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L’ALCHIMIE une Tradition vivante

Abordant la connaissance de la Matière – qu’elle soit alchimique ou infra-atomique – et ses possibles mutations et transmutations – cheminant de la Physique Quantique à la construction de l’Univers – ce numéro 28 des CHRONIQUES de MARS désire, pour une fois, présenter l’Alchimie Traditionnelle sous un angle bien différent de celui que nous avons l’habitude de côtoyer. Les relations entre SCIENCE et ALCHIMIE et ALCHIMIE et SCIENCE ont toujours plus ou moins tenté, habilement ou avec fracas, de cohabiter… Comment cet Art du FEU multimillénaire et cette Science dure pluriséculaire interagissent entre elles pour créer, depuis tant de temps, non seulement une répulsion incontestable mais aussi une attractive fascination, des Rose-Croix du XVIIe siècle pour lesquels les frontières étaient totalement poreuses jusqu’aux incroyables expériences actuelles sur les transmutations à faible énergie, tout est maintenant rendu plus clair, car il est incontestable – pour celui qui voudra bien se pencher sur le propos – que la limite entre ces deux Connaissances n’a jamais été aussi ténue…

Tous les alchimistes de grand talent qui sont ici présentés sur notre espace d’échanges – libre et gratuit – et sans aucune publicité, présentent chacun leur éclairage sensible afin de nourrir un débat constructif et pertinent, et vous retrouverez sur la Boutique d’Arqa, tous leurs livres pour approfondir les sujets traités. Si nous avions pu les réunir tous, dans un même lieu et dans un même temps, au cours de l’année 2018-2019, nul doute que nous aurions pu assister au plus beau Colloque sur l’Alchimie et sans doute le plus important de ces 30 dernières années, puisque l’on compte, entre autres dans ce Numéro Spécial, pas moins de 4 disciples d’Eugène Canseliet (Bernard Chauvière, Georges Llabrès, Robert Delvarre, Roger Bourguignon), plusieurs alchimistes opératifs écrivant déjà dans notre WebZine depuis plusieurs années dont notamment François Trojani, ainsi que Cédric Mannu, historien de l’Alchimie, scientifique et biographe de Canseliet (Biographie préfacée par Béatrix Canseliet) ; plus deux scientifiques de premier plan, étant par ailleurs, eux aussi, des alchimistes chevronnés, auxquels nous rajoutons volontiers feu Roberto Monti qui a présenté en photos une magnifique transmutation sur notre site, et de nombreux amis et historiens de l’Alchimie, spécialistes de la voie de Caro ou de Canseliet, que vous retrouverez dans notre Sommaire. Qu’ils soient tous, ici, très sincèrement remerciés de leur collaboration amicale et fraternelle, dans le cadre de ce Numéro Spécial. En vous souhaitant de très bonnes lectures hermétiques en ce solstice d’Hiver et en cette période de la Nativité…

Thierry E. Garnier – « Chroniques de Mars » No 28, Solstice d’hiver – Décembre 2019 – Numéro spécial Alchimie.


NEUF LIVRES à découvrir ce mois-ci sur le site des éditions Arqa

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Les Amis de Roger Bourguignon // « Roger Bourguignon – Disciple d’Eugène Canseliet »

Bernard Chauvière // « Réflexions Hermétiques – Pratique de la voie alchimique – Le second Œuvre »

Georges Llabrès // « Pratique de la voie alchimique – De Nicolas Flamel à Eugène Canseliet »

Cédric Mannu // « Nassim Haramein – Petit essai de Métaphysique quantique »

Roberto Monti // « L’Alchimie est une science expérimentale »

François Trojani // « Éternelle Rose-Croix »

Bernard Chauvière // « Aperçus alchimiques »

Cédric Mannu // « La Table d’Émeraude »

Jean Artero // « FULCANELLIANA »

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Entretien avec Cédric Mannu

« Demain le FUTUR » – ou les dernières avancées de l’Energie libre

Ce mois-ci, pour ce Numéro Spécial des « Chroniques de Mars » consacré à la SCIENCE et à L’ALCHIMIE, notre ami Cédric Mannu nous fait le plaisir de nous rejoindre et de répondre à nos questions sur « l’Energie libre » et sur la possibilité à terme de concevoir une exploitation de celle-ci selon des modalités qui restent encore à identifier. Si les enjeux sont gigantesques, il faut bien reconnaître que le « grand public » n’a que peu accès aux informations discrètes qui concernent des enjeux stratégiques globaux, à l’échelle planétaire.

