Description
Patrick Berlier – Reflets de Rennes-le-Château en pays lyonnais – Préface de Franck Daffos. « Patrick Berlier est assurément l’un de ces trop rares et authentiques chercheurs : il avance à pas mesurés avec l’assurance de ceux qui savent poser les véritables questions … ». Franck Daffos. Patrick Berlier spécialiste émérite de l’affaire de Rennes et co-auteur de L’ABC de RLC, L’Encyclopédie de Rennes-le-Château, nous livre ici le fruit de ses dernières recherches ou plutôt de ses dernières trouvailles…
Ce remarquable exposé n’ayant pour but que de donner aux curieux quelques « réflexions » à propos de l’hypothèse, développée clairement depuis le milieu des années 90, selon laquelle l’abbé Saunière se serait rendu plusieurs fois à Lyon entre 1898 et 1900, et y aurait même disposé d’un pied-à-terre. Il est vrai que c’est Gérard de Sède lui-même qui, le premier, attira l’attention sur la ville de Lyon, par une modeste note de bas de page de son best-seller Le Trésor maudit de Rennes-le-Château, signalant qu’après la mort de Saunière « une partie de sa bibliothèque aurait été dispersée par le libraire lyonnais Gacon. » Fort de ce postulat et s’aidant de quelques références architecturales étonnantes comme pivot de ces recherches, à partir de la Tour Magdala notamment et de certaines constructions jumelles, Patrick Berlier apporte enfin aux lecteurs spécialistes et aux chercheurs néophytes une véritable clef concernant la fameuse « piste lyonnaise »… Comme le signale par ailleurs avec justesse Franck Daffos à propos de Patrick Berlier, dans sa préface à l’ouvrage : « personne n’avait encore remarqué qu’il n’existait aucun autre exemple d’une telle construction néogothique dans l’Aude alors qu’on en trouve partout ailleurs en France et particulièrement dans la région lyonnaise ! L’inspiration, d’abord créatrice puis certainement financière ensuite, du célèbre curé du Razès pouvait-elle venir d’ailleurs ? Nourri de ce doute, Patrick Berlier s’est pertinemment mis en quête d’éventuelles tribulations du prêtre de Rennes-le-Château dans cette même région. Le carnet de route qu’il nous livre aujourd’hui confirme un peu plus encore, si besoin était, que le bouillant curé de la Reine d’en haut ne fut certainement pas l’unique artisan de son extraordinaire destin mais plus probablement aux ordres, reste à savoir de qui ? » (88 pages) – ISBN 2-7551-0007-9.<bloc|prix>
extrait
Préface de Franck Daffos – « Et si la vraie richesse de Rennes-le-Château était avant tout les hommes ? Ceux d’abord qui, il y a déjà des lustres, puis ensuite à peine plus d’un siècle, ont mis toute leur abnégation et leur intelligence à façonner pour la postérité le canevas toujours préservé de cette irritante énigme, puis aujourd’hui enfin ceux qui mettent à leur tour autant de clairvoyance et de ténacité à vouloir dévider le moindre et improbable fil d’Ariane rencontré lors de leur cheminement personnel dans les trop nombreux méandres d’un fabuleux labyrinthe intellectuel laissant pourtant sans pitié sur le bord du chemin tous ceux qui ont définitivement perdu leur âme d’enfant. Patrick Berlier est assurément l’un de ces trop rares et authentiques chercheurs: il avance à pas mesurés avec l’assurance de ceux qui savent poser les véritables questions … Ainsi qui ne connaît le domaine construit au début du XXème siècle par « le curé aux milliards » de Rennes-le-Château et son emblématique tour « Magdala », devenue le phare intemporel de l’auberge espagnole de l’occultisme de bazar et illustrant depuis la couverture de centaines d’ouvrages consacrés à l’abbé Bérenger Saunière ? » Franck Daffos
« Le séjour de Bérenger Saunière à Lyon n’aurait en réalité rien de plus extraordinaire que ce fameux voyage à Paris qui fut présenté comme une certitude durant de longues années. La ville était, déjà à l’époque, parfaitement desservie en liaisons ferroviaires. L’abbé Saunière pouvait partir de la gare de Couiza-Montazels, pour changer de train à Carcassonne et, après un voyage direct de quelques heures, se fondre à Lyon dans la foule. Même en soutane, ce qui à l’époque était monnaie courante, il n’était qu’un prêtre de plus parmi la multitude de ceux qui fréquentaient la ville diocésaine et ses pèlerinages. Lyon offrait d’ailleurs de nombreuses résidences pour ecclésiastiques ou religieux de passage, en particulier dans le quartier de Fourvière, siège de l’évêché. Nous commencerons donc par évoquer la résidence lyonnaise de notre cher abbé. Des documents retrouvés témoigneraient de sa présence à Lyon entre 1898 et 1900, mais rien ne s’oppose à ce qu’il y soit venu bien avant (…). Patrick Berlier