I – Une silhouette à double tranchant.
« Il m’est arrivé d’insister sur la double nature des trésors : ils sont secrets, d’où la cachette ; ils sont talismans, nécessairement constitués de matières précieuses en elles-mêmes, chargées de légendes et d’Histoire, presque de superstition… »
René Descadeillas
René Descadeillas (1909-1986), après son doctorat de troisième cycle en Histoire moderne, fut notamment journaliste, conservateur de la Bibliothèque municipale de Carcassonne, président de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne en 1957, il entra de plain-pied dans l’Affaire de Rennes-le-Château, avec son ouvrage « Mythologie du Trésor de Rennes », publié en 1974 (1).
Son attrait pour le mystère Saunière est patent, même si à rebours. A une question posée un jour à Descadeillas par Ramon Marti, journaliste à la Dépêche du Midi :
« – On prétend que vous avez vous-même cherché ce trésor auquel vous ne croyez pas… ? »
L’intéressé répondit :
« – Je sais, c’est faux… » (2).
Aujourd’hui, il faut bien l’avouer, la figure emblématique de René Descadeillas sert souvent de portefaix aux détracteurs de l’affaire de Rennes, et de repoussoir, notamment depuis la réponse de Gérard de Sède, aux aficionados et autres inconditionnels d’un trésor qui, de décennies en décennies, toujours se dérobe. Comme souvent, la vérité est sans doute entre deux, et reconnaissons aussi que le malin et roublard Descadeillas n’était pas pour rien dans cet enchevêtrement de circonstances… Néanmoins les faits rapportés par les Audois sont très nombreux, dans les années 60-70, qui permettent de vérifier, par témoignages interposés, la validité des escapades en nature et des recherches en archives menées par Descadeillas, des fouilles bien commentées dans l’église de Rennes-le-Château jusqu’aux investigations aux environs du menhir de Peyrolles. Moins connues aussi, et pour exemple, sont ses recherches archivistiques poussées concernant, sur le plan biographique Alfred Saunière et ses petits mystères, ainsi que sur le plan géographique, entre autres, les environs du domaine de la Sals. Descadeillas écrira, en juillet 1959, dans les Annales du Midi une longue étude intitulée : « La contrebande du Sel aux sources de la Sals – 1750-1850 » (3), véritable mine de renseignements inédits concernant ce lieu privilégié et son histoire, si riche en légendes diverses et variées… Le mythe du Bugarach 2012, pouvant parfaitement en constituer d’ailleurs un des avatars récents, dans la longue prolongation chronologique des curieux intersignes que l’on pourrait évoquer fort à propos depuis l’établissement de Jean de Rignies au domaine de la Sals. Manifestations souterraines et induites qui viennent adombrer indubitablement et de façon bien énigmatique cette petite zone des Corbières (4).
II – La Rivière aux bois dormant.
« Il faut marcher sur les traces désormais diffuses de ces modestes géants de la foi qui furent aussi les héros familiers de notre histoire locale, avec respect pour leur mémoire et vigilance pour leur souvenir car on ne s’approprie pas impunément l’Histoire pour la recomposer selon son vouloir ou ses désirs. »
Jean Pierre Monteils
Encore assez méconnu des chercheurs, ce texte cité plus haut de Descadeillas, pour celui qui est passionné par cette affaire, mérite une lecture voire une relecture attentive car il met en perspective véritablement un paysage tout à fait connexe à l’histoire qui nous intéresse particulièrement ; nous en reproduisons ici pour « les Chroniques de Mars », l’introduction de l’auteur, mais plusieurs des aspects de ce texte mal connu ou inconnu mériteraient une lecture attentionnée.
Considérant les rebondissements estivaux récents, il est bien certain que ce document publié en 1959 – selon la manière dont on voudra bien le commenter – ne manquera pas de sel… Nous ne pouvons pour notre part cependant refermer notre préambule sans citer nos amis Jean-Pierre Monteils et Jean-Louis Socquet Juglard qui dans leur livre « La Rivière aux bois dormant – Evocation de la haute vallée de la Sals et de l’ancien Comté du Razès » publié par Salicorne, en 2005, nous livrent, sur ce lieu béni précisément, un panorama photographique et historique de première importance : sur les grandes familles du Razès, les Hautpoul (5), les Voisins, les Joyeuse, les Fleury… ; mais aussi sur les mystérieuses origines de la fabrication du verre en ces terres d’eaux, de feux et de sels, les mines de jais aussi, les charbonnières, et autres aperçus de haut vol sur l’antique castrum de Rhedae et la cité de Aquis qualidis, parfois nommée : « Balnei de Monteferrando » (6).