Thierry E. Garnier – 4K2M, décembre 2018.

(Selon la volonté de Cédric Mannu, cet entretien fait état de sources ouvertes permettant à nos lecteurs de se reporter précisément à ce qui est présenté dans l’entretien qui suit. Plusieurs informations d’ordre technique, relatées dans cette interview proviennent de sources Wikipédia ou sont reprises d’articles déjà publiés en presse spécialisée, français ou anglais, ou sur Internet – Sources Wikipédia pour le schéma et l’historique des tests de l’E-Cat).

* * *

K2Mars // Cédric, tu es particulièrement connu du milieu de la Tradition pour avoir écrit la biographie consacrée à Eugène Canseliet, publiée chez Arqa, préfacée par Béatrix Canseliet, cet ouvrage de référence est à l’origine de ta thèse soutenue à la Sorbonne, largement revue et augmentée pour les besoins de notre édition. En tant que chercheur, tu as de ton côté particulièrement travaillé sur les savants français Louis Boutard (1880-1958) et sa fameuse « autogénératrice » publiée dans ton livre « La Table d’Emeraude », un texte inédit de Canseliet ; et sur la très curieuse théorie d’Antoine Béchamp (1816-1908), sur les « MICROZYMAS », approche des micro-organismes complexes encore bien plus étranges que les « ARCHÉES » dont nous parlons par ailleurs dans ce No Spécial des « Chroniques de Mars », avec Aude Roche et Arnaud des Brunis.


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Comme chercheur, outre ces deux savants, Boutard et Béchamp, dont tu es un des meilleurs spécialistes en France, par le passé tu as surtout été un ami de parcours fidèle de Jacques Ravatin durant de nombreuses années. Tu as également été correspondant de Roberto Monti dans les dernières années de sa vie, et tu avais correspondu avec lui en particulier sur la « Table – étendue – des Éléments ».

Tu viens de publier un très beau texte sur Nassim Haramein, publié chez Arqa ce mois-ci et que nos lecteurs retrouveront dans notre Sommaire. En 2017, tout comme Roberto Monti (1945-2014) que nous venons de publier chez Arqa, un scientifique en colère envers la théorie de la relativité d’Einstein, considérait dans une formule lapidaire sans concession que : « Einstein c’est l’anti-pierre de Rosette de la Physique, une tromperie impensable et rien d’autre », c’est aussi évidemment ton sentiment sur le sujet…

Cédric Mannu // Oui, tout à fait, c’est pour cela qu’il faut lire chez Arqa, pour tout comprendre, le petit texte explicatif d’Henri Bouasse, de 1923, « La question préalable contre la théorie d’Einstein », qui avait déjà tout dit en son temps ; et surtout, de façon encore plus élaborée, lire le livre de Monti sur Einstein, écrit de façon claire et accessible : « Le Grand Bluff d’Albert Einstein », qui nous permet d’accéder à une très bonne compréhension du sujet.

K2Mars // Nous sommes, pour tout dire, actuellement à un tournant qui fait que la physique traditionnelle de l’atome va entièrement changer dans les dix ans qui viennent – y compris celle du corps humain – bien peu ont conscience de cet état de fait… Alors entrons dans le vif du sujet, quand je te parle « d’énergie libre », qu’est-ce que cela évoque pour toi – aujourd’hui – et peux-tu nous donner quelques éléments d’appréciation concernant ton parcours personnel… ?

Cédric Mannu // J’ai participé au premier Workshop sur les Transmutations à Basse Energie, en Suisse, en 1998, organisé par le biologiste suisse Pascal Gos, puis au premier International Workshop on Natural Energies (IWONE 2000) du côté de Leipzig. J’y ai croisé des personnes remarquables comme le Dr Jean-Paul Bibérian, le Dr Arthur Gohin, Curt Hallberg, etc. Les premiers travaux sur le sujet de ce que l’on a appelé la Fusion Froide ont été effectués dans le cadre de l’Association TOTARIS, dont Louis Kervran était membre, de même que Jacques Ravatin, que j’ai très bien connu, effectivement. C’est à Louis Kervran, sur la base de ses travaux autour de la transmutation à faible énergie, que sont venues les idées des réacteurs calorifiques, tels que l’expérience menée au Stanford Research Institute, par Martin Fleischmann & Stanley Pons en mars 1989.

