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Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ

 

« Alchimie » – Ultime métaphysique, sans doute, de la matière pure révélée à l’adeptat, science de la vie, androgynie des contraires, sacralisation parfaite d’une opération menée de main de maître sur le monde minéral et poussée à son ultime feu pour en faire poindre, au cœur de la nature naturante, l’absolu des formes manifestées et ce, devant le seuil d’une humanité sans voix définitivement altérée par les signes des Temps. Grande cire rouge encore, appréhendée selon les sentiers de la Tradition – qui sont ceux de la transmission, l’Alchimie croît en conscience dans la spiritualité des minéraux et des métaux exposés au laboratoire et le silence approprié de l’oratoire. Transmutation – considérée comme « impossible » – des structures acquises selon les éléments, les règnes et les lois, la Pierre philosophale, telle une révélation divine apportée seulement au plus petit d’entre tous, au plus pauvre des cherchants, humble voyageur muni pour seul viatique du « don de Dieu », ne se conçoit véritablement en tant que voie de perfection, que comme un pèlerinage ineffable acceptant le « retournement » pour unique alternative à l’incarnation adamique. Cette preuve – qui est aussi une épreuve – soyons-en bien certains, admet à contre-courant de la pensée établie, l’espace et le temps comme des dimensions trop étroites insuffisamment décrites par notre science physico-chimique moderne et pallie cette bien trop courte conception du monde quantique par une analyse qui concerne avant tout cette « force forte de toutes forces » dont nous parlent à mots couverts tous les anciens textes alchimiques.

De l’Ergon au Parergon le sentier des Philosophes de la Nature, jonché de ronces ne laissera apparaître, pour qui le peut, la rose éternelle qu’au détour de bien des années d’infructueuses recherches, et pour cause. Comme le souligne parfaitement l’auteur de ce livre : « Les matières en général et les métaux en particulier sont bien plus métastables qu’on ne le soupçonne généralement et les quasi-plasma que génère notre voie par le feu entrent – évidemment – en résonance avec les forces colossales de l’univers. » Un concept alchimique, au sens noble du terme, est exprimé ici en peu de mots, où le coup de dés du « hasard » entre alors dans la partie. Mais que sont ces énumérations de noms épars : « Graal », « Pierre Philosophale », « Œuvre au rouge » et bien d’autres appellations encore, au seul regard de l’incarnation du Verbe qui indique, en suivant l’étoile, selon la singulière opération actionnée par l’alchimiste, le renversement inévitable de la première matière, qui n’a de fondement authentique que dans l’irremplaçable médiation de l’expérimentation vécue.

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Ces considérations exceptionnelles sur l’Alchimie pérenne, données dans ce livre pour la première fois avec autant de charité que de clairvoyance, par un auteur désireux de rester anonyme, mais qui connut parfaitement tous les grands noms de l’Alchimie du XXe siècle, de Louis Cattiaux à Eugène Canseliet, pour ne citer que ces deux noms, permettront sans aucun doute au lecteur soucieux de découvrir des clefs inédites sur la Science sacrée, d’avancer encore, et de puiser à la source par ces réponses apportées par l’auteur, autant de méditations fructueuses sur le Grand Œuvre alchimique. Le Grand Œuvre dévoilé, n’est pas un livre de « recettes », encore moins un catalogue de formules éculées sur une alchimie opérative parfaitement galvaudée ou pire encore sur une « alchimie spirituelle » peuplée de gourous à la mode New Age. Le Grand Œuvre dévoilé est avant tout un « livre d’Alchimie », autrement dit un témoignage incontournable sur la transcendance des formes, écrit par un auteur guerrier aguerri au feu du creuset, un logographe ayant comme arme la Connaissance, et la Foi comme bouclier, mais qui, pour autant, n’en oublie pas de rester dans l’ombre des cathédrales pour mieux privilégier son œuvre, seule, aujourd’hui dévoilée.

« HORS COLLECTION – Préface de François Trojani – (334 pages) – ISBN 2-7551-0039-7.


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(extrait)

« … Tout comme, en Géométrie, un point qui se déplace trace une empreinte, l’homme a seul le pouvoir de déployer l’inaccessible, le replié du début et de la fin et de leur donner une épaisseur au présent. Il est lui-même cet espace sacré, cette multidimensionnalité, ce feu, cet Éden, où se nettoient de leurs gangues et se hissent plus haut tous les êtres de la création. Pour l’instant, sur ce qui est écrit sur les pages de ce livre, la révélation est parcellaire, sommaire ou gardée secrète. Elle ne permet que rarement de mettre en évidence cette quadrature, soit cet intervalle, lequel permettra aux choses et aux êtres de vibrer plus haut et différemment. La Pierre Philosophale, comme un invisible vortex, prémisse de cette synthèse entre le haut et le bas, entre le passé et l’avenir, tourbillonne dans cet infime intervalle du présent, ici légèrement épaissi.

