I – L’année « 2020 » – Sous l’influence d’Uranus
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« Nul ne peut se prétendre médecin s’il ne connaît les bases de l’Astrologie. »
Hippocrate
D’une manière générale, (et pour l’année 2020 pour exemple en particulier), au plan purement initiatique et traditionnel nous contestons tout à fait l’idée que l’on puisse faire de la numérologie ou de la tarologie avec le chiffre 20, répété deux fois, (Lame du Jugement – Arcane XX), pour dresser une valeur symbolique quelconque pour l’année « 2020 », ceci pour « expliquer » et plaquer a posteriori un discours de façade bien emprunté et totalement factice sur la singularité de cette année précisément – il en est tout autrement de considérations astrologiques précises et argumentées. Comme le disait souvent le maître Jacques Breyer (1922-1996) (1) : « Tout est dans Tout »…, mais il rajoutait à chaque fois lors de ses interventions : « mais avec orchestration ». La restriction est plus que nécessaire.
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Pour mémoire, toutes nos civilisations actuelles (a fortiori pour le passé) n’utilisent pas pour leurs comptages du Temps un calendrier solaire identique (parfois de 360 jours) et nombre d’entre elles se servent également de calendriers lunaires effectifs (le calendrier musulman par exemple) – ce qui a pour effet de distordre définitivement toute approche symbolique de ce genre d’arithmétique et d’interprétations numéro-tarologiques parfaitement erronées. Sans même parler ici de calendriers particuliers, (angéliques et autres), comme le calendrier liturgique romain par exemple, qui demanderait une expertise différenciée tant sont importantes les ouvertures éthériques que l’on peut obtenir avec ce dernier lorsqu’il est parfaitement intégré, et ce indépendamment de toutes appréciations et considérations stellaires. Sachant, en outre, que le calcul de la date de Pâques permettant de déterminer le « Dimanche de Pâques » suit automatiquement la première pleine lune de Printemps, on peut donc considérer à bon droit qu’il s’agit plutôt d’un calendrier « soli-lunaire » possédant de vieilles réminiscences païennes ancestrales venues des Temps oubliés. – Rappelons au passage que les premiers calendriers lunaires datent du Paléolithique supérieur, il y a 40 000 ans…
Les exemples traditionnels seraient nombreux à donner ici, surtout si l’on veut mettre en préalable la loi des cycles en action, telle que nous la privilégions, avant même toute considération astrosophique. L’entropisme délétère de nos civilisations occidentales devenues tellement anti-traditionnelles fait qu’elles perdent complètement de vue ce « léger détail ».
Ici, avec cet aperçu préalable, se pose véritablement la question fondamentale et parfaitement ontologique que nous débattions il y a peu encore avec notre ami astrologue Daniel Giraud, interrogation que nous pourrions résumer avec ces simples mots : « l’Astrologie – pourquoi faire ? » (2)
II – De l’apologie du discernement en Astrologie
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« Quand tous les calculs compliqués s’avèrent faux, quand les philosophes eux-mêmes n’ont plus rien à nous dire, il est excusable de se tourner vers le babillage fortuit des oiseaux, ou vers le lointain contrepoids des astres. »
Marguerite Yourcenar
En ces « Temps de mutants », il apparaît nécessaire non seulement de se garder des faux-prophètes mais aussi de structurer son essence intime et sensorielle afin d’aiguiser au plus fin ce que l’humain-initié a de plus précieux en lui, à savoir sa capacité de DISCERNEMENT.
Pour parler de la « Mondiale », comme on la désigne, si tous les astrologues de toutes tendances – enfin quasiment tous – puisque l’un d’entre eux très réputé et prescripteur, (il se reconnaîtra ici), spécialisé dans les « anticipations de la Bourse » (grâce à l’Astrologie), oui c’est possible (3), nous expliquait savamment le 8 octobre 2019 et écrivait dans le même temps sur son site Internet, soit à peine 3 mois avant le premier cas de Coronavirus en Chine, (et la pandémie mondiale qui en suivit…), qu’il n’y avait rien en vue à l’horizon, selon lui, qui pouvait prédire un effondrement des marchés boursiers en 2020 et même une dégradation quelconque ou une « fin d’un monde » à venir. Un fin visionnaire apparemment. Comme quoi, même chez les astrologues, c’est un peu comme chez les scientifiques…, (et n’est pas le professeur Raoult de l’Astrologie qui veut), les dérives sectaires, les aveuglements inconscients, l’enivrement dû à la respiration olfactive du capital, jouent un rôle non négligeable dans la perception sensorielle de la marche du Monde.