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M. Joël Tétard, travaillant à SRI France, et que j’ai connu en 1998, avait suivi de près ces expériences-ci. De même, le Dr Jean-Paul Bibérian a eu à cœur d’essayer de comprendre le mécanisme à la base du phénomène. C’est la raison pour laquelle j’ai trouvé intéressant de proposer une émission de qualité sur la Fusion Froide avec ces deux acteurs.

Aujourd’hui, la Fusion Froide est devenue un pan des recherches plus générales sur l’Energie Libre ou ce que d’aucuns appellent « énergie de point zéro ». Sur ce sujet, nous avions rassemblé avec Jacques Ravatin, les travaux de nombre de chercheurs précurseurs comme Louis Boutard, John Ernst Worrell Keely, (dont j’ai tenu à mettre une photographie dans notre livre commun sur la « Rose-Croix » – en 3 tomes, publié chez Arqa, pour des raisons bien précises qui concernent la transmission et la filiation traditionnelle). Sur ce sujet évoqué il faut voir l’excellente vidéo de mon ami Dale Pond, et du SVP Vril Institute.

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Par la suite, j’ai travaillé directement sur des projets confidentiels de moteur à eau par fusion sonore (dans le genre du film « Chain Reaction » de 1996, avec Keanu Reeves), avec Robert Dennard sur le « whirlpower effect », et fais partie depuis des années d’un groupe privé qui suit de près tout ce qui touche à l’énergie libre, et notamment les travaux d’Andrea Rossi. Depuis l’Energy Act, aux États-Unis, il y a une forte recrudescence de la recherche y compris militarisée, avec financement par le DoD Department of Defense] ou la NASA.

K2Mars // Peux-tu nous en dire un peu plus sur Andrea Rossi… ?

Cédric Mannu // Des informations sur Andrea Rossi sont accessibles sur Internet, sur Wikipedia, que je reprends ici en grande partie, Andrea Rossi est un chercheur qui depuis presque une dizaine d’années maintenant, est en relation étroite avec le DoD et la NASA, il a mis au point et développé un appareil à énergie libre dit E-CAT.

Le catalyseur d’énergie, ou E-Cat (pour Energy Catalyzer), est un appareil inventé en 2010 par l’inventeur Andrea A. Rossi et le professeur Sergio Focardi. Cet appareil est, selon ses créateurs, le premier équipement destiné à l’usage domestique de fusion froide du nickel.

Le nickel qui est utilisé est sous forme de limaille, et toute une partie de la capacité de reproduction du système, consiste en la granularité et la disposition fine de cette limaille.

Andrea Rossi, docteur en Philosophie (1975, Milan) après avoir investi dans la récupération d’énergie de déchets, s’intéresse à la fusion froide de Martin Fleischmann puis sollicite en juillet 2007 le professeur Focardi, chercheur en réactions Ni-H, pour examiner ses propres travaux. Ce dernier infirme puis confirme que le dispositif de Rossi fonctionne, et une collaboration s’ensuit. Un dépôt de brevet est refusé en 2007, un autre est accepté en 2011 par l’office italien.

K2Mars // Que signifie le terme « surunitaire » ?

Cédric Mannu // « Energie libre » laisse entendre que le système doit développer une énergie supérieure en sortie à ce qu’il a reçu en entrée. En ce sens, est surunitaire, un système dont le COP est supérieur à 1. Mais attention, il convient de se rappeler que le Coefficient de Performance (COP énergétique) est un rapport entre la puissance que l’on souhaite utiliser sur la puissance qui coûte à l’utilisateur. La plus grande partie des querelles vient de cette confusion. Pour un « physicien classique », prétendre à la « surunité » ce serait prétendre à « un rendement physique surunitaire ». Pour lui, se basant sur « le deuxième principe de la thermodynamique », c’est tout à fait impossible. En effet, selon ce même principe, un système lors d’une transformation énergétique, ne peut aller que vers plus d’entropie, de désordre, et donc des pertes énergétiques par la désorganisation de l’énergie créée au cours du processus. La surunité réelle au sens du physicien classique ne serait vérifiée que dans un calcul de COP physique.

