparation de ce présent ouvrage), l’extrême générosité de Didier Hericart de Thury. Son humilité, son absence d’ego, faits suffisamment marqués pour être distingués – surtout dans le milieu qui nous concerne – sont chez lui des qualités sincères et durables, ajoutons in fine, sa modestie naturelle dut-elle en souffrir, que sa connaissance du secret des deux Rennes est absolument immense. Arrivé en 1968 pour la première fois à Rennes-le-Château, Didier Hericart de Thury eut des amitiés sur place, au village, qui lui permirent très tôt d’envisager des pistes d’études qui, somme toute, étaient encore fraîches…

Ses rencontres avec Alain Chatillon notamment, Jean-Pierre Monteils, Roland Domergue, Alain Caradec, Jean Pellet, Antoine Captier, entre autres, et surtout bien sûr Henri Buthion dont il fut un ami proche, étaient des sources intarissables de rapprochements, de questionnements, de partages. Toute la réalisation de ce livre co-écrit avec Franck Daffos, est entièrement sous-tendue par cette démarche puissante de collectes de témoignages, d’enquêtes approfondies sur le terrain et de recherches fructueuses en archives, dont nombre de ces découvertes d’ailleurs, signalons-le au passage, profitèrent autrement pour publication, dans le plus grand anonymat, et sans que jamais personne ne se doutât de qui provenait assurément le filon… (…).

Thierry E Garnier

VOIR aussi le No Spécial des Chroniques de MARS, consacré à cet ouvrage //

CHRONIQUES DE MARS >NUMERO 5]

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Didier HERICART de THURY – Franck DAFFOS – [Catalogue Giscard. « Le Numéro 52 » – Documents et archives pour servir à l’Histoire de Rennes-le-Château.

Didier HERICART de THURY – Franck DAFFOS – Observations préliminaires (extrait).

Franck DAFFOS – Réponse à Octonovo.

Thierry E GARNIER – L’Affaire de RLC – « Le troisième homme. »

Les Bergers d’ARCADIE – Célestin V – « Ex eremo celsus », un pape pas comme un autre.

Thierry E GARNIER – Teniers et Poussin – Une étrange coïncidence.

Les Bergers d’ARCADIE – Gérard De SÈDE – Auteur de  » L’OR de RENNES »

Christian DOUMERGUE – Une discussion autour du Serpent Rouge avec Franck Daffos – (extrait).

Patrick BERLIER – Les lazaristes et le sanctuaire marial de Valfleury.

Les Chroniques de MARS – Une photo dans l’église de Rennes-les-Bains le 17 juillet 2007.


Daniel DUGÈS – Le codage du chemin de croix de RLC.

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