On trouvera aussi dans cet ouvrage, pour revenir à lui, au détour d’un chapitre, cette belle citation de Descadeillas qui ne nous avait pas échappé : « Ainsi passèrent en d’autres mains des lieux qui avaient été de tout temps la propriété des Montesquieu de Coustaussa et même Saint-Just qui, au cours des siècles avait fait partie de la seigneurie de Rennes et qui, s’il en avait été finalement détaché, restait néanmoins aux mains des Hautpoul. »
Vues de Carcassonne, les recherches de Descadeillas ne semblaient pas si innocentes que cela, on le discerne, en tout cas les recoupements historiques qu’allait entreprendre le conservateur de la Bibliothèque municipale de Carcassonne des années 50 à 70, donneraient in fine leur achèvement concret avec la publication fameuse de son « Mythologie du Trésor de Rennes », ouvrage qui demeure, encore aujourd’hui, une référence incontournable même si depuis des études universitaires de premier plan ont été menées avec très grandes ténacité par des historiens régionalistes contemporains.
III – Les années passent…
« L’abbé Rivière a donc été le seul à connaître la vérité sur les agissements du curé de Rennes-le-Château. »
René Descadeillas
Avec Sougraigne, le domaine de la Sals et sa région, toutes ces pistes nous amènent, en apparence n’est-ce pas, bien loin de Rennes-le-Château, de son curé aux milliards et du trésor de Blanche de Castille… Pour tout dire, et en réalité, la matière de cette histoire de trésor s’écrit, comme au début du siècle précédent, au même rythme que s’écoule l’Aude – sans discontinuité. Dans les faits, depuis un siècle pour ainsi dire, s’autoalimente avec une constance inégalée cette histoire de trésor dont les méandres biscornus, en terre de Razès, pourront surprendre plus d’un néophyte. Alors, face à l’aventure heureuse du mystère transcendantal – maintiens fermement – si tu le peux… – ta dignité (7).
Un trésor « maudit » aurait dit de Sède ! Mais pourquoi « maudit » ? La question mérite aussi d’être posée, à nouveau, avec la plus grande attention, et surtout qui donc d’entre tous apportera une réponse sensée et argumentée à cette bien suspecte interrogation ? Pour quelle raison ce trésor serait-il maudit ? – Et son corollaire, comment en désamorcer l’intégralité des arcanes qui le manipule dans l’invisible… (8).
De Sède en savait-il plus que ce qu’il voulait bien nous dire – c’est tout à fait possible… Néanmoins, à ce jour, nul chercheur n’a encore osé s’aventurer véritablement sur un tel sentier.
Alors, finalement, pourquoi ne pas considérer aussi, comme le dit très justement Monteils que les choses les plus étudiées sont souvent celles sur lesquelles planent les ombres les plus épaisses. « L’histoire de Rennes-le-Château et de sa région fait sans aucun doute partie de ces bizarreries desquelles on ne sait dire si le destin en est fixé d’avance ou est encore à déterminer… » (9) ; en toute fin on retiendra aussi, en filigrane, que René Descadeillas, dans toutes ses ambiguïtés et contradictions était en outre, sans aucun doute, un chercheur extrêmement passionné par le trésor de Rennes.
Comment cela pourrait-il être autrement… ?
Mais n’est-ce pas la véritable nature de l’homme que de croire et de ne pas croire, en même temps, de douter avec conviction, et de conter avec talent les histoires anciennes, au soir à la veillée, pour endormir les enfants sages et mieux éveiller les initiés ?
Thierry E Garnier – Les Chroniques de Mars No 6, septembre 2011.
(1) Voir notice bibliographique ABC de RLC.