Heureusement, la quasi-totalité d’entre eux avait bien entendu compris, prédit, anticipé et commenté depuis au moins dix ans, sinon plus, les différents aspects planétaires que nous avons à vivre actuellement. Nous avons eu la chance, pour nous-mêmes et nos abonnés aux « Chroniques de Mars », grâce à Fabrice Pascaud, rédacteur en chef de la revue « Signe-Ascendant », d’ouvrir notre rubrique Astrologie sur notre site Arqa avec un article prophétique exceptionnel d’André Barbault intitulé « Témoignage d’une chute annoncée » (4), texte rédigé en juin 2010, où l’auteur avait écrit avec minutie et anticipation, bien avant beaucoup, sur cette période actuelle si délicate à appréhender dans sa chair – ou mieux dans son « incarnation ». Le virus volatil, pour parler de lui, étant une composante naturelle du « mal », ingéré au sein du corps de l’être en état de mutation, lui même incrudé individuellement dans sa propre incarnation au cœur de la Manifestation.
« Devons-nous, disait André Barbault, rester muets devant le défilé des figures célestes qui nous font signe, bien sagement à l’abri d’un prudent renoncement à les déchiffrer, se cachant si bien la face d’une telle démission, sans nous épargner en plus l’insipide justification d’une astrologie désaffectée ? Avant tout s’impose un devoir de probité et de crédibilité : magnifiant le fruit de notre art, ne faut-il pas plutôt s’engager à les faire parler au risque de l’erreur, au moins pour tester son savoir ? Jusqu’à même, en une aventure au long cours, avoir enjambé deux décennies en prenant celui d’annoncer dès le « Numéro spécial XXIe siècle » de l’astrologue nº 92 du 4e trimestre 1990, puis l’ayant répétée depuis lors à maintes reprises, la venue d’une première crise mondiale de grande ampleur du nouveau siècle au cap de 2010 ! »
Et bien voilà, nous y sommes, et comme le disait encore avec justesse André Barbault en 2010 : « Nous allons retrouver de plus belle notre trio astral à la finale du cycle, au point charnière d’une triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton en Capricorne, étalée de janvier à décembre 2020. Croisée des chemins redoutable, d’autant plus que la nouvelle conjonction Jupiter-Saturne passe en 2021 au semi-carré de Neptune et au carré d’Uranus, l’un et l’autre en sortie de semi-carré, source notamment de conflits sociaux aggravés par un écart en cours jamais autant approfondi entre la pauvreté et la richesse… » – Il n’y a donc rien à rajouter à autant de clairvoyance si ce n’est de préciser encore que ce texte astrologique date d’il y a dix années.
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Dans le cadre de nos activités éditoriales, pour cette partie du site consacrée à l’Astrologie, il nous est apparu très intéressant d’apprécier à sa juste valeur ce que nous disait l’astrologue François Barthomeuf (5), en 2019, sur ces prédictions à venir pour l’année 2020 avec toutes les explications détaillées nécessaires et ce en comparant le ciel planétaire du moment, en fin d’année pour l’année 2020, et le thème astrologique du Président Macron – (35’ 20 de la vidéo).
Au plan des projections astrosophiques pour l’année 2020, et pour les mois à venir qui se précisent, cette année marquera bien un tournant irrépressible en matière sociétale, comme prévu, et l’on peut anticiper que les violences engendrées de toutes parts justifieront des formes de représailles fortement marquées ainsi qu’une dérive autoritaire étatique déjà largement entamée au cours de l’année 2019. Nous aurons pour notre part un regard attentif et particulier sur la Pleine Lune du vendredi 5 juin 2020, à 15 degrés du Sagittaire, qui sera une éclipse lunaire puissante en tensions avec notamment une lunaison au carré de Mars…
Chroniques de Mars © Astrologie – Quand le Dieu Mammon hypnotise les faux prophètes – avril 2020.
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1 –Voir le dossier consacré à Jacques Breyer sur le site des éditions Arqa.
2 – Daniel Giraud a publié aux éditions Arqa 3 ouvrages, notamment : « Comment s’affranchir de son thème astrologique ? »
3 – « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » – Matthieu VI, 24. Quand Mammon s’empare de l’Astrologie cela donne ce type de dérive mortifère.
4 – André Barbault – « Témoignage d’une chute annoncée », juin 2010.
5 – Le site de François Barthomeuf.
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