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K2Mars // Le catalyseur de Rossi a-t-il été testé et validé par des tiers neutres ?

Cédric Mannu // Le catalyseur de Rossi a été testé depuis 2011 à diverses reprises, de façons plus ou moins indépendantes, mais les évaluations souffrent de vives critiques principalement au niveau théorique et méthodologique, jusqu’à la dernière en date (mars 2014). Selon Andrea Rossi, bien qu’il ait échoué à reproduire les expériences de Fleischmann et Pons, il continue cependant à s’y intéresser, et aurait fini par obtenir des résultats encourageants. C’est ainsi qu’il est amené à engager Sergio Focardi comme consultant en 2007, dans le cadre du développement d’un appareil destiné à produire de l’énergie à partir de réactions hydrogène-nickel.

Comme cela a déjà été relaté sur Internet, j’en reprends ici les termes techniques ; dans un article publié en 2010, Sergio Focardi et Andrea Rossi présentent un processus selon eux « capable de produire de grandes quantités d’énergie par un processus de fusion nucléaire entre du nickel et de l’hydrogène ».

En 2011, Focardi et Rossi organisent des démonstrations de ce processus, destinées à la presse et aux scientifiques. Ils utilisent des versions de puissances moyennes différentes, rapellons ici :

– le 14 janvier 2011, un ECAT (Energy-catalyser version 10 kW) aurait produit 10 kW (évalué par échauffement et vaporisation d’eau) avec une puissance d’entrée de 600 W pendant 1 h19.

– le 10 février 2011, un ECAT (version 10 kW) aurait produit 15 kW (évalué par échauffement d’eau seulement) en permanence pendant 18 h20,

– le 29 mars 2011, un ECAT (version 4 kW) aurait produit 25 kWh (évaluée par échauffement et vaporisation d’eau) en 5 h 45 min.

Durant ce test, Hanno Essén, professeur agrégé de physique théorique, ex-président de la Société des sceptiques de Suède, et Sven Kullander, maître de conférences à l’institut royal suédois de technologie, Professeur émérite à l’Université d’Uppsala et président de l’Académie royale suédoise des sciences, peut observer et photographier des parties intérieures de l’appareil sans les isolants thermiques.

Une réaction chimique de tout l’hydrogène contenu dans le réservoir (0,11 gramme) avec du nickel donnerait au maximum une énergie de 0,15 watt-heure.
Pour chauffer le débit d’eau de 6,47 kg par heure de 18 °C à l’état de vapeur, il faut une énergie de 725 * 6,47 = 4,69 kWh pendant chaque heure.

Selon les chercheurs : « Aucun processus chimique ne peut expliquer une telle quantité d’énergie à partir d’un réservoir de 50 centimètres cubes. La seule explication alternative, c’est qu’il y a une sorte de processus nucléaire qui donne lieu à la production d’énergie mesurée. ».

Le 6 octobre 2011, lors du test d’un réacteur élémentaire plat en 6 h, la phase de montée en température très progressive aurait duré 3 h avec chauffage du cœur. Puis sans chauffage du cœur, en mode auto-entretenu, la consommation électrique globale n’aurait été plus que de 115 W, pour la régulation et la génération de fréquence. La puissance produite aurait été stable, d’environ 3 kW pendant 3 heures.

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Après évaporation de l’eau par le ECAT, la vapeur était envoyée dans un échangeur dont le circuit secondaire chauffait de l’eau. La mesure de puissance thermique a porté sur la différence de température d’eau en phase liquide uniquement dans ce circuit secondaire. Ainsi, que la vaporisation soit partielle ou complète en sortie du ECAT, c’est la chaleur produite qui a été mesurée, et les doutes sur le taux de vaporisation lors de précédents tests sont ainsi levés.
Le 29 octobre 2011, une centrale génératrice thermique de puissance nominale 1 MW (mégawatt) aurait été testée avant-vente par l’ingénieur Domenico Fioravanti, en mode auto-entretenu à la demande d’un client, soit environ à mi puissance. Les 107 ECAT composant le générateur, de puissances nominales 10 kW, à réacteurs plats triples, étaient montés en parallèles. L’eau était portée de l’état liquide à 18,3 °C vers l’état de vapeur à 104,5 °C (températures moyennes), puis refroidie par ventilation et recyclée. Le générateur aurait produit 2 635 kWh thermiques en 5h30, soit une puissance thermique moyenne de 479 kW. L’énergie électrique consommée aurait été de 66 kWh, soit un coefficient de production COP brut de 40. Si l’on tenait compte de la conversion d’énergie thermique vers une production électrique, le COP serait de 13 environ.

Le 7 août 2012, un nouveau type de réacteur en forme de tube aurait été testé et aurait produit une puissance moyenne nette de 2,1 kW pendant 5h48 de fonctionnement à une température entre 800C et 1200C. La perte de masse n’aurait été que de 20 grammes. Fabio Penon, présenté comme ingénieur spécialiste en ingénierie nucléaire, affirme avoir observé une densité moyenne d’énergie de 265 kWh par kg de matière consommée et conclut ainsi « La source d’énergie du E-Cat n’est pas conventionnelle. Dans le diagramme de Ragone, sa densité d’énergie le place très loin de toute source classique. ». La sécurité de ce réacteur du point de vue de la radioactivité aurait aussi été évaluée par David Bianchini, présenté comme ingénieur en Science, qui a affirmé ne pas avoir observé de variation des radiations pendant le fonctionnement par rapport aux radiations ambiantes. Ce type de réacteur est constitué de 2 tubes entre lesquels se situe la poudre de nickel et la réserve d’hydrogène normal, il ne mesure que 33 cm de long pour un diamètre de moins de 10 cm.

Le 28 juin 2011, le Docteur Brian Josephson, lauréat du prix Nobel de physique en 1973, discute la crédibilité du ECAT et de son avenir : « à ce jour, rien ne permet de douter des affirmations de Rossi. »

Des mises en production d’énergie depuis 2012 à visée commerciale (notamment une installation de 1 Mega Watts), dont il n’a d’ailleurs quasi rien filtré, ne constituent pas des évaluations.

En 2013, des scientifiques ont pu mesurer la chaleur produite par le E-Cat, et concluent qu’elle est au moins dix fois plus intense que celle produite par les plus efficaces réactions chimiques. Des publications rapportent ces mesures avec plusou moins de confiance, et en 2011 l’indépendance de ces mesures est remise en cause.

En 2014, une nouvelle étude italo-suédoise est menée en mars et révélée en octobre, avec un nouveau réacteur de Rossi. Les conclusions reportent à nouveau une production de chaleur anormale (supérieure aux méthodes conventionnelles). Selon ce rapport, le réacteur ECAT observé a été chargé avec 1 g de poudre de nickel adjoint d’hydrogène et d’autres additifs (en particulier du lithium). Les mesures ont été effectuées à l’aide de caméras thermiques haute-définition. Des données ont été récoltées durant 32 jours de fonctionnement. Les chercheurs ont déduit un COP de 3.2 et 3.6 respectivement pour les 2 essais réalisés avec une température du réacteur réglée à environ 1 260 °C, puis à environ 1 400 °C, et une énergie totale produite durant le test de 1,5 MWh. Ceci est jugé bien supérieur à n’importe quel générateur conventionnel de taille similaire. Les chercheurs ont aussi analysé des échantillons de carburant avant et après l’essai, révélant, toujours selon le rapport, une modification de la composition isotopique, surtout du nickel : 58 Ni et 60Ni vers 62Ni ; et du lithium : 7Li vers 6Li, supposée indiquer une réaction nucléaire alors qu’aucune radioactivité n’aurait été détectée à l’extérieur du réacteur. Ces résultats ont été salués et critiqués sans encore apporter plus de crédit à la très controversée invention.

Pour ma part, je peux dire que le Dr Jean-Paul Bibérian a tenté de reproduire les résultats de Rossi, et je connais personnellement un chercheur – William Donovan – qui a effectué une évaluation technologique d’une version de l’E-Cat. La difficulté du procédé, outre son caractère partiellement radioactif, réside dans la bonne réalisation du mélange (les poudres)…

K2Mars // Rossi a-t-il des concurrents ou des technologies proches qui peuvent se comparer ?