(2) Sans vouloir faire dire à l’auteur le contraire de ce qu’il a voulu dire, pour tous ceux qui s’intéressent à la « vérité du langage », la PNL, et autres signes verbaux caractéristiques au sein d’un décodage du langage exprimé par le locuteur, il faut reconnaître que la réponse de Descadeillas est fort savoureuse. En effet s’il répond bien, consciemment, à la question posée, en soulignant que « – c’est faux »… On peut s’interroger sur la nature de ce qui est faux, pour Descadeillas, dans cette phrase ? Dans une lecture inconsciente de second degré, il apparaît également que Descadeillas répond à cette même question : « … ce trésor auquel vous ne croyez pas ? » la réponse est : « – Je sais, c’est faux… ».
(3) « Annales du Midi », Privat ed. 1959.
(4) Voir notre article « Bugarach 2012 – Préhistoire d’un mythe moderne. »
(5) Voir notamment de quelle façon les Hautpoul s’implantèrent dans les hautes vallées de l’Aude et de la Sals.
(6) « La Rivière aux bois dormant – Evocation de la haute vallée de la Sals et de l’ancien Comté du Razès » – Salicorne, en 2005, page 43.
(7) D’après une citation de Goethe rapportée par Otto Rahn dans « Croisade contre le Graal ».
(8) Au plan de la Philosophie occulte il apparaît nécessaire de citer ici Robert Ambelain, comme étant le seul auteur digne de ce nom, ayant fourni un travail très largement détaillé sur la nature occulte des trésors cachés. (Cf. Robert Ambelain, Le Dragon d’Or, Rites et aspects occultes de la recherche des trésors, Niclaus -1958, notamment pages 57 et suivantes).
(9) « La Rivière aux bois dormant – Evocation de la haute vallée de la Sals et de l’ancien Comté du Razès » – Salicorne, en 2005, page 43.
Remerciements à Alain Pignon (Blog des Chroniques de Carcassonne) et Didier Hericart de Thury, pour nos conversations passionnées sur le sujet et documents présentés. © Photos : archives René Ferrand avec l’aimable autorisation d’Alain Pignon, Jean-Louis Sucquet-Juglard Soc-Art – Thierry E Garnier.
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La Contrebande du sel aux sources de la Sals, 1750-1850.
par René Descadeillas
Le vallon où naît la Sals est un des sites les plus pittoresque des Hautes-Corbières. Il se situe sur le territoire de la commune de Sougraigne, à 7000 mètres au sud-est de Rennes-les-Bains et à 3700 mètres au nord-est du pic de Bugarach. Largement ouvert à l’ouest où la rivière – un filet d’eau – serpente à 700 mètres d’altitude, il s’élève à mesure que l’on avance vers l’est pour atteindre à peu près 900 mètres sur les hauteurs boisées qui l’enserrent à la manière d’un cul-de-sac. Au nord, un massif déchiqueté le sépare de la dépression longitudinale qui court de Roquefort-des-Corbières au Linas. A l’écart du chemin qui monte de Sougraigne à Fourtou, le vallon de la Fontaine-salée s’étale nu, vêtu seulement d’herbe grise. Paysage sauvage que domine à la belle saison le feuillage vert des hêtres et qu’égaient seuls au bas des pentes quelques bouquets de chênes verts. L’endroit est désert, sauf en été où s’y promènent quelques baigneurs venus des bains de Rennes tout proches. On a peine à imaginer que pendant des siècles ces landes désolées furent le théâtre d’une contrebande active et il y a cent ans encore, de rassemblements tumultueux…
A l’époque qui nous occupe, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, plusieurs personnes vivaient-là, dans la ferme dont on voit encore les ruines : la métairie de la Fontaine salée, tel était son nom. Les cultures s’étageaient le long de la piste qui monte, raide, en suivant la rivière. On distingue encore les limites des champs. Cette terre était la propriété noble de madame la Marquise d’Hautpoul de Seyres, née de Montesquieu-Roquefort de Coustaussa. Elle ne constituait qu’une parcelle des biens immenses qui lui étaient échus au diocèse d’Alet par la mort de son frère, Blaise de Montesquieu, brigadier des armées du Roi, capitaine aux gendarmes de Berry, décédé le 20 août 1771 à Lunéville où il tenait garnison (1). Les aveux et dénombrements la délimitent ainsi : « un tènement, des terres en devoir, ensemble le bois de Bourrasset, une métairie et labourage d’icelle, le vestige d’une ancienne verrerie, tout joignant et contigu, appelé le Bourrasset-Salines ou « L’Aygo Salado » contenant plus de deux cents sèterées de terres cultes ou incultes et bois, confrontant en corps du levant la juridiction de Fourtou dépendant de l’archevêché de Narbonne, couchant ruisseau del Falgua et vacants, du midi la Serres de Salines et de septentrion ruisseau descendant au ruisseau de Sals (2). » Ensemble très vaste présentant un double intérêt : les bois de Bourasset et les sources salées. Car on peut tenir les cultures pour peu de chose.
