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• E-BOOK // L’Esprit de la Prière 

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William Law – L’Esprit de la Prière

Traduction de Paul Sédir – 1901 – Préface de Gil Alonso-Mier. Qu’en est-il réellement de  » l’esprit de la prière  » ? Qu’en est-il réellement de cet acte de foi solitaire et sacré qui monte ardemment, sans férir, du levant au couchant vers les cimes célestes de la manière la plus naturelle du monde – du cœur de l’homme au tréfonds de l’intime vers la puissance magnifiée de l’Indicible – sans souci aucun d’atours chatoyants, sans règle d’ordre, sans rituel savant, sans convention absconse, sans bougie ni parfum ni encens. Ayant véritablement pour seule justification que d’être seulement esprit enclos dans la matière, tendu et entendu seulement par celui qui sait, à l’orée des nuages. Une voix muette et confiante qui monte des abysses, arquée vers l’Invisible. Qu’en est-il réellement de  » l’esprit de la prière  » ? Un joyau de lumière qui n’est ni mantra chamarré aux saveurs d’orient, ni méditation ascétique, ni contemplation béate, ni contrition obscure d’un dieu avilissant l’homme au point de le torturer dans ses chairs adamiques. Un esprit pur assagi de toute crainte, une inspiration bénie qui n’est ni superstition malvenue emplie de la peur des hommes, ni croyance cérémonielle, ni cri dans la nuit apte à recueillir comme suite un écho rauque réfléchi par les parois de l’Empyrée. Comment se faire entendre de Dieu pour mieux être entendu ? C’est ce à quoi nous invite William Law, dans ce court texte intitulé « L’Esprit de la Prière », d’une limpidité absolue, tout droit venu du XVIIIe siècle et traduit pour la première fois en langue française, en 1901, par le grand initié Paul Sédir… (66 pages) – ISBN 2-7551-0006-0.

extrait

« Ô Sainte Trinité, Océan incommensurable d’amour divin, en lequel le genre humain tout entier vit, se meut et a son existence ! Dès que le désir d’un cœur est dirigé vers Toi, l’homme n’est plus séparé de Toi ; personne ne vit en dehors de Ton amour, nous sommes tous dans les bras de Ta compassion, participant de Ta vie et de Ton esprit ! La voie du salut que tu nous offres, n’exige pas les subtilités de l’art ou de la science, ni l’érudition, ni un entendement cultivé. Tout se produit par le simple mouvement de tout cœur soupirant sincèrement après Toi, car dès le désir infini de l’homme se dirige vers Dieu, le désir infini de Dieu s’unit à celui qui opère avec lui. Dans cette union réside le salut de l’âme. En dehors de cela l’âme est séparée de Dieu, emprisonnée dans les opérations ténébreuses de la chair et du sang, une et solitaire parce qu’elle a désiré vivre dans la vanité de ce monde. Ce désir est sa ténèbre, sa mort, sa prison et sa séparation d’avec Dieu. Ainsi quand la première étincelle d’un désir vers Dieu se lève dans ton âme ; donne lui toute ton attention et tout ton cœur. C’est la touche de l’aimant divin qui t’attire de la vanité du temps vers les trésors de l’éternité ; lève-toi alors et fais comme ces hommes sages de l’Orient qui suivirent l’étoile qui leur était apparue. Il sera fait pour toi ce que l’étoile a fait pour eux : Tu seras conduit vers la naissance de Jésus, non pas dans l’étable de Bethléem, mais dans le centre ténébreux de ta propre nature (…). » William Law

« Concernant la mystique pratique, William Law écrivit des ouvrages tels que « L’appel sérieux d’un dévot et la vie sainte » (1728), « Traité de la perfection chrétienne » (1726), ouvrages qui tous deux influencèrent les principaux acteurs du renouveau évangélique. L’appel sérieux en toucha d’autres tout aussi profondément, témoins Samuel Johnson, Gibbon, Lord Lyttelton et l’abbé Horne. Tous vantèrent alors ses mérites et l’ouvrage est demeuré, tout du moins en langue anglaise, le livre le plus populaire de son auteur. Le style y était imposant et William Law y faisait montre d’une rare lucidité. Les moins populaires de ses œuvres mais de loin les plus intéressantes furent celle de sa période mystique des dernières années, une fois qu’il devint un admirateur enthousiaste sans pour autant devenir un disciple du fameux théosophe teutonique Jacob Böhme Dans ses jeunes années, il avait été d’abord fort impressionné par la piété, la beauté et la réflexion des mystiques chrétiens, mais c’est surtout au moment de sa grande rencontre avec les œuvres de Böhme, qu’on lui découvrit un mysticisme fortement prononcé. Il prit d’ailleurs ses distances avec le célèbre Wesley. Ce furent alors : « L’Esprit de la Prière » (1752); « La Vois divine » (1752); « L’Esprit de l’Amour » (1754); « Dialogue entre un méthodiste et un homme d’Eglise » (1760 ); et « Allocution humble, fervente et affectueuse envers le Clergé » (1761). L’excellente traduction que constitue le présent ouvrage, émane du mystique Paul Sédir (Yvon Le Loup pour l’état civil ) qui vécut de 1871 à 1926. Ce fut un occultiste de renom. On lui prêta plus d’une vingtaine d’affiliations à des sociétés secrètes importantes et il avait fait le tour de bien des mysticismes, de bien des ésotérismes : Soufisme, Hindouisme, Bouddhisme, Taoïsme, Kabbale, Rose Croix… avant une certaine rencontre, celle de monsieur Philippe en juillet 1987 qui devait confirmer et consolider ce qu’il faisait plus que pressentir, à savoir que le Christ est le seul Maître de Vie d’un point de vue absolu. Concernant la mystique chrétienne, outre des études sur Böhme (Les tempéraments et la culture psychique de Böhme en 1894, Le bienheureux Jacob Böhme, le cordonnier philosophe en 1897, Révélations véridiques de la vie de Jacob Böhme en 1901, il traduisit deux des ouvrages du cordonnier de Görlitz : De l’élection de la grâce et De la signature des choses en 1908 sous le nomen de Debeo. Il s’attaqua aussi à F. R. Zalzmann, Jeanne Leade et Gichtel entre autres. De 1908 à 1911, il écrivit d’extraordinaires Conférences sur l’Evangile dont il se plaisait à dire qu’il contenait tous les codes des initiations antiques… et plus encore. Un excellent mystique traduit par un autre mystique, quoi de mieux pour appréhender cet Esprit de la prière. » Gil Alonso-Mier