Cédric Mannu // Là aussi, je reprends des informations disponibles sur Internet, disons que Defkalion Green Technologies S.A a d’abord coopéré avec A. Rossi début 2011. Mais après un différend d’origine financière, A. Rossi a retiré les licences de DGT en août sans réel transfert de technologie. Depuis Defkalion GT a développé sa propre technologie, dont les bases sont très proches de celle des ECAT, a nommé son générateur thermique Hyperionet a publié des spécifications.
Il y a deux prototypes pré-industriels d’Hyperion : un de 5 kW nominaux, consommant moins de 200 W, à 1 tube chauffant, COP > 25, 17*22*17 cm. Un de 45 kW nominaux, consommant moins de 310 W, à 6 tubes chauffants, COP > 32, 32*40*32 cm. La granularité du nickel est de 1 à 5 microns. Un catalyseur favorise les réactions. L’hydrogène et le nickel sont rechargés tous les 6 mois ou plus.
Pour éviter divers risques, dont l’inflammation de l’hydrogène, l’intérieur de l’Hyperion est rempli d’argon. L’appareil est en permanence en liaison avec un centre de surveillance et signale immédiatement toute défaillance.

Defkalion GT estime qu’une cascade de réactions nucléaires à basse énergie chimiquement assistées se produit et permet la capture d’hydrogène par le nickel. Cette connaissance permettrait une meilleure maîtrise des conditions de déclenchement, de stabilisation et d’arrêt des réactions. Defkalion GT développerait des matériels de mesures spécifiques pour améliorer ces connaissances, et compterait en publier les résultats.

Nichenergy, fondée par le Professeur italien Francisco Piantelli, développerait des générateurs d’énergie utilisant le nickel et l’hydrogène, comme Rossi, mais sans catalyseur et à plus haute température78,79,80.

Brillouin Energy aurait l’intention de produire des générateurs d’énergie utilisant le nickel et l’hydrogène, pour fusionner de l’hydrogène vers de l’hélium grâce à des impulsions électromagnétiques.

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K2Mars // Des pays émergents sont-ils entrés dans la recherche en énergie libre ?

Cédric Mannu // Absolument oui, notamment l’Inde ! Malgré les menaces reçues par les États-Unis, l’Arabie Saoudite et le Royaume Uni… (Cf. L’INDE ne supprimera pas la GÉNÉRATRICE d’énergie libre TEWARI).

L’Inde considère que son propre programme d’énergie libre, est une question de fierté nationale, et est tout à fait disposé à risquer de se mettre à dos les pays du pétrodollar, en apportant son support au générateur AC sans réaction synchrone (RLG) inventé par son propre citoyen, ParamahamsaTewari, un ingénieur électricien, et ancien directeur exécutif du Nuclear Power Corporation of India.
Il y a des années, Tewari a également démontré les théories à l’intérieur du moteur homopolaire de Bruce de Palma, qui le premier a exposé cet écrivain dans le monde des technologies de l’énergie libre.

La recherche de Paramahamsa Tewari sur la nature de la réalité, l’a conduit de l’étude des anciens Védas de l’Inde, à la formulation de la théorie Vortex de l’Espace. C’est une nouvelle théorie unifiant la relation entre l’espace, la masse, l’inertie, la lumière, et la gravité.

À partir des principes décrits dans les textes védiques, Tewari a pu délimiter un modèle mathématique qui explique les mots de Tesla quand il a dit :

« Toute matière perceptible provient d’une substance primaire,

ou ténuité au delà de la conception, et remplissant tout l’espace,

l’Akasha ou éther luminescent, lequel est sollicité par le Prana

donnant toutes vies, ou force créatrice, qui crée l’existence,

de toutes choses et phénomènes, dans des cycles

ne se terminant jamais… »

Nikola Tesla « Man’s Greatest Achievement » 1907 – (La Plus Grande Réussite De L’Homme).

Dans les mots de Tewari :

« La matière universelle est créée à partir du prana, puisque le prana est de l’Akasha en mouvement, et l’Akasha est le substrat superfluide primordial de l’univers. »

Le concept, que l’efficacité ne peut être supérieure à 100%, est dû à une compréhension incomplète des propriétés de l’espace. La deuxième loi de la thermodynamique doit être modifiée, pour tenir compte du fait que l’espace n’est pas vide, comme cela a été enseigné depuis les 150 dernières années.

Le RLG fonctionne sur ce qui a été appelé « over-unité. » Beaucoup d’ingénieurs électriques expérimentés, engagés dans la fabrication de génératrices à courant alternatif, ont testé indépendamment le RLG, et ils ont confirmé les cotes d’efficacité que j’ai observées. Il est temps pour les physiciens de s’enlever du chemin, et d’aller modifier leurs théories, tandis que les ingénieurs s’engagent dans la conception et la production.

Ici, les modèles théoriques et mathématiques peuvent être trouvés sur :

http://www.tewari.org/

K2Mars // Nous sommes donc loin des appareils ITER et autres, dont le Dr Jean-Pierre Petit nous donne à penser qu’ils s’inscrivent toujours dans le courant de la Fusion Chaude et des partisans de la concentration énergétique plutôt que de la distribution en réseau de producteurs indépendants ?

Cédric Mannu // Oui, tout à fait, une technologie type Rossi, permettrait à tout un chacun d’être autonome énergétiquement.

Le rêve de Tesla réalisé… autrement !

ITW Cédric MANNU pour les « Chroniques de Mars » © No 28, solstice d’Hiver 2018 – Numéro Spécial Alchimie.


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ENTRETIEN avec Cédric MANNU // « Demain le FUTUR » – ou les dernières avancées de l’Énergie libre

TABLE RONDE avec // A. Roche, A. des Brunis, G. Llabrès, TEG – L’Alchimie face à la Science #1

TABLE RONDE avec // A. Roche, A. des Brunis, G. Llabrès, TEG // L’Alchimie face à la Science #2

A. Roche & A. des Brunis // L’ALCHIMIE & les Origines de la VIE – (Alchemy and life origin)

Roberto MONTI // L’Alchimie est une science expérimentale #3

Cédric MANNU // Le cas Nassim HARAMEIN # 1

Cédric MANNU // Le cas Nassim HARAMEIN # 2

Walter GROSSE // L’Alchimie et le troisième principe de la thermodynamique #3

ENTRETIEN avec Bernard CHAUVIÈRE // ALCHIMIE OPERATIVE –  » Le SECOND ŒUVRE « 

Bernard CHAUVIÈRE // RÉFLEXIONS HERMÉTIQUES #1

Bernard CHAUVIÈRE // RÉFLEXIONS HERMÉTIQUES #2

Georges LLABRÈS // Pratique de la Voie Alchimique – Le Triomphe du Phénix

Thierry E. GARNIER // ALCHIMIE – De l’art d’être disciple

François TROJANI // Alchimie & Hermétisme – Éternelle Rose-Croix

Les amis de Roger BOURGUIGNON // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #1

Thierry E. GARNIER // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #2

Jean ARTERO // Préface au livre Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #3

Franco BALDINI // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #4

Robert DELVARRE // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #5

Cédric MANNU // [Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #6

Bernard CHAUVIÈRE // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #7

ARCHER // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #8

Joëlle OLDENBOURG // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #9

Dominique VOISIN // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #10

Thierry MAZENOT // Roger BOURGUIGNON – Disciple d’Eugène Canseliet #11


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THESAVRVS // Adam – Adepte – Aigles – Alchimie – Alchimiste – Argyropée – Assation – Athanor – Chrysopée – Coupellation – Cyliani – Élixir- Élixir de longue vie – Eugène Canseliet – Philalèthe – Fulcanelli – Gnose – Grand Œuvre – Lavures – Macrocosme – Magnum Opus – Mercure – Microcosme – Nicolas Flamel – Œuvre au noir – Œuvre au blanc – Œuvre au rouge – Or – Panacée – Paracelse – Philosophie Hermétique – Pierre Philosophale – Poudre de projection – Régule – Rémore – Soufre – Sublimations – Table d’Emeraude – Teinture – Terre adamique – Transmutation – Unobtainium – Vitriol – voie de l’Antimoine – voie du Cinabre //

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