Les reconnaissances de 1752 souscrites par la communauté de Sougraigne à Blaise de Montesquieu accordaient aux paysans la faculté de couper et prendre du bois mort, aussi bien pour construire que pour se chauffer, de pouvoir faire du charbon de bruyère dans tous les et toutes les forêts appartenant au seigneur, à la réserve « du Sarret rond de la forêt de Bourrasset dans lequel ils avouent et confessent ne pouvoir faire aucune entrée, ni faire dépaître, ni couper quoi que ce soit (3). » Si d’aventure l’un d’eux volait y couper du bois, il était tenu de « prendre un billet de permission dudit seigneur ou de celui qu’il aura commis et, en cas d’entreprise sans le dit billet, il est loisible au dit seigneur de pignorer ou de faire pignorer (4) le contrevenant, la dite pignore ayant été établie par la dite transaction à trois livres dix sols que le contrevenant paiera et, contrevenant le jour passé, il est permis de faire procéder à la vente du bétail s’il y en a d’arrêté (5). » Sous aucun prétexte les habitants de Sougraigne ne pouvaient donc pénétrer dans ces bois dont l’exploitation eût normalement dû procurer à leur propriétaire un revenu consistant.
Quant aux terres, on juge aisément de ce qu’elles valaient. Mis à part d’immenses pâturages propres à l’élevage du mouton – le troupeau du diocèse d’Alet était alors égal à 150 000 têtes (6) – la médiocrité du sol, l’altitude aussi les rendaient peu favorables à la culture : de mauvais blé, du seigle, quelque peu de maïs, des légumes, probablement des pommes de terre suffisant à peine à la nourriture du fermier : bref, pas grand-chose.
Cette métairie ne prenait d’intérêt que par la présence des sources salées. Elles jaillissent à la manière d’une source artésienne au bas de l’abrupt qui ferme le vallon au midi Leur origine se rattache à la présence des marnes irisées du trias supérieur ou « keuper » le long d’une fracture dirigée à peu près d’est en ouest et qui court de Fourtou à Saint-Ferriol Cette faille explique aussi bien la présence du sel dans le vallon de Sougraigne que celle des eaux minérales de Rennes à huit kilomètres plus bas On retrouve, un peu au sud de cette station, la même faille, accusée à la surface du sol par l’apparition au milieu du terrain crétacé d’un pointement « keupérien ». Si bien que les eaux de la Sals d’une part, d’autre part les eaux de la Blanque qui s’infiltrent dans les tranches de grès relevées par la faille et s’y perdent en partie, tirent du même accident leur minéralisation.
On trouvait à cet endroit, espacées l’une de l’autre de quelques pas, trois sources (7). Genssane les situe à Fourtou et signale qu’elles sont beaucoup plus salées en temps de pluie qu’en temps de sécheresse (8). Le degré de salure, variable, restait cependant suffisamment élevé en toute saison. Aussi les habitants des envions venaient-ils y puiser car la Ferme Générale des Gabelles autorisait l’enlèvement de l’eau dans des pots de terre au profit des populations voisines qui s’en servaient pour pétrir (9). On voyait encore il y a cinquante ans, tout près de l’orifice du griffon principal, un amas de pierres, débris d’anciennes guérites où stationnaient la nuit les préposés à la garde de l’eau (10). Ces vestiges ont disparu aujourd’hui car la pierre de construction est fort recherchée. Vers 1770, les témoins s’accordaient à dire que subsistaient à cent pas des sources les fondations d’une vieille bâtisse : il y avaient là autrefois une caserne de gabelous. Mais depuis longtemps, la Ferme Générale se contentaient d’entretenir un sous-brigadier et trois hommes à Fourtou (11).
