Description

RENNES-LE-CHÂTEAU – Nouvelles lumières sur le Mystère Saunière –

LE SECRET DES ÉGLISES – Affaires classées – Tome 4

 

Auteur // Patrick BERLIER 

Collection « Affaires classées » // TOME 4

RENNES-LE-CHÂTEAU – Nouvelles lumières sur le Mystère Saunière –

LE SECRET DES ÉGLISES – Affaires classées – Tome 4 // 204 pages

ISBN – 978-2-7551-0103-4    

PRIX // 23, 00 €

 


TOMES 1 & 2 >

Je clique ici pour commander les deux premiers tomes >

Tomes 1 & 2 des « Affaires Classées » – François LANGE

 

Je commande les 2 premiers Tomes au prix de 40 € ! au lieu de 45 €…

*    *    *

TOMES 1, 2, 3 & 4 – LA COLLECTION

Je clique ici pour commander les quatre premiers tomes >

Tomes 1,  2, 3, 4 des « Affaires Classées » – F. LANGE – P. BERLIER

 

Je commande les 4 premiers Tomes au prix de 60 € ! au lieu de 91 €…

*    *    *


PRÉSENTATION du TOME 4 – avec 105 documents photos

Dans cet ouvrage de Patrick Berlier – 4e titre à découvrir dans la collection « Les AFFAIRES CLASSÉES de RENNES-LE-CHÂTEAU – l’auteur nous initie à la suite de ses « Reflets de Rennes-le-Château en Pays Lyonnais », de son « Jules Verne, matériaux cryptographiques », (sans oublier bien sûr sa remarquable contribution à « L’ABC de RLC »), aux arcanes mystérieux de Rennes-le-Château sous l’angle triple de l’HISTOIRE des hommes d’abord, de la SYMBOLIQUE ensuite, et pour conclure de l’HISTOIRE de l’ART. Patrick BERLIER nous dit dans ses deux nouveaux livres, Tomes 3 & 4 : « j’ai expliqué la décoration de l’église, par rapport à l’histoire de l’art, et de l’art chrétien en particulier, avec sa symbolique, des thèmes que j’avais eu l’occasion d’étudier, et que je maîtrisais. C’est un univers que j’ai côtoyé durant toute ma vie professionnelle, il faut dire que j’avais toujours été effaré par les âneries énoncées ça et là, dans les publications ou sur Internet, par des gens qui trouvaient extraordinaire à Rennes-le-Château ce qui est commun partout ailleurs. D’autre part, ayant aussi beaucoup travaillé sur l’époque des XVIe et XVIIe siècles pour mes livres sur la Société Angélique, j’ai pu retracer la biographie des personnages de ce temps liés à l’affaire, de près ou de loin. Les Tomes 3 et 4 d’« Affaires Classées » que je viens de publier sont la continuité indispensable et naturelle de mon travail de chercheur sur Rennes-le-Château – Fasse que ces nouvelles découvertes portées à l’attention des chercheurs contemporains permettent de contribuer à l’éclaircissement d’un mystère insondable qui perdure maintenant depuis plus d’un siècle… »

 


SOMMAIRE DU LIVRE – « AFFAIRES CLASSÉES » – TOME IV

______________________________

 

I – Le Mouvement Nazaréen

II – Un nouveau regard sur les vitraux – église & villa Bethania

III – Un nouveau regard sur le grand bas-relief et le confessionnal

IV – Un nouveau regard sur le chemin de croix

V – Cahier iconographique (avec 105 documents d’archives, photos, etc.)

VI – Réflexions sur le thème du Christ mort

VII – Valfleury ou le reflet de Rennes-le-Château

VIII – L’héritage de Pierre Bossan et Sainte-Marie Perrin

IX – De l’ange de Tobie à l’ange gardien, en passant par Bugarach

 

 


 

EXTRAIT DU LIVRE

______________________

(…)