Voyons plus simple. Toutes les choses au monde nécessitent pour le moins un ternaire organisateur – deux droites qui se prolongent vers un infini, avec un espace central, lequel est sous l’effet de différents facteurs externes ou internes, en provenance du « champ tourbillonnaire universel », le juste intervalle entre les choses étant analogue à un vortex – agglomèrent localement l’énergie en amas substantiels. Tout les mouvements tourbillonnaires projetés sur des plans, forment des images : champs de forces électriques, magnétiques, acoustiques, gravifiques, etc. Entre aussi dans l’alchimie, comme dans la chimie, la notion de dissymétrie de certains cristaux. On peut consulter sur ce sujet les études de Pasteur ou celles de Herschell et au lieu de s’étendre sur le « verre », il aurait été plus simple de rappeler que les molécules de silice sont disposées en hélice autour d’axes parallèles à l’axe optique. On y rencontre trois molécules et, à la quatrième, on se retrouve verticalement sur la même génératrice que celle du départ. Ceci pour répondre à votre question sur ce parallèle historique, étonnant au demeurant, entre l’alchimie et la découverte du verre, sans doute dans les cendres des foyers. C’est peut-être en partie ce que symbolise le Phénix. Il est vrai que sans la confection des ustensiles, cornues et vases en verre ou en terre, ni l’alchimie ni la chimie n’auraient pu voir le jour. Pour n’en rester qu’à la chimie, il n’y a pas besoin de plus de deux mouvements associés ou de deux métaux et minéraux, ou un amalgame ternaire, soit en phase soit en décalage de phase, de périodicité identique ou de périodicité différente, pour que le diagramme obtenu soit d’une apparence complexe.

Le problème de la coction a bien évidemment à voir avec celui d’une continuelle remise en question des équilibres, momentanément atteints au sein du vase ou du creuset. Tout autant qu’aux secrets concernant la matière et le feu, toute l’alchimie tient à la confection du vase. Je vous déroule sur ce sujet quelques analogies : le vase ou l’espace dans lequel s’est manifesté l’univers n’est pas le même que celui d’Adam, celui de l’homme, celui de la nature naturée ou celui du Verbe fait chair ; le résultat non plus. L’ouvrage nécessite obligatoirement l’apport d’énergies extérieures, qu’il s’agisse de celles des chaleurs locales précisément graduées ou alternées en rythmes précis, et qui vont faire osciller la balance, ou bien d’autres énergies plus subtiles, d’origine cosmique ou tellurique, sans oublier celles internes propres à l’artiste. Cette mise en oscillation de la matière va agir comme une pompe aspirante du champ universel. Je vous signale au passage l’importance des énergies telluriques, soit celles des failles géologiques, des masses minérales ou liquides et des orientations des vases, suivant l’axe magnétique ou électrique de la terre. Ainsi, une expérience réussie à tel endroit ne réussit pas forcement dans tel autre. Pour ce qui est de l’œuvre, les seules énergies locales et inter-atomiques ne suffisent pas pour « retourner les éléments ». Il faut encore une disposition adéquate par rapport aux ondes que diffuse cette planète, le soleil, la lune, les saisons, les solstices, etc. Je ne vais pas m’étendre sur ce qui peut se récolter et s’opérer uniquement en hauteur ou sur une montagne, en plaine, en aménageant un espace au sein de la terre, dans une anfractuosité naturelle de roche, une mine désaffectée, une grotte ou un puits, etc. Pour ce qui concerne nos travaux, le choc relève toujours de « l’élasticité ». Retenez et analysez ce fait, et la différence entre l’élastique, le mou et le dur. Je vais y revenir. Il faut comprendre qu’il ne s’agit pas de fondre un métal et un minéral, de constituer un alliage ou un amalgame, mais presque à la lettre, de renouveler le mystère (…).

VOIR LA PRESENTATION SUR LE BLOG des EDITIONS ARQA :

ALCHIMIE #14 – Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ

ALCHIMIE #15 – Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ

ALCHIMIE #16 – Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ

ALCHIMIE #17 – Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ

ALCHIMIE #18 – Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ

ALCHIMIE #19 – Le GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ


COLLECTION AL-KEMIA

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