Elle prétendait à la propriété des sources et justifiait cette prétention par l’attribution au seigneur de Sougraigne, maître du sol, de deux minots de sel à titre de loyer. Cadeau appréciable, car le prix moyen du sel dans cette partie du Languedoc variait suivant le moment de 30 à 34 livres par quintal. Il était en 1783 de 33 livres 10 sous (12).
Telle était la situation réciproque des parties quand en 1771, la mort de Blaise de Montesquieu fit passer sur la tête de sa sœur Marie, marquise d’Hautpoul de Seyres, les droits qu’il exerçait sur le consulat de Bugarach et Sougraigne (13). Peu de temps après, elle les transporta à son mari en toute propriété par contrat de vente (14). Pierre-François d’Hautpoul méditait en effet d’asseoir sur la baronnie voisine de Saint-Just dont il venait d’hériter, un titre de baron avec entrée aux Etats… Le comte de Rochechouart lui avait cédé son siège (15). Mais il était obligé d’observer la déclaration d’Henri III du 17 août 1579, confirmée par l’ordonnance de 1768. Elle porte que la baronnie sera composée de : « trois chatellenies pour le moins, unies et incorporées pour être tenues à un seul hommage du roi. » Pierre-François d’Hautpoul possédait la seigneurie directe de Saint-Just. Il lui restait à obtenir de sa femme, seigneuresse immédiate de Bugarach et de Sougraigne, la renonciation à sa mouvance. Cet achat était pour lui le seul moyen de tenir ces terres en plein fief mouvant immédiatement du roi. Ainsi, par l’adjonction à son domaine des seigneuries contiguës à Saint-Just, remplissait-il les conditions posées…
(…).
René Descadeillas – La Contrebande du sel aux sources de la Sals, 1750-1850.
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(1) Archives Haute-Garonne. Fonds Pottier, IV, No 349.
(2) Archives – Aude, 3 J-5. La superficie donnée dans les dénombrements est erronée. Le vallon et les bois de Bourasset contiennent environ 400 hectares.
(3) Archives – Aude. Fonds Mouyren. Etude de Me Captier, notaire à Espéraza, acte du 9 avril 1792.
(4) Pignorer // C’est-à-dire : « saisir un gage » – NdlR.
(5) Archives – Aude. Fonds Mouyren. Etude de Me Captier, notaire à Espéraza, acte du 9 avril 1792.
(6) Arch. Hérault, C-2846.
(7) Arch. Pyrénées orientales. P. Douanes, Sel. Rapport au préfet de l’Aude du 9 février 1825.
(8) Genssane, Histoire naturelle de la Province de Languedoc, t. 2, pp 189-190.
(9) Arch. Pyrénées orientales. P. Douanes, Sel. Op. cit.
(10) Arch. Aude et Bibliothèque municipale de Carcassonne : Monuments et sites de l’Aude, coll. Photos Jordy, 1904-1908.
(11) Arch. Aude. Fonds de la Terrasse, 2156-4.
(12) Ibid. Lettre de M. Godard, de Paris, à M. d’Hautpoul de Seyres, 9 janvier 1778. Le minot pesait ordianairement 100 livres poids de marc et valait à peu près 51 litres.
(13) Archives Haute-Garonne, 3E 11.075. Etude de Me Monna, notaire à Toulouse : contrat de mariage du 14 mars 1766 entre P.F. d’Hautpoul et demoiselle Marie de Montesquieu-Roquefort.
(14) Arch. Aude. Fonds de la Terrasse, 2156-4. Nous ne connaissons pas la date du contrat de vente.
(15) Archives Haute-Garonne. Fonds Pottier, 3J/3.-7. Acte de Savage, notaire au Châtelet, à Paris, le 16 mars 1779.
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