Par les inventaires successifs de l’église de Rennes-les-Bains, on sait que la Pietà n’y était pas encore en 1883, mais qu’elle était déjà présente en 1905. C’est l’époque où l’anticléricalisme ambiant allait aboutir aux lois successives qui restreignirent puis interdirent les congrégations religieuses. Déjà la fameuse loi de 1901, tout en autorisant les associations civiles, obligeait les associations religieuses à demander l’autorisation de fonctionner. Puis la loi de 1903 supprima quasiment toutes les congrégations religieuses, et finalement la loi de 1905 imposa la séparation de l’Église et de l’État. C’est semble-t-il durant cette période que la Pietà passa du sanctuaire lazariste à l’église de Rennes-les-Bains. Notre-Dame de Marceille n’était plus occupée alors que par un seul Lazariste, un certain Jean Jourde, qui restait seul face aux lois républicaines. On ignore si c’est Henri Boudet qui alla récupérer le tableau, si c’est Jean Jourde qui vint le lui offrir, ou si une tierce personne se chargea du transport. Le savant abbé Boudet comprit-il l’utilité du jumelage des tableaux ? On peut le penser. Cependant quelle était la source d’inspiration du peintre, concernant le détail de la pierre dolmen ? Une fois reconstitué en totalité, cet espèce de mégalithe ressemble à une patte de lion, ou au crâne de quelque animal antédiluvien. Diverses versions ont circulé, à propos de rochers réels qui ressembleraient, plus ou moins fidèlement, à celui du tableau.

Venons-en maintenant au second tableau de l’église de Rennes-les-Bains, la Crucifixion, qui donc est une œuvre d’Henri Gasc, donnée à Jean Vié en 1842. Sous un ciel rougeoyant, chargé de lourds nuages noirs, la croix du Christ, vue légèrement de biais, en perspective, se dresse sur un paysage fait de gros blocs de rochers, à droite, et de buissons verdoyants. Ce fond d’arrière-plan particulièrement sombre est conforme aux Évangiles qui disent qu’à ce moment-là les ténèbres s’étendirent sur la terre. Se détachent sur le ciel les silhouettes sombres de deux bâtiments, censés symboliser ceux de Jérusalem : une haute tour cylindrique, comme une sorte de campanile, et à droite un bâtiment tronconique, plus massif. Jésus crucifié, les bras assez relevés, vient de mourir, il a les yeux clos. Son corps est exsangue, livide, laissant à peine discerner la trace du coup de lance sur le flanc droit. Le Christ est éclairé vivement par une lumière venant de la gauche, contrastant ainsi avec l’arrière-plan sombre. Son ombre et celle de la croix se projettent sur les rochers à droite. Sa tête, sur laquelle on devine la couronne d’épines, et dont les longs cheveux sont soulevés par le vent, est penchée sur son épaule gauche, donc vers la droite du tableau, ce qui n’est pas courant, la tête du Christ crucifié étant le plus souvent représentée penchée à gauche. Cela dit, ce détail n’a rien d’exceptionnel, et ne présente pas un caractère rarissime. Jésus est vêtu d’un simple linge blanc noué autour du bassin, et d’un drap blanc passé sur ses épaules, qui flotte au vent, à gauche de la croix mais aussi à droite, dans l’ombre. Au-dessus de lui le titulus, simple feuille rectangulaire de parchemin, est cloué par sa partie haute sur le bois de la croix, et le bas s’enroule sur lui-même. Son inscription est peu visible. Les deux pieds de Jésus, cloués l’un sur l’autre, le gauche par-dessus le droit, reposent sur un appui fixé au bois de la croix. Le Christ est absolument seul, sans les personnages familiers comme Marie, saint Jean ou Marie Madeleine qui l’entourent le plus souvent. Il est abandonné par les hommes mais pas par le Ciel, dont les nuages s’entrouvrent pour laisser paraître la lumière.

Au pied du calvaire, on distingue un gros coin de bois fiché en terre pour assurer la stabilité de la croix, ainsi qu’un crâne humain, un serpent et une pomme, assez sombres et se confondant avec la couleur ténébreuse du sol. Golgotha signifie « mont du crâne », et la tradition légendaire dit que ce mont, sur lequel fut plantée la croix du Christ, était le lieu sacré où reposait le corps d’Adam. En creusant le trou destiné à recevoir la croix on aurait mis à jour son crâne. Aussi est-il assez fréquent que l’on représente un crâne au pied du calvaire. C’est un symbole signifiant qu’en mourant sur la croix, Jésus a racheté tous les péchés de l’humanité depuis Adam. De même, le serpent et la pomme rappellent le péché originel, et symbolisent la victoire du christianisme sur le démon. Quant à la végétation verdoyante, elle annonce classiquement la proche Résurrection. Au dos de la toile on